-
Saars,
Sar,
Sarret,
Sarrets,
Sartine
- Vieux français sart, « essart », sarter, « défricher », latin médiéval
sartum, « terre défrichée et récemment mise en culture », bas latin sarire,
« sarcler », latin sartus, « défriché ».
Rue des Saars, anciennement Sar et Sart (Neuchâtel) ;
Sar Neirive, hameau au-dessus de Neirivue
(Haut-Intyamon, district de la Gruyère, Fribourg).
Avec le suffixe diminutif -ine :
Sartine, clairière de défrichement (Saint-Savin, La Tour-du-Pin, Isère).
Diminutif avec le suffixe -et, ou
patronyme Sarret :
Le Sarret, lieu-dit en forêt (Entraigues, Valbonnais, Isère) ;
Pont Sarret, pont sur le Bens (Arvillard, Val Gelon, Savoie) ;
Les Sarrets, lieu-dit, et Ruisseau des Sarrets, affluent du Furand
(Dionay, Chambaran, Isère) ;
Les Rippes Sarrets, maison isolée
(Servignat, Bresse, Ain).
Du nom du Général Sarret, commandant d´une troupe de l´armée de la République, tué en
ce lieu en 1794 :
Crêtes du Général Sarret, sur l´Ouest du Mont Froid
(Bramans, Haute-Maurienne, Savoie).
-
Saas
- Vallée du district de Viège (Valais), Sauxo au XIIIème siècle,
Vallis Solxa, Salxe Soxa et Seyxa en 1291, Sausa en
1298, Soxa en 1300, Saxa en 1391, probablement du bas latin
saucia, « saussaie », voir Sacé.
-
Sabla,
Sable,
Sables,
Sablière,
Sablon,
Sablonnière,
Sablons
- Endroit sableux, carrière de sable, sablonnière. Latin seblum, sabulum, « sable ».
Français sable, « substance pulvérulente due à la désagrégation de
certaines roches » :
La Sable, hameau (Saint-Cierges, district de Moudon, Vaud) ;
Les Sables, lieu-dit (Martigny, Valais).
Patois savoyard et valdôtain sabla, « sable » :
Plan de la Sabla, lieu-dit (Bionaz, vallée d´Aoste).
Avec le suffixe collectif -ière, français
sablière, « endroit d´où l´on tire du sable » :
Sablière, hameau (Collombey-Muraz, district de Monthey, Valais).
Vieux français sablon, « sable, lieu couvert de sable », latin
sabulo, sabulonis, de même sens :
Le Sablon, hameau (Grolley, district de la Sarine, Fribourg) ;
Le Sablon, Ou Sablon en 1344, Illi de Sablone en 1475, hameau
(Bâgé-la-Ville, Bresse, Ain) ;
Sablons, loco Sablonis en 895, commune et village du Pays viennois
sur une île du Rhône (Roussillon, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Les Sablons, lieu-dit près du Rhône
(Evionnaz, district de Saint-Maurice, Valais) ;
Les Sablons, lieu-dit au bord de l´Arve (Arenthon, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe collectif -ière, français
sablonnière, « lieu d´où l´on tire du sablon, du sable fin »,
latin médiéval sablonaria, bas latin sabulonaria :
La Sablonnière, lieu-dit (Courgenay, district de Porrentruy, Jura).
Voir aussi Savonnière.
-
Saboterie
- Endroit où l´on fabriquait des sabots.
La Saboterie, avec le suffixe d´action
-erie, maisons
isolées (Essertines-sur-Rolle, district de Rolle, Vaud).
-
Sac
- Lieu en cul-de-sac, du latin saccus, « sac, besace », grec
sakkos, « étoffe grossière ».
Le Sac, lieu-dit dans une boucle de la Sarine
(Hauterive, district de la Sarine, Fribourg) ;
Signal du Sac, sommet au bord d´une falaise, 1681m
(Flumet, Val d´Arly, Savoie).
-
Sac,
Sache,
Sachet,
Sachia,
Saisiaz,
Saisies,
Saix,
Sarse,
Sassa,
Sassalâ,
Sassalas,
Sassattes,
Sasse,
Sasséda,
Sassel,
Sasselard,
Sasselet,
Sassels,
Sassenau,
Sasses,
Sasset,
Sassex,
Sassey,
Sassière,
Sassilles,
Sassin,
Saxe,
Saxé,
Saxel,
Saxelles,
Saxias,
Saxon,
Saxonna,
Saxonne,
Saxonnet,
Sazième,
Scé,
Sceut,
Scex,
Séchon,
Sessenais,
Seut,
Sex,
Sey,
Seyssel,
Siaix,
Siex,
Six,
Sixt
- Rocher, pierre isolée. Latin saxum, « roche, rocher, roc »,
saxa, pluriel de saxum pris pour un féminin.
Vieux français sasse, « rocher » :
La Sasse, clairière avec maison isolée (Lavey-Morcles, district d´Aigle, Vaud) ;
Bec de la Sasse, sommet, 3496m
(Alpes Pennines, Bagnes, district d´Entremont, Valais, et Bionaz, vallée d´Aoste) ;
Les Sasses, lieu-dit en forêt (Dorénaz, district de Saint-Maurice, Valais) ;
Aiguille des Sasses, 3015m (Val Ferret, Orsières, district d´Entremont, Valais,
et Saint-Rhémy-en-Bosses, vallée d´Aoste).
Forme patoise :
Comba de la Sassa, Glacier de Sassa,
Col de Sassa, 3256m, Berger de la Sassa, sommet, 2892m, avec le mot
Berger pris dans un sens métaphorique (Bionaz, vallée d´Aoste).
Lieu pierreux, rocailleux, noms collectifs dérivés avec les suffixes collectifs
-et, -ex, -ey, bas latin
saxetum, « amas de rochers » :
Sasset Bécha, Sassets Bruns et Sassets Plats, alpages
(Ormont-Dessus, district d´Aigle, Vaud) ;
Sassex, alpage (Alpages de Monthey, Val d´Illiez, district de Monthey, Valais) ;
Sassey, forêt déclive (Ocourt, district de Porrentruy, Jura) ;
Le Sassey, zône rocheuse, Col du Sassey, 2700m, et
Gouille du Sassey, en patois
Goille du Sassé, étang (Vallorcine, vallée de l´Eau Noire, Haute-Savoie).
Mot régional sassière, « rocher, pierre »
[Pégorier], avec le suffixe collectif
-ière :
La Grande Sassière sommet, 3747m (Alpes Grées, Savoie).
Avec le suffixe diminutif -ille :
Les Sassilles, Sasilles en 1906, lieu-dit en forêt
(Vouvry, district de Monthey, Valais).
Avec le suffixe diminutif -in :
Sassin, lieu-dit (Oppens, district d´Yverdon, Vaud).
Avec le suffixe diminutif jurassien
-atte :
Les Sassattes, lieu-dit (Cornol, district de Porrentruy, Jura).
Ancien français saxe, « rocher » :
La Saxe, hameau, et Praz de la Saxe,
alpage, nom monté au Mont de la Saxe, 2348m (Courmayeur, vallée d´Aoste).
Avec le suffixe collectif -é :
Saxé, hameau (Fully, district de Martigny, Valais).
Avec le suffixe collectif -a :
Saxias, hameau (Le Petit-Bornand-les-Glières, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -on :
Saxon, de Saxone en 1153, Sessun en 1195, Sassun en
1200, Saxonis en 1228, Saxuns en 1235, Sasson en 1250,
Schaschon en patois, commune et village qui doivent leur nom à la Pierre-à-Voir
Pierre Avoi, pointe rocheuse
qui domine le village (District de Martigny, Valais).
Par féminisation :
Etang de Saxonna (Ayent, district d´Hérens, Valais) ;
Saxonne, Saxona et Sessona en 1250, puis
Sei[s]sonne, village (Ayent, district d´Hérens, Valais).
Dérivé avec le suffixe collectif -et :
Torrent du Saxonnet (Saxon, district de Martigny, Valais).
Avec le suffixe diminutif -el, du diminutif
latin saxellum et saxella, pluriel de saxellum pris pour un féminin :
Sassel, Saselz en 1163-1171, Sasel en 1166, Sassez
en 1215, Sasses en 1226, Saisel en 1228, Saisses en 1242,
Sassel en 1368, aussi Saysel et Saissel, commune et village
(District de Payerne, Vaud) ;
Sassel, maison isolée, et Forêt de Sassel
(Fleurier, district du Val-de-Travers, Neuchâtel) ;
Les Sassels, pourrait aussi venir d´un patronyme Sassel, maisons
isolées (Le Landeron, Neuchâtel) ;
Saxel, Cura de Sassel vers 1344, commune et village de la Vallée Verte
(Boëge, arrondissement de Thonon-les-Bains, Haute-Savoie) ;
Saxel, hameau (Magland, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saxelles, petites falaises rocheuses (Vouvry, district de Monthey, Valais) ;
Seyssel, ancienne colonie romaine de
Condate sur la
Table de Peutinger,
Saisel en 1096, Saysel en 1155, Saysellum en 1273,
Saxaillo en 1282, Sayssel en 1293, Prior de Seyssello vers
1344, canton, commune et village du Genevois (Arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois,
Haute-Savoie), et canton, commune et village du Bugey (Arrondissement de Belley, Ain) ;
Seyssel et Sur Seyssel, lieux-dits (Montagnieu, Bugey, Ain) ;
Ruisseau de Seyssel (Saint-Antoine-l´Abbaye, Chambaran, Isère).
Formes patoises :
Sassalâ, lieu-dit (Grandvillard, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Sassalas d´en Bas et
Sassalas d´en Haut, alpages (Rougemont, Pays-d´Enhaut, Vaud).
Double diminutif avec le suffixe -et :
Le Sasselet, maison isolée (Mont-la-Ville, district de Cossonay, Vaud).
Avec le suffixe -ard :
Au Sasselard, Sasselard en 1556, Sacelard en 1906, lieu-dit
(Port-Valais, district de Monthey, Valais).
Formes issues de sasse avec mutation
de [ss] en [c] ou [ch], mot régional sache, « rocher, pierre »
[Pégorier] :
Lui du Sac,
lieu-dit (Arbaz, district de Sion, Valais) ;
La Sache, Saches en 1147, Saces en 1177, maisons isolées
(Poliez-le-Grand, district d´Echallens, Vaud) ;
Dôme de la Sache, sommet, nom monté (Tignes, Haute-Maurienne, Savoie).
Avec le suffixe collectif -et :
Bas de Sachet, hameau (Cortaillod, district de Boudry, Neuchâtel) ;
Sachets, lieu-dit (Vionnaz, district de Monthey, Valais).
Avec le suffixe collectif patois -a :
La Sachia, maison isolée en clairière
(Vérossaz, district de Saint-Maurice, Valais).
Dérivé de sasse par dissimilation :
La Sarse, maison isolée proche du
Sex de la Sarse, redondance, sommet
rocheux (Corbeyrier, district d´Aigle, Vaud).
Autres formes dérivées de sasse :
Sasséda, lieu-dit (Commeire, Orsières, district d´Entremont, Valais) ;
Sassenau, pâturage (Morgins, Troistorrents, district de Monthey, Valais) ;
Sazième, Sasema en 1276, Sesema en 1287, Saxiéma,
Saximaz et Saziémaz en 1906, alpage,
Pas de Sazième, passage en
falaise, et Rayes de Sazième,
lieu-dit (L´Etivaz, Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Sessenais, lieu-dit (La Heutte, district de Courtelary, Jura bernois).
Formes patoises saix, scex, sex, etc. (prononcées sé),
siex, six, etc. issues de l´ancien français saxe, « rocher » :
Le Saix, De Saxo et De Sayo en 1149, Del Saix en
1180, Del Sais en 1187, Says en 1299-1369, De Sassio au
XIIIème siècle, Du Sex en 1410, Apud Saxum en 1467,
château et hameau (Péronnas, Bresse, Ain) ;
Saix de Vau, hameau
(Châtillon, vallée d´Aoste) ;
Saix Rouquin, lieu-dit (Cornettes de Bise, Chablais, Haute-Savoie) ;
Les Saix Blancs, forêt déclive
(Vallorcine, vallée de l´Eau Noire, Haute-Savoie) ;
Tête du Pré des Saix, sommet, 2118m (Grand Massif, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Au Scé, maison isolée en clairière, Pré du Scé, lieu-dit,
Côte du Scé, forêt déclive (Orvin, district de Courtelary, Jura bernois) ;
Le Scex que Plliau, en patois « le rocher qui pleut »
(Montreux, district de Vevey, Vaud) ;
Porte du Scex, anciennement Saix,
aussi Scé, ou Sex, château qui commandait le passage entre le Rhône
et un rocher, le Sex Boyat (Vouvry, district de Monthey, Valais) ;
Sex, hameau (Valtournenche, vallée d´Aoste) ;
Sex Blancs, lieu-dit en forêt (Evolène, district d´Hérens, Valais) ;
Sex Branlant, sommet (Chablais vaudois) ;
Sex d´Amont, Sex d´en Bas, Sex du Milieu,
par métonymie, maisons isolées
(Albeuve, Haut-Intyamon, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Pro du Sex,
maisons isolées en clairière (Ayent, district d´Hérens, Valais) ;
Sex Noir, sommet, 2731m (Arbaz et Savièse, district de Sion, Valais) ;
Sur le Sey, maison isolée en clairière (Mégevette, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Le Siaix, lieu-dit (Pomblière, Tarentaise, Savoie),
Rocher du Siaix, Forêt du Siaix, forêt déclive, et
Etroit du Siaix,
Détroit du Ciex en 1935, lieu-dit (Montgirod, Tarentaise, Savoie) ;
Sur le Siex, lieu-dit (Sergey, district d´Orbe, Vaud) ;
Gros Six,
chaînon, 2854m, et Pointe des Gros Six, sommet, 2873m (Bourg-Saint-Pierre, Combe de
l´A, Liddes, et Val Ferret, Orsières, district d´Entremont, Valais) ;
Six Blanc et Montagne du Six Blanc, pâturages
(Bagnes, district d´Entremont, Valais) ;
Six Noir, rocher (Bourg-Saint-Pierre, district d´Entremont, Valais) ;
Les Six Rouges, rochers (Bourg-Saint-Pierre, district d´Entremont, Valais) ;
Sixt, nom officiel Sixt-Fer-à-Cheval, Siz lors de la fondation
de l´abbaye en 1144, Syz en 1275, maintenant une commune et un village de la
vallée du Giffre (Samoëns, arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie) ;
Les Sixt, hameau (Saint-Jean-de-Sixt, Bornes-Aravis, Haute-Savoie).
Par féminisation :
La Saisiaz, maison isolée (Collonges-sous-Salève, Genevois, Haute-Savoie) ;
Les Saisies, village de vacances, Col des Saisies, 1633m
(Hauteluce, Beaufortain, Savoie), et Bois des Saisies, forêt,
Lac des Saisies, forêt (Queige, Beaufortain, Savoie).
Avec le suffixe -on :
Le Séchon, sommet rocheux, 1795m (Tanay, Vouvry, district de Monthey, Valais).
Patois jurassien sceut :
La Sceut, rupes de Zuc et Saxumen en 1210, Sut en
1239, Sceut en 1337, la roiche de Seuth en 1436, hameau
(Saint-Brais, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
La Sceut, maison isolée sous les falaises
(Sonvilier, district de Courtelary, Jura bernois) ;
Rière le Sceut, lieu-dit (Crémines, district de Moutier, Jura bernois) ;
Sceut Dessous et Sceut Dessus, hameaux, et Combe de Sceut,
Sur la Montagne de Sceut, lieux-dits (Glovelier, district de Delémont, Jura) ;
Le Seut, lieu-dit (Vermes, district de Delémont, Jura).
Voir aussi Cé,
Sasseneire.
-
Sacconges
- Hameau de la commune de Seynod (Annecy, Haute-Savoie), probablement un nom d´origine
burgonde issu d´un primitif *Sacconingos, « chez les Sacconingi », dérivé du nom
propre Sacco, voir Saconnex.
-
Sacé,
Sacenet,
Sâces,
Sâcy,
Sacy,
Sage,
Sageroux,
Sagi,
Sagis,
Salaise,
Salauroz,
Salaux,
Salay,
Saleire,
Saley,
Salin,
Salins,
Salive,
Sauce,
Sauces,
Sauceules,
Saucy,
Saudex,
Sauge,
Saugealets,
Saugealles,
Saugeau,
Saugeon,
Saugeons,
Saugers,
Sauges,
Sauget,
Saugette,
Saugettes,
Saugey,
Saugiat,
Saugiaz,
Saugière,
Saugit,
Saugy,
Saugys,
Saujalle,
Saulay,
Saulce,
Saulcy,
Saules,
Saulesses,
Saulgy,
Saulois,
Saulsaie,
Saussa,
Sauzey,
Sauzier,
Seuget,
Seujet,
Seujets,
Seulaz,
Souget,
Sougey,
Soujet,
Sujet
- Saule (Salix sp.), du francique *salha, vieil haut allemand
salaha, salcha, germanique *salhô, « saule, osier », qui a
évincé le latin salix et le gaulois salico-, tous dérivés de la racine
indo-européenne *salik-, elle-même probablement issue de la
racine *sal-, « gris ».
Noms collectifs : saulaie, saulnaie, saussaie, « endroit humide où poussent les saules ».
Français saule, « arbre qui croît ordinairement dans les prés et le long
des ruisseaux » :
Les Saules, lieu-dit (Coppet, district de Nyon, Vaud).
Avec le suffixe -esse :
Les Saulesses, forêt (Evolène, Val d´Hérens, Valais).
Avec le suffixe collectif se rapportant à la flore
-oi :
Le Puits de Saulois, lieu-dit en forêt (Margencel, Bas-Chablais, Haute-Savoie).
Ancien français sage, « saule » :
La Sage, La Sagi en 1211, probablement la Saugy en 1250,
village, et Torrent de la Sage, affluent de la Borgne
(Evolène, district d´Hérens, Valais) ;
Les Sages, hameau, peut aussi être un patronyme Sage
(Samoëns, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Le Sagi, lieu-dit en forêt
(Saint-Jean-d´Aulps, vallée de la Dranse, Haute-Savoie) ;
Les Sagis, maison isolée (Mont-Saxonnex, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -oux :
Montagne de Sageroux, pâturage, Lac de Sageroux
(Sixt-Fer-à-Cheval, Faucigny, Haute-Savoie), nom monté au Mont Sageroux, 2676m,
et au Col de Sageroux, 2407m, à la frontière franco-suisse.
Ancien français sauce, saulx, sausse, sauz, « saule » :
La Sauce, lieu-dit (Malleray, district de Moutier, Jura bernois) ;
Les Sauces, maisons isolées (Les Bois, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Côte des Sauces, forêt déclive (Saicourt, district de Moutier, Jura bernois).
Vieux français collectif saulce, « saussaie » :
La Saulce, hameau (Brides-les-Bains, Tarentaise, Savoie).
Noms collectifs formés avec les suffixes
-aie, -ay, -az, -y, vieux français
saussée, saulée, ancien français sauçaye, saullaye, saulsoie, sauzaye,
bas latin saucia, latin salicetum :
Le Saucy, hameau (Tramelan, district de Courtelary, Jura bernois) ;
Saulay, lieu-dit (Monthey, Valais) ;
La Saulsaie, ancien château, lycée agricole (Montluel, Dombes, Ain) ;
Saulcy, Sasis
en 1327, Sassy en 1411, commune et village (District de Delémont, Jura) ;
Le Sauzey, de Saliceto et
del Sauzei en 1259, Maison du Sauzey au XIVème siècle,
château et hameau (Bey, Bresse, Ain) ;
Fontanaz-Seulaz
(Gryon, district d´Aigle, Vaud).
Avec le suffixe collectif -ier, mais
Sauzier est aussi un patronyme de même origine :
Sauzier, lieu-dit en forêt (Les Houches, vallée de Chamonix, Haute-Savoie) ;
Le Sauzier, hameau (Crest-Voland, Val d´Arly, Savoie).
Avec les suffixes collectifs patois -a, -it :
La Saussa, hameau (Rougemont, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Le Saugit, lieu-dit en forêt (Vacheresse, Val d´Abondance, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -eule :
Les Sauceules, falaises rocheuses
(Vérossaz, district de Saint-Maurice, Valais).
Patois romand saudze, sauge, de l´ancien francoprovençal sauge,
« saule, osier » :
La Sauge, hameau (Ursy, district de la Glâne, Fribourg) ;
La Sauge, Saugia en 1271,
villa de la Saugi en 1272, hameau
(Saint-Benoît, Bugey, Ain) ;
Sauges, villa de Sauges en 1340
(Saint-Aubin-Sauges, district de Boudry, Neuchâtel) ;
Les Sauges, Salices en 1185, Sales en 1246, lieu-dit
(Le Landeron, district de Neuchâtel) ;
Les Sauges, lieu-dit, loco dicto en les Sauges en 1397
(Saint-Genis Pouilly, Pays de Gex, Ain) ;
Rez des Sauges,
hameau (La Chaux-du-Milieu, district du Locle, Neuchâtel).
Dérivés avec les suffixes collectifs
-ais, -ay, -et, -ette, -ey.
Sauget, Saugy peuvent être des patronymes de même étymologie :
Le Sauget, maison isolée, et
Bois du Sauget, forêt (Machilly, la Côte en Chablais, Haute-Savoie) ;
La Saugette, hameau (Avenches, district d´Avenches, Vaud) ;
La Saugette, La Saugettaz en 1691-1695, hameau
(Ornex, Pays de Gex, Ain) ;
Les Saugettes, Sougettes et Sousgectes en 1554,
Chauchy des Saugettes en 1808, lieu-dit
(Arnex-sur-Orbe, district d´Orbe, Vaud) ;
Le Saugey, maison isolée (Burtigny, district de Rolle, Vaud) ;
Le Saugy, forêt (Rue, district de la Glâne, Fribourg) ;
Les Saugy, maison isolée, patronyme
(Gruyères, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Les Saugys, maison isolée, probablement avec un patronyme Saugy
(Saint-Jean-de-Sixt, Bornes-Aravis, Haute-Savoie) ;
Le Saulgy, hameau, ancienne commune (Siviriez, district de la Glâne, Fribourg) ;
Les Seugets, hameau (Combloux, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Le Seujet, carriera dou Sougey en 1468, quartier (Ville de Genève) ;
Les Seujets, hameau (Mieussy, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Le Souget, Sougey en 1847, hameau
(Beaupont, Bresse, Ain) ;
Sougey, hameau (Samoëns, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Sougey, Sougel en 1410, de Sougeilo en 1492, hameau, et
Moulin du Sougey, maisons isolées (Montrevel-en-Bresse, Bresse, Ain) ;
Chemin du Soujet, d´un ancien lieu-dit au bord de l´Arve (Veyrier, Genève) ;
Mont Sujet, nom allemand Spitzberg, colline, 1382m
(Diesse et Lamboing, district de La Neuveville, Jura bernois).
Avec les suffixes collectifs -er, -ière :
Ruisseau des Saugers, affluent du Bon Nant
(Saint-Gervais-les-Bains, Val Montjoie, Haute-Savoie) ;
Les Saugières, bois (Corgémont, district de Courtelary, Jura bernois).
Patois vaudois saudzon, « petit saule », avec le suffixe
-on, ou du
patronyme Saugeon, de même origine :
En Saugeon, quartier (Villars-Sainte-Croix, district de Morges, Vaud) ;
Moille Saugeon, maison isolée
(Lausanne, Vaud) ;
Les Saugeons, lieu-dit (Orny, district de Cossonay, Vaud).
Avec les suffixes collectifs patois -at, -az :
La Saugiat, hameau
(Nevy-sur-Seille, Voiteur, arrondissement de Lons-le-Saunier, Jura) ;
Saugiaz, maisons isolées en clairière
(Saxel, la Côte en Chablais, Haute-Savoie).
Par mutation de g en d, avec le
suffixe collectif -ex :
Les Saudex, forêt déclive (Montreux, district de Vevey, Vaud).
Patois romand saudjalla, noms collectifs avec les suffixes diminutifs
-alle, -eau :
En Saugeau, maisons isolées (Arnex-sur-Nyon, district de Nyon, Vaud) ;
Les Saugealles, Sageleys en 1142, Sogelez en 1182,
Sageles et Sajales en 1184, Sougeles en 1199, Souzeles
au XIIème siècle, maison isolée (Le Jorat, Lausanne, Vaud) ;
La Saujalle, hameau (Lutry, district de Lavaux, Vaud).
Avec le suffixe diminutif -et :
Saugealets, lieu-dit en forêt (Chevaline, Pays de Faverges, Haute-Savoie).
Patois jurassien sâce, « saule » :
Es Sâces, maison isolée (Lajoux, district des Franches-Montagnes, Jura).
Avec le suffixe collectif -é :
En Sacé, lieu-dit (Bonfol, district de Porrentruy, Jura).
Avec les suffixes collectifs -et, -y :
Le Sacenet, lieu-dit (Rocourt, district de Porrentruy, Jura) ;
Sacy, forêt (Courgenay, district de Porrentruy, Jura) ;
En Sacy, lieu-dit (Courtételle, district de Delémont, Jura) ;
Le Sacy, lieu-dit (Courchapoix, district de Delémont, Jura) ;
Pâturage de Sâcy, lieu-dit (Courtételle, district de Delémont, Jura).
D´une racine probablement issue directement du francique *salha avec les
suffixes collectifs -ais, -ay, -et, -ey :
Salaise-sur-Sanne,
cella Salicibus au IXème
siècle, garda de Saliziis au XIIIème siècle,
parrochia Saligiarum au XVème siècle, commune et village du
Pays viennois (Roussillon, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Salay, hameau (Ferpècle, Val d´Hérens, Valais) ;
Le Saley, hameau (Les Tavernes, district d´Oron, Vaud).
Avec le suffixe collectif -eire :
La Saleire, lieu-dit (Ursy, district de la Glâne, Fribourg).
Autre dérivé :
Salauroz, hameau (Corsier-sur-Vevey, district de Vevey, Vaud).
Avec le suffixe -aux :
Les Salaux, lieu-dit (Fully, district de Martigny, Valais).
Avec le suffixe collectif -in, mais ces
toponymes peuvent aussi avoir le sens d´« endroit où l´on receuille du sel », du
latin sal, « sel, » ou de « replat de terrain », voir
Sala,
mais dans ce dernier cas les toponymes sont plutôt féminins :
Le Salin, lieu-dit (La Verrerie, district de la Veveyse, Fribourg) ;
Les Salins, lieu-dit en forêt (Courgenay, district de Porrentruy, Jura).
Avec le suffixe adjectival -ive0 :
La Salive, maison isolée (Chavannes-de-Bogis, district de Nyon, Vaud).
Voir aussi Moellesulaz,
Plansaules,
Saas.
-
Saconnex
- Nom dérivé du nom de domaine *Sakonacus d´un burgonde Sako, Sakko,
génitif Sakkonis, d´un ancien nom gothique *Sakja, « le
querelleur », issu du gothique et germanique *sakan, « lutter,
se quereller », nom formé avec le suffixe
-acus. Un lieu nommé de Seconiaco,
probablement Le Grand-Saconnex, est mentionné au début du XIIème siècle.
Saconnex, lieu-dit savoyard ;
Saconnex, maison isolée (Corbeyrier, district d´Aigle, Vaud) ;
Saconnex d´Arve Dessous et Saconnex d´Arve Dessus, Saconai en
1181, Sachonay ultra Alvam en 1262, Sacconay en 1302, Saconex
sur la Carte de Cassini, ancienne propriété d´un
de Saconay, hameaux (Plan-les-Ouates, Genève) ;
Le Grand-Saconnex, Sacunay en 1128, Saconai en 1215,
Saconay-lu-Grant en 1263, Sachonay-lu-Grant en 1297,
Cura de Saconay vers 1344, puis Saconney, commune et village (Genève) ;
Le Petit-Saconnex, Saconayus parvus au XIIème siècle,
Saconay-Lo-Petit en 1265, Sachonay-lu-Pitet en 1297, ancienne commune,
quartier (Ville de Genève).
Voir aussi Sacconges,
Saicourt.
-
Sadaz,
Sades,
Sadex,
Sadillon
- De l´ancien français sade, « agréable », latin sapidus,
« qui a du goût, savoureux ».
Ruisseau de Sadaz, affluent du Canal Oriental
(Essert-Pittet, district d´Yverdon, Vaud) ;
Les Plans Sades, Plançades sur la carte
Dufour, Plans Sadoz sur la carte
Siegfried, pâturage,
nom monté à la Pointe des Plans Sades, sommet, 2673m
(Bourg-Saint-Pierre, district d´Entremont, Valais) ;
Sadex, Sadai en 1154, lieu-dit (Prangins, district de Nyon, Vaud).
Double diminutif avec le suffixe
-illon :
Le Sadillon, lieu-dit (Dorénaz, district de Saint-Maurice, Valais).
-
Saffronneyre,
Safranière
- Safranière, lieu où l´on cultive le safran, pistils du crocus sativus, du latin
médiéval safranum, issu de l´arabe za´faran, « safran ».
La Saffronneyre, ancien lieu-dit (Sottens, district de Moudon, Vaud) ;
La Safranière, Safrenière en 1906, petit bois
(Oron-le-Châtel, district d´Oron, Vaud).
-
Safrière
- Endroit où l´on extrayait le safre, sorte de grès très tendre.
La Safrière, lieu-dit (Brot-Plamboz, district du Locle, Neuchâtel) ;
La Safrière, lieu-dit (Fontaines, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel).
-
Sage
- Pré à la Sage, alpage de la commune de Provence (District de
Grandson, Vaud), probablement pré d´une dame nommée Sage, patronyme répandu.
-
Sagioan,
Sagioan Damon
- Sagioan, nom patois de Tsa de Jean, et
Sagioan Damon,
nom patois de Tsa de Jean Damon, alpages, nommé Sargoiàn sur la
Carte IGC (Val Ferret, vallée d´Aoste).
-
Sagne,
Sagnes,
Sagneta,
Sagnettaz,
Sagnettes,
Sagneule,
Sagny,
Saignatte,
Saignattes,
Saigne,
Saignes,
Saigneules,
Saignolat,
Saignoles,
Saignolet,
Saignotte,
Sargnatte,
Sargneux,
Seignat,
Seigne,
Seignerets,
Seignes,
Seignolet
- Dans le Jura : marais, tourbière, prairie marécageuse, terme régional du haut Jura
sagne, saigne, « prairie recouverte d´eau croupissante, marais abondant en joncs »
[Pégorier]. Ces noms viendraient du roman
sanha, sainha, sayna, sana, bas latin sagna, saignia, saina, sania, latin
sanies, « sang corrompu, sanie, pus, fluide épais, liquide visqueux », ou selon
Michaud,
du gaulois *sagna, sania, « marais ». La sagne est aussi un des
noms communs d´une plante aquatique, la massette d´eau (Typha sp.), dont les
feuilles séchées servaient jadis à rempailler.
La Sagne, commune et village-rue (District de la Chaux-de-Fonds, Neuchâtel) ;
Ronde Sagne, supra Ronda Sagnye en 1339, Ronde Saigne en 1441,
lieu-dit (Bôle, district de Boudry, Neuchâtel) ;
Les Sagnes, lieu-dit (Concise, district de Grandson, Vaud) ;
Sagnes Baillod, Seigne de Boule en 1346, Saigne en 1441,
Sagnie de Boule et Sagnietta de Boule en 1530, Saigne Baillot en
1545, Saigne Bailliot en 1596, Saignes Baillot en 1600,
Sagnes Baillot en 1771, lieu-dit, avec un patronyme Baillod
(Bôle, district de Boudry, Neuchâtel) ;
Saigne aux Femmes, maisons isolées
(Le Noirmont, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Plain de Saigne, lieu-dit marécageux
(Montfaucon, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Les Saignes, maisons isolées
(Les Breuleux, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
La Seigne, pâturage, Chalet de la Seigne, alpage,
Ruisseau de la Seigne, affluent du torrent des Glaciers, nom monté à la
Montagne de la Seigne, pâturage déclive, au Col de la Seigne, 2516m,
et au Collet de la Seigne, 2713m
(Vallée des Glaciers, Les Chapieux, Savoie) ;
Les Seignes, quartier (Perrefitte, district de Moutier, Jura bernois).
Probables diminutifs de Seigne avec le suffixe
-et :
Seignerets-Dessous et Seignerets-Dessus, marais
(Vallorbe, district d´Orbe, Vaud).
Diminutifs avec le suffixe -ette :
Les Sagnettes, hameau (Boveresse, district du Val-de-Travers, Neuchâtel).
Avec les suffixes diminutif patois
-eta, -ettaz :
La Sagneta, alpage (Couvet, district du Val-de-Travers, Neuchâtel) ;
La Sagnettaz (Mont-la-Ville, district de Cossonay, Vaud).
Avec les suffixes diminutifs jurassiens
-at, -atte :
Lai Saignatte, lieu-dit (Les Pommerats, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Les Saignattes, hameau (Saint-Brais, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Sur la Sargnatte, lieu-dit (Saules, district de Moutier, Jura bernois) ;
Le Seignat, hameau (La Ferrière, district de Courtelary, Jura bernois).
Avec les suffixes diminutifs -eule, -ole :
Grande Sagneule, alpage (Montmollin, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel) ;
La Sagneule, lieu-dit (Monible, district de Moutier, Jura bernois) ;
Les Saigneules, lieu-dit (Prêles, district de la Neuveville, Jura bernois) ;
Les Saignoles, marais
(Les Planchettes, district de la Chaux-de-Fonds, Neuchâtel).
Avec le double suffixe diminutif -olet et
la forme jurassienne -olat :
Le Saignolat, maison isolée (Le Locle, Neuchâtel) ;
Le Saignolet, lieu-dit (La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel) ;
Le Seignolet, maison isolée, et Combe du Seignolet, lieu-dit en forêt
(Les Pommerats, district des Franches-Montagnes, Jura).
Avec le suffixe diminutif -otte ou
mot régional du Jura saignotte,
« achillée millefeuilles » :
La Saignotte, alpage
(Les Brenets, district du Locle, Neuchâtel).
Avec le suffixe diminutif -y :
Sagny, maisons isolées (Torny, district de la Glâne, Fribourg).
Avec le suffixe -eux :
Teppe des Sargneux, lieu-dit, mais comme
c´est le seulexemple de cette racine en dehors du Jura, il faut probablement y voir
une origine différente (Finhaut, district de Saint-Maurice, Valais).
Voir aussi Ceignes.
-
Saicourt
- Commune et village du district de Moutier (Jura bernois), Zacurt en 1262,
in villa de Zacort en 1277, Sacort en 1310, Sacourt en 1317,
in banno villae de Saccourt en 1335. Selon
Perrenot c´est un nom d´origine burgonde,
*Sacconis curtis,
dérivé du nom propre Sacco, voir Saconnex.
Haute Joux de Saicourt, forêt déclive
(Saicourt, district de Moutier, Jura bernois).
-
Saignelégier
- Commune et village jurassiens du district des Franches-Montagnes, Sagneléger en
1704, de saigne,
« marais », et d´un patronyme Légier, forme francisée de
l´anthroponyme germanique Leodegar, voir
Saint-Légier.
Le nom allemand de ce village, Sankt Leodegar peut faire penser que le nom
français actuel est une remotivation
de Saint-Légier, mais l´inverse est aussi possible.
-
Saigneroux
- Lieu-dit de la commune de Saint-Brais (District des Franches-Montagnes, Jura),
composé de Saigne
et de l´adjectif de couleur roux.
-
Saillain,
Saillet,
Saillon,
Sâla,
Salaires,
Salairons,
Salantin,
Salé,
Sâle,
Salenton,
Saler,
Salerin,
Saleron,
Salève,
Salirod,
Salla,
Sallaz,
Salliaousa,
Sallière,
Sallieuce
- Saillant, hauteur formant saillie, promontoire rocheux. Latin salire, saliens,
« sauter, sortir, jaillir », racine indo-européenne *sel-, « sauter ».
Mot régional sallaz, « rocher, pente d´éboulis, pointement »
[Pégorier] :
Mont Sâla, Salla en 1208, Mont Sallaz en 1906, sommet, 1511m
(Jura vaudois, Arzier, district de Nyon, Vaud) ;
Salé, alpage (Châtillon, vallée d´Aoste) ;
Becca de Salé, 3107m
(Torgnon et Valtournenche, vallée d´Aoste) ;
La Sâle, sommet, 3646m, et Glacier de la Sâle
(Fionnay, Bagnes, district d´Entremont, Valais) ;
Rière Sâle, lieu-dit (Corban, district de Delémont, Jura) ;
Les Sâles, maisons isolées (Begnins, district de Nyon, Vaud) ;
Rochers de la Salla, 2217m (Chaîne des Aravis, Haute-Savoie) ;
Tête de la Sallaz, 2026m, dont le sommet est arrondi
(Massif des Aravis, Nancy-sur-Cluses, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe diminutif -et :
Le Saillet, lieu-dit en forêt (Gruffy, Albanais, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -on :
Saillon, vico Saliene en 1131,
Sallun en 1200, Sallon en 1223, commune et village
(District de Martigny, Valais).
Dérivés avec les suffixes collectifs
-aire, -ère :
Les Salaires, sommet, 2171m (L´Etivaz, Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
La Tour Sallière, Turris Salliet en 1438, Tour Saillet en
1780, sommet, 3220m, Col de la Tour Sallière, 2830m, et
Glaciers de la Tour Sallière
(Evionnaz et Salvan, district de Saint-Maurice, Valais).
Avec le suffixe -on :
Forêt des Salairons, lieu-dit (Collonges, district de Saint-Maurice, Valais).
Probablement une forme valdôtaine :
Mont de Saler, 2314m (Ayas, vallée d´Aoste).
Avec le suffixe -on :
Mont Saleron, 2823m (Torgnon et Valtournenche, vallée d´Aoste).
Avec le suffixe -in :
Salerin, alpage au pied du Mont de Saler (Ayas, vallée d´Aoste).
Avec le suffixe valdôtain -od :
Salirod anciennement Salyro, Salleyro, Saleiro,
Salero, Salerò, hameau, (Saint-Vincent, vallée d´Aoste).
Probablement du nom ancien français saillant, « hauteur » :
Le Saillain, lieu-dit en forêt (Vouvry, district de Monthey, Valais).
Avec le suffixe diminutif -in :
Le Salantin, pâturage (Evionnaz, district de Saint-Maurice, Valais),
nom monté à la Dent du Salantin, sommet, 2482m
(Evionnaz et Salvan, district de Saint-Maurice, Valais).
Avec le suffixe -on :
Prés de Salenton, Salensus en 1264, pâturage perché, nom monté à
l´Aiguille de Salenton, 2671m, et au Col de Salenton, 2526m
(Aiguilles Rouges, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -euce :
Sallieuce, lieu-dit déclive en montagne (Samoëns, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -ousa, forme patoise de
-ouse :
La Salliaousa, 3328m, et
Col de Salliaousa, 3203m (Ollomont et Etroubles, vallée d´Aoste).
Autres dérivés :
Le Salève, monte Seleuco au IVème siècle,
Salevus mons au XIIème siècle, montis de Salevu en 1302,
chaînon formé du Grand Salève, 1375m, et du Petit Salève, 899m (Genevois,
Haute-Savoie), et Bois Salève, anciennement
Maison Forte de Cymont,
attestée dès 1304, dès 1873 pensionnat des Soeurs des Fidèles Compagnes de Jésus, enfin
orphlinat puis maison de vacances de la SNCF au pied du Petit Salève
(Etrembières, Annemasse, Haute-Savoie).
-
Saille
- Lieu-dit de la commune de Leytron (District de Martigny, Valais), probablement une
déformation de Chaille, la
configuration du lieu ne permettant pas un rapprochement avec
Saillon.
Nom monté à la Frête de Saille
(Bex, district d´Aigle, Vaud, et Ovronnaz, Leytron, district de Martigny, Valais).
-
Saint-Agnan,
Saint-Agnin-sur-Bion
- D´après saint Aignan, né à Vienne (France) en 358, évêque d'Orléans, dont il réconforta
les habitants pendant le siège de cette ville par Attila en 451, mort en 453, ou d´après
saint Agnan, évêque de Besançon, mort vers 374. Nom issu du latin Anianus, dérivé
du nom de la rivière des Sabins Anio, affluent du Tibre.
Saint-Agnan, hameau (Concise, district de Grandson, Vaud) ;
Saint-Agnin-sur-Bion, capellanusde Sancto Aignino au
XIVème siècle, Saint-Agnin jusqu´en 1950, commune et village du Pays
viennois, sur le Bion
(Saint-Jean-de-Bournay, arrondissement de Vienne, Isère).
-
Saint-Alban,
Saint-Alban-de-Montbel,
Saint-Alban-de-Roche,
Saint-Alban-des-Hurtières,
Saint-Alban-des-Villards,
Saint-Alban-du-Rhône,
Saint-Alban les Vignes,
Saint-Alban-Leysse
- Localités nommées d´après saint Alban, originaire de Vérulam, près de Londres,
converti par un missionnaire recherché par la police, il se livra à sa place et mourut
martyr en 287. Nom issu du latin albus, « blanc », ou
albanus, « albain, d´Albe » ou « albanais, d´Albanie ».
Saint-Alban, Sanctus Albanus en 1144, Sainct Alban en 1613,
Alban-sur-Cerdon en 1793, commune du Haut-Bugey
(Poncin, arrondissement de Nantua, Ain) ;
Saint-Alban-de-Montbel, commune et village de l´Avant-Pays savoyard
(Arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Alban-de-Roche, parrochia de Sancto Albano au XIIème
siècle, Saint-Alba de Roches au XVIème siècle, commune et village
(Bourgoin-Jallieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Alban-des-Hurtières, anciennement Saint-Alban-d´Hurtières,
commune et village de Basse-Maurienne
(Aiguebelle, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Alban-des-Villards, commune et village de la vallée des Villards
(La Chambre, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Alban-du-Rhône, secus Rhodanum in parrochia Sancti Albani au
Xème siècle, Saint-Albain-de-Rosne au XVIème siècle,
Sanctus Albanus Rodani au XVème siècle, commune et village du Pays
viennois (Roussillon, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Alban les Vignes, regio Sancti Albani subtus Viennam au
XIème siècle, Sanctus Albanus Vinearum au XVème siècle,
lieu-dit (Vienne, Pays viennois, Isère) ;
Saint-Alban-Leysse, S. Albanus en 1488, Saint-Alban
jusqu´en 1946, commune et village (Arrondissement de Chambéry, Savoie).
-
Saint-Albin-de-Vaulserre,
Saint-Aubin
- Saint Albin ou Saint Aubin, né à Languidic, en Bretagne, en 468, évêque d´Angers en 529,
mort en 550. Nom issu du latin albus, « blanc ».
Saint-Albin-de-Vaulserre, ecclesia de Sancto Albino au
XIIème siècle, village et commune de la Vallée du Guiers, voir
Vaulserre
(Le Pont-de-Beauvoisin, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Aubin, Sanctus Albinus en Willie en 1228, nom allemand
Sankt Albin, commune et village (District de la Broye, Fribourg) ;
Pâquier de Saint-Aubin, lieu-dit
(Domdidier, district de la Broye, Fribourg) ;
Saint-Aubin, Sancti Albini en 1176, village
(Saint-Aubin-Sauges, district de Boudry, Neuchâtel) ;
Saint-Aubin, hameau, ancienne seigneurerie (Béréziat, Bresse, Ain).
-
Saint-Amand
- Du nom d´Amand, né vers 600 près de Nantes, moine et voyageur, fondateur de plusieurs
monastères et d´une abbaye bénédictine à Nantua en 671, mort en 679. Du latin
amandus, « aimable ».
Saint-Amand, fontaine (Nantua, Haut-Bugey, Ain) ;
Saint-Amand, lieu-dit (Charix, Haut-Bugey, Ain).
-
Saint-Amour
- Du nom d´un évêque de Besançon vénéré comme martyr. Du nom latin amor, « amour ».
Saint-Amour, canton, commune et village
(Arrondissement de Lons-le-Saunier, Jura) ;
Saint-Amour, maisons isolées (Savigny, district de Lavaux, Vaud).
-
Saint-Andéol
- Du nom d´un sous-diacre de Smyrne, envoyé en Gaule par saint Polycarpe, apôtre du
Vivarais, martyrisé à Bergoïata, devenu Bourg-Saint-Andéol, au IIème/IIIème siècle.
Nom issu du grec Andeolus.
Saint-Andéol, ecclesia Sancti Andeoli au XIVème siècle,
Saint-Andéol-en-Trièves au XVIIIème siècle, commune et village du
Trièves (Monestier-de-Clermont, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-André,
Saint-André-de-Bâgé,
Saint-André-de-Boëge,
Saint-André-de-Corcy,
Saint-André-d´Huiriat,
Saint-André-en-Royans,
Saint-André-le-Bouchoux,
Saint-André-le-Gaz,
Saint-André-sur-Vieux-Jonc,
Saint-André-Val-de-Fier
- Nom porté par un des apôtres, crucifié en 64 à Patras, et plusieurs autres saints,
issu du grec andreas, « viril ».
Saint-André, commune et village de la Maurienne
(Arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-André,
Castrum Sancti Andreae en 1188,
Castrum de Sancto Andrea in Reversomonte en 1250, Saint Andre sur Suran
en 1650, Saint André de Revermont au XVIIIème siècle,
Saint André de Roche en 1887, hameau (Neuville-sur-Ain, Bresse, Ain) ;
Saint-André-de-Bâgé, anciennement
Odremar,
ecclesia Sancti Andree en 937-962,
ecclesia que est in honore Sancti Andree in villa Odremari locata vers 1003,
In nundicis Sancti Andreae Baugiaei en 1271, commune et village de la Bresse
(Bâgé-le-Châtel, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-André-de-Boëge, Saint-André jusqu´en 1935, commune et village
de la Vallée Verte (Boëge, arrondissement de Thonon-les-Bains, Haute-Savoie) ;
Saint-André-de-Corcy,
Castrum Corsiacum en 1095,
villa Sancti Andreae de Corzeio en 1186,
voir Corsy, commune et village de la Dombes
(Reyrieux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-André-d´Huiriat, commune et village de la Bresse, primitivement
Huiriat, Capella que est in honore Sancti Andreae ad Ureacum en 917,
Saint Andre d´Uirie en 1241, d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine
*Uriacum, dérivé avec
le suffixe -acum du
nom propre Urius « celui qui donne un vent favorable (épithète de Jupiter) »
(Pont-de-Veyle, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-André-en-Royans, ecclesia Sancti Andree au XIème
siècle, commune et village du Royans (Pont-en-Royans, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-André-le-Bouchoux, W. de Sancto Andrea en 1103-1104,
Sanctus Andreas li Boschos en 1250, Sancti Andreae Nemorosi en 1272,
commune et village de la Dombes
(Châtillon-sur-Chalaronne, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-André-le-Gaz,
cappela Sancto Andrea au XIIème siècle,
parrochia Sancto Andrea de Palude au XIVème siècle, puis
Sancto Andrea de Vado, devenu Saint-André-le-Gua, commune et village de
la vallée du Guiers (Pont-de-Beauvoisin, arrondissement de La Tour du Pin, Isère) ;
Saint-André-sur-Vieux-Jonc,
Parochia Sancti Andreae lo Panous en 1272, Sanctus Andreas Panosus vers
1325, avec le latin panosus, « nutritif », Saint-André-le-Panoux jusqu´en
1902, commune et village de la Bresse (Péronnas, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-André-Val-de-Fier, Cura de Si Andree vers 1344,
Saint-André de 1792 à 1816, Saint-André-de-Rumilly de 1850 à 1907,
ancienne commune et village
(Val-de-Fier, Rumilly, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie).
Voir aussi La Côte-Saint-André.
-
Saint-Ange
- Du nom de saint Ange, religieux du Mont-Carmel né en 1185 à Jérusalem, il se rendit à
Rome en 1218, prêcha en Sicile et fut assassiné à Licata en 1225. Nom issu du grec
aggelos, « messager de Dieu » et du latin angelus, « ange ».
Saint-Ange, hameau (Reignier, Genevois, Haute-Savoie) ;
Saint-Ange, prioratus Sancti Angeli au XIVème siècle,
hameau, et Plateau Saint-Ange, lieu-dit
(Varces-Allières-et-Risset, Pays grenoblois, Isère).
-
Saint-Anthelme
- Du nom de saint Anthelme, né en 1107 à Chignin, près de Chambéry, septième prieur de la
Grande Chartreuse, évêque de Belley en 1163 puis Prince du Saint-Empire, mort en 1178 à
l´abbaye de la Chartreuse. Nom issu de l´anthroponyme germanique *Andhelm,
germanique andia, « pointe [de l´épée] »,
et *helma, ancien haut allemand helm, « casque ».
Chapelle Saint-Anthelme (La Ravoire, Chambéry, Savoie).
-
Saint-Antoine,
Saint-Antoine-l´Abbaye
- Du nom d´un ermite né en 251 à Qeman, en Haute Egypte, mort en 356. Du latin
antonius, « inestimable ».
Saint-Antoine, nom allemand Sankt Antoni, commune et village
(District de la Singine, Fribourg) ;
Saint-Antoine, hameau (Passy, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saint-Antoine, écart (Reyssouze, Bresse, Ain) ;
Saint-Antoine-l´Abbaye, ecclesia Sancti Antoni et
Sancti Antoni de Mota au XIIème siècle, Saint-Antoine
jusqu´en 1991, commune et village du Chambaran
(Saint-Marcellin, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Appolinard
- Commune et village du Chambaran (Saint-Marcellin, arrondissement de Grenoble, Isère),
terra Sancti Apollinaris au Xème siècle,
in villa ad Sanctum Apollinare et
Sanctus Apollinaris in Baisino au XIème siècle, d´après saint
Apollinaire, compagnon de saint Pierre, premier évêque de Ravenne, mort martyrisé vers
200. Nom latin Apollinarius (voué à Apollon).
-
Saint-Arey
- Commune et village de la Matheysine (La Mure, arrondissement de Grenoble, Isère),
ecclesia Sancti Arigii au XIème siècle, Sancti Herey,
Sancti Herei et Sanctus Herigius au XIIIème siècle,
Sanctus Arigius in Valle Savelli et Sanctus Aurigius au
XIVème siècle, d´après saint Arigius, évêque de Lyon au VIIIème
siècle.
-
Saint-Aupre,
Saint-Avre
- Villages nommés d´après saint Aper, nom francisé en saint Avre, premier prêtre de
La Terrasse, diocèse de Grenoble, au VIIème siècle. Il se retira pour vivre en
ermite à La Chambre, diocèse de Saint-Jean-de-Maurienne. Son nom
aper signifie « sanglier » en latin.
Saint-Aupre, ecclesia Sancti Aupri vers 1100,
parrochia Sancti Apri et parrochia Sancti Auro au XIVème
siècle, commune et village du Pays voironnais (Voiron, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Avre, commune et village de la Basse-Maurienne
(La Chambre, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie).
-
Saint-Baldoph
- Commune et village (Arrondissement de Chambéry, Savoie), S. Badulphus en
1488, anciennement Saint-Bardoph et Saint Bardot, d´après saint
Baldulfus, abbé d´Ainay, à Lyon. Nom issu du germanique *balda,
« audacieux, fort » et *vulfa, « [qui a le courage du] loup ».
-
Saint-Barthélemy,
Saint-Barthélémy,
Saint-Barthélemy-de-Séchilienne
- Du nom de l´apôtre Barthélemy ou Bartolomé, mort vers l´an 71. Nom issu de l´hébreu
Bar Talmai, « fils de Talmaï ».
Saint-Barthélemy, capellam sancti Bartholomei en 1265, autrefois
Goumoëns-le-Châtel, commune et village
(District d´Echallens, Vaud) ;
Saint-Barthélemy, ecclesia Sancti Bartholomei Gabusie au
XIIIème, ecclesia Sancti Bartholomei Gabusue au XVème
siècle, Saint-Barthélemy Gabusie au XVIème siècle,
Saint-Barthélemy de Gabuse, Saint-Barthélemy d´Ayguebuse et
Saint-Barthélemy d´Aigabuse au XVIIIème siècle, commune et village de
la Bièvre (Beaurepaire, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Barthélémy, alpage (Cleuson, Nendaz, district de Conthey, Valais) ;
Saint-Barthélemy, chapelle (Arolla, Evolène, district d´Hérens, Valais) ;
Saint-Barthélemy, alpage, probablement nommé ainsi parce que le bétail y montait
le 24 août, jour de la Saint-Barthélemy (Val des Dix, Valais) ;
Saint-Barthélemy, hameau (Saint-Julien-Montdenis, Maurienne, Savoie) ;
Torrent de Saint-Barthélemy, dans la Vallée de Saint-Barthélemy, affluent
de la Doire Baltée, nom monté au Col de Saint-Barthélemy, 2645m
(Nus, Quart et Valpelline, vallée d´Aoste) ;
Torrent de Saint-Barthélemy, cours d´eau affluent de la rive gauche du Rhône,
torrens de Marre et torrens de Matre en 1281, la Mare en 1736
(Evionnaz et Mex, district de Saint-Maurice, Valais) ;
Saint-Barthélemy-de-Séchilienne,
cappela Sancti Bartholomei loci de Sechilina au XVème siècle,
commune et village du Pays grenoblois (Vizille, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Baudille-de-la-Tour,
Saint-Baudille-et-Pipet,
Saint-Bois,
Saint-Bueil
- D´après saint Baudile, né à Orléans, évangélisa avec son épouse la Gaule méridionale,
au IIème ou IIIème siècle, martyr à Nîmes en voulant prêcher pendant
une fête païenne. Nom issu de l´anthroponyme germanique Baldhild, composé de
l´ancien haut allemand bald, « audacieux » et hild, « combat », latinisé en
Baudelius.
Saint-Baudille-de-la-Tour, Sainbel et
parrochia Sancti Baudelii au XIIIème siècle, Saint Buel et
Sambuel au XIVème siècle, Sanbull sans date, commune et
village de L´Isle-Crémieu (Crémieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Baudille-et-Pipet, ecclesia Sancti Baudilii au
XIIIème siècle, commune et village du Trièves
(Mens, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Bois, Ecclesia Sancti Baudelii et Sanctus Baldelius
vers 1100, Ecclesia Sancti Baudilli seu Bauderii, vulgo S. Boy vers 1400,
Sanctus Baudillius en 1429, Sainct Buet et Sainct Boy en 1577,
plus tard Saint-Boys, commune et village du Bugey (Arrondissement de Belley, Ain) ;
Saint-Bueil, ecclesia Sancti Baudelli au XIIème siècle,
Saint Buel et Saint Beuil au XVIIIème siècle,
commune et village de la Valdaine
(Saint-Geoire-en-Valdaine, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère).
-
Saint-Bénigne
- Commune de la Bresse (Pont-de-Vaux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain),
Sanctus Benignus en 1059, du nom de l´apôtre de la Bourgogne, né à Smyrne et mort
martyr vers 179. Du latin benedictus, « bénit ».
-
Saint-Benoît
- Du nom de Benoît de Nursie, né en 480, mort au Mont-Cassin en 547, créateur en 529 de
la règle monastique devenue celle de l´ordre des Bénédictins. Du latin benedictus,
« bénit ».
Saint-Benoît, De Sancto Benedicto vers 860, ancien nom
Saint-Benoît-de-Cessieu, commune et village du Bugey
(Lhuis, arrondissement de Belley, Ain) ;
Montagne de Saint-Benoît, 786m (Saint-Bois, Bugey, Ain) ;
Torrent Saint-Benoît, affluent de l´Arc
(Freney, Modane, Maurienne, Savoie).
-
Saint Bernard,
Saint-Bernard
- D´après saint Bernard d´Aoste, appelé par tradition saint Bernard de
Menthon, né en 923,
vicaire général de l´évêque d´Aoste, mort en 1008 à Novare, qui fonda à ces cols des
hospices destinés aux pèlerins. Nom germanique *Bernhard, « fort comme
l´ours », du germanique beran, « ours », proto-germanique
*beron, « le brun », et *hardu, « fort ».
Saint-Bernard, Sanctus Bernardus en 1243,
Sanctus Bernerdus de Ansa en 1290, Saint Bernart d´Anse en 1351, commune
et village de la Dombes (Trévoux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Bernard, ecclesia Sancti Bernardi au XIème siècle,
commune du Grésivaudan (Le Touvet, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Col du Grand Saint-Bernard, 2469m, nom latin Summus poeninus
[Tite-Live], per Montem Jovis en 773, du
nom d´un dieu local assimilé à Jupiter Optimus Maximus, d´où le nom de
Mons Iovis, Mons Iovis Poenini, devenu en français Montjeu en
1282, ultra colonnam Jovis en 1324, puis Montjou, et Mont Joux
avec un x parasite, Mont du Diable lors de l´occupation sarrasine,
Hospital des Saints Nicolas et Bernard
après 1040, Mont Saint-Bernard attesté dès le XIIIème siècle
(Val d´Entremont, Valais), nom descendu à Bourg Saint Bernard, lieu-dit récent ;
Col du Petit Saint-Bernard, 2188m, anciennement Colonne-Joux
(Tarentaise, Savoie).
Voir aussi
Menthon-Saint-Bernard.
-
Saint-Béron
- Commune et village de la vallée du Guiers (Arrondissement de Chambéry, Savoie), nommée
d´après saint Bègne ou Bénigne, né à Smyrne, envoyé par saint Polycarpe en Gaule, apôtre de
la Bourgogne, martyr vers 179. Son nom dérive du latin benedictus, « bénit ».
-
Saint-Blaise,
Saint-Blaise-aux-Liens,
Saint-Blaise-de-Pierre-Châtel,
Saint-Blaise-du-Buis
- Du nom de saint Blaise, évêque de Sébaste, en Arménie (aujourd´hui Sivas, en Turquie),
mort martyrisé en 316. Nom latin Blasius issu de blaesus, « bègue ».
Saint-Blaise, Arins en 1011, Sanctus Blasus en 1209,
Sanctus Blasius en 1228, nom allemand Sankt Blasien
(District de Neuchâtel) ;
Saint-Blaise, Saint-Blaise-le-Clerc au XIXème siècle,
commune et village du Genevois, où se trouvait l´église de
Saint-Blaise-aux-Liens, Ecclesiam sancti Blasii in Vinculis en 1019
(Cruseilles, arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois, Haute-Savoie) ;
Saint-Blaise, hameau (Saint-Etienne-sur-Chalaronne, Dombes, Ain) ;
Saint-Blaise-de-Pierre-Châtel,
Ecclesia Sancti Blasii Petrae Castri
vers 1400, Parroisse de Sainct Blays Pierre Chastel en 1579, hameau
(Virignin, Bugey, Ain) ;
Saint-Blaise-du-Buis, commune et village du Pays voironnais
(Rives, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Bonnet,
Saint-Bonnet-de-Chavagne,
Saint-Bon-Tarentaise
- De saint Bonitus, né en Auvergne, évêque de Clermont en 689, mort à Lyon.
Du latin bonus, « bon, bienveillant ».
Saint-Bonnet, Sancto Boneto en 1335, hameau
(Dully, district de Rolle, Vaud) ;
Saint-Bonnet, Sanctus Bonitus au XIIème siècle, hameau
(Roche, Pays viennois, Isère) ;
Saint-Bonnet-de-Chavagne, parrochia Sancti Bonneti au
XIIème siècle, Sanctus Bonetus de Chavignes au XIVème
siècle, commune et village de Chambaran
(Saint-Marcellin, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Bon-Tarentaise, Saint-Bon jusqu´au 24 avril 1941, commune et
village de la Tarentaise (Bozel, arrondissement d´Albertville, Savoie).
Avec le patronyme Saint-Bonnet :
Les Saint-Bonnet, hameau (Novalaise, Avant-Pays savoyard, Savoie).
-
Saint-Brais
- Commune et village jurassiens du district des Franches-Montagnes, ancien nom romain
Planei, nom allemand Sankt Brix et Sem Bris en 1275,
Sanctus Briccius en 1302, Saint-Brey en 1316, Sanctus Brictius
en 1329, de Sancto Brixio en 1380, du nom latin Sanctus Brixius de saint
Brice, compagnon de saint Imier au VIIème siècle, qui
aurait christianisé le Val-de-Ruz. Nom issu du latin brictius, dérivé du gaulois
brigo-, « force, vigueur », ou brith, « bigarré ».
-
Saint-Bruno
- Du nom de saint Bruno, né à Cologne vers 1035. Il fonda l´ordre des Chartreux en 1084 et
mourut en Calabre en 1101. Du germanique *brûna, « sombre » ou latin
brunus, « brun ».
Saint-Bruno, chapelle (Bellevaux, Chablais, Haute-Savoie) ;
Saint-Bruno, hameau (Le Reposoir, Bornes-Aravis, Haute-Savoie).
-
Saint-Cassien,
Saint-Cassin
- Probablement nommée d´après saint Cassien, évêque d´Autun. Nom latin
Cassianus, dérivé avec le suffixe -anus
du gentilice Cassius.
Saint-Cassien, parrochia Sancti Cassini au XVème siècle,
commune et village du Pays voironnais (Rives, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Cassin,
castrum beati Cassiani en 1016,
S. Cassinus en 1488, commune et village (Arrondissement de Chambéry, Savoie).
-
Saint-Cergue,
Saint-Cergues,
Saint-Cyr,
Saint-Cyr-sur-Menthon
- Ces nom viennent de saint Cyrice, deux martyrs du IVème siècle, dont un
enfant martyrisé en Cilicie. Nom latin Ciricus, Cyricus issu du grec
kyrikos, « appartenant au seigneur ».
Saint-Cergue, ecclesiam Sancti-Cyrici en 1110, Sanctus Cyricus
en 1228, Cura Si Cerici vers 1344, Saint-Cergues au
XIXème
siècle [Martignier], aussi cura S. Surgii,
S. Cirici [Régeste Genevois],
commune et village (District de Nyon, Vaud) ;
La Saint-Cergue, maison d´alpage (Saint-Cergue, district de Nyon, Vaud) ;
Saint-Cergues, Pistilinge jusqu´au XVIIème siècle,
in villa Pistilingionis en 1113,
Cura S. Ciricii en 1113, Cura Si Cirici vers 1344,
commune et village de la Côte en Chablais
(Annemasse-Nord, arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois, Haute-Savoie) ;
Saint-Cyr, Sanctus Ciricus en 1136, Saint Cyre en 1612,
village et ancienne commune (Relevant, Dombes, Ain) ;
Saint-Cyr-sur-Menthon, Ecclesia que est in honore Sancti Cirici en
994-995, Sanctus Cyricus vers 1350, Saint Cyre et Saint Syr vers
1639, commune et village de la Bresse
(Pont-de-Veyle, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Saint-Champ
- Village de la commune de Saint-Champ ou Saint-Champ-Chatonod dans le Bugey
(Arrondissement de Belley, Ain), S. Campi en 1168, Apud Sanctum Campum
et Senchamp en 1346. Latin campus, « camp, place ». Ce nom pourrait avoir
désigné un cimetière.
-
Saint-Charles
- Nom de plusieurs saints, dont l´un est le patron de la Belgique.
Saint-Charles, maison isolée (Le Reposoir, Bornes-Aravis, Haute-Savoie).
-
Saint-Chef
- Commune et village des Balmes Dauphinoises (Bourgoin-Jallieu, arrondissement de la
Tour-du-Pin, Isère), Sancte Marie Sanctique Teuderii confessoris au
IXème siècle, abbatia Sancti Theuderii au XIème siècle,
abbas Sancti Theuderici au XIIIème siècle, Sanctus Theodorus
et Saint Chier au XIVème siècle, Saint Chief au
XVème siècle, Saint-Theudère, vulgo de Saint-Chef au
XVIIIème siècle, d´une abbaye fondée au VIème siècle par saint
Theudère, né à Arcisse, hameau de la commune de Saint-Chef, puis moine à Vienne, mort
vers 575. Du grec theodoros, « don de Dieu », de theos, « dieu », et
doros, « don ». Le nom Theuderius a évolué en *Theiér, *Thier,
Chier, *Cher, *Ché, qui a donné Chief, probablement par
attraction de chef, « tête », peut-être par la
présence de crânes parmi les reliques de l´abbaye.
-
Saint-Christ
- D´après Jésus Christ. Latin Christus, du grec khristos, « oint ».
Saint-Christ, maison isolée (Coligny, Bresse, Ain) ;
Saint-Christ, maison isolée (Reventin-Vaugris, Pays viennois, Isère).
-
Saint-Christophe,
Saint-Christophe-en-Oisans,
Saint-Christophe-la-Grotte,
Saint-Christophe-sur-Guiers
- Localités nommées d´après saint Christophe de Lycie, né en Syrie, païen, converti par
saint Babylas d´Antioche, martyrisé en Lycie, sous Dèce, vers 250. Il est représenté
portant Jésus sur son dos pour lui faire traverser une rivière. Latin
christophorus, du grec christophoros, « qui porte le Christ ».
Saint-Christophe, Sanctus Christophorus en 1228, village disparu
(Aclens, district de Morges, Vaud) ;
Saint-Christophe, Sanctus Christophorus en 1177,
S. Christophle en 1619, hameau (Champvent, district d´Yverdon, Vaud) ;
Saint-Christophe, chapelle (La Sage, Evolène, district d´Hérens, Valais) ;
Saint-Christophe, commune de la Chartreuse
(Les Echelles, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Christophe, Ecclesia Sancti Christophori en 1183,
Sanctus Christoforus en 1295,
In parrochia de Salmoya et Sancti Christophori et Margarita de Salmoya
en 1299-1369, Saint Christophle en Dombes en 1655, hameau (Relevant, Dombes, Ain) ;
Saint-Christophe-en-Oisans, capella Sancti Christofori in Oysencio au
XIIème siècle, Saint-Christophe jusqu´en 1955, commune et village de
l´Oisans (Le Bourg-d´Oisans, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Christophe-la-Grotte, commune et village de la vallée du Guiers
(Les Echelles, arrondissement de Chambéry, Haute-Savoie) ;
Saint-Christophe-sur-Guiers, Sancti Christophori au XUème
siècle, Sancti Christophori de Scalis au XIIème siècle,
Entre-Deux-Guiers-le-Haut au XVIIIème siècle, puis
Saint-Christophe Entre-Deux-Guiers, commune et village de la Chartreuse
(Saint-Laurent-du-Pont, arrondissement de Grenoble, Isère).
Voir aussi
Bourg-Saint-Christophe,
Villard-Saint-Christophe.
-
Saint-Cierges
- Commune et village vaudois du district de Moudon, S. Cereus, S. Sergius en 1154,
S. Ciriaco en 1166, Sanctus Cyriacus et Seint Cierie en 1227,
Senz Cirio en 1261. L´église dédiée à saint Cyriaque est mentionnée en 1150.
Ce nom, porté par plusieurs saints, est issu du grec kyriakos, « appartenant au
Seigneur ».
-
Saint-Clair,
Saint-Clair-de-la-Tour,
Saint-Clair-du-Rhône,
Saint-Clair-sur-Galaure
- Nom de plusieurs saints ; il s´agit ici certainement de Clair du Dauphiné, né à
Saint-Clair-du-Rhône, moine de Saint-Ferréol, puis abbé de Saint-Marcel de Vienne, mort
vers 660.
Saint-Clair, hameau, et Pont Saint-Clair, sur le Fier
(Dingy-Saint-Clair, Bornes, Haute-Savoie) ;
Saint-Clair, maison isolée (La Rochette, Val Gelon, Savoie) ;
Lac de Saint-Clair (Détrier, Val Gelon, Savoie) ;
Saint-Clair-de-la-Tour, ecclesia Sancti Clari de Turre au
XIIIème siècle, Saint-Clert au XVème siècle, village et
commune (Arrondissement de La Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Clair-du-Rhône,
villa Sancti Clari au XIIème
siècle, Sanctus Clarius au XIIIème siècle,
Sanctus Clarus prope Rodanum au XIVème siècle, Saint Clars
au XVème siècle, Saint-Clair près Coindrieu au XVIIIème
siècle, Saint-Clair-de-Roussillon au XIXème siècle, puis
Saint-Clair, commune et village du Pays viennois
(Roussillon, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Clair-sur-Galaure, parrochia de Sancto Claro et
parrochia de Sancto Claro prope Serram au XIVème siècle,
Sancto Claro de comba Galabri au XVème siècle,
Saint Clare de Montfalcon au XVIème siècle,
commune et village du Chambaran (Roybon, arrondissement de Grenoble, Isère).
Voir aussi Dingy-Saint-Clair.
-
Saint-Claude
Saint-Claude, ville du département du Jura, nommée
Condat avant 510,
puis
Saint-Oyend-de-Joux jusqu´au
XIIème siècle, rebaptisée d´après un de leurs abbés mort au VIIème
siècle, Claude, après l´avoir exhumé et constaté que son corps était resté intact ;
Saint-Claude, hameau (Bossonnens, district de la Veveyse, Fribourg) ;
Saint-Claude, fermes (Cruzilles-lès-Mépillat, Bresse, Ain) ;
Saint-Claude, hameau (Le Bourg-d´Oisans, Oisans, Isère).
-
Saint-Clément
- D´après saint Clément, pape de 88 à 97, sous Domitien, ordonné par
saint Pierre, dont il fut le troisième successeur, mort martyr. Du latin
clemens, « doux, calme, paisible, modéré, pacifique, apprivoisé, bon,
clément, indulgent, généreux ».
Saint-Clément, hameau (Lens, district de Sierre, Valais) ;
Saint-Clément, maison isolée (Le Reposoir, Bornes-Aravis, Haute-Savoie).
-
Saint-Colomban-des-Villards
- Commune et village de la vallée des Villards (Arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne,
Savoie), d´après
Colomban, né en Irlande, vers 540, fondateur de l´abbaye de Baume-les-Messieurs, près de
Lons-le-Saunier (Jura), mort en 615. Nom issu du latin columba, « colombe ».
-
Saint-Corps
- Nommés d´après le saint corps du Christ. Latin sanctus corpus.
Saint-Corps, Sancorp, Somcorp et Sumcorb au
XIIIème siècle, prata de Saint Corp au XIVème siècle,
hameau (La Côte-Saint-André, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Corps, maison isolée (Saint-Hilaire-de-la-Côte, Bièvre, Isère).
-
Saint-Cyprien
- Maison isolée de la commune de Garnerans (Dombes, Ain), anciennement dans la paroisse de
Bey, Ecclesia Sancti Cypriani in Beo en 971,
in villa que dicitur Bex, terra Sancti Cypriani vers 996, nommée d´après Thasius
Cyprianus, né à Carthage en 200, évêque de Carthage en 249. mort martyr, décapité, à
Carthage, en 258, De l´adjectif latin Cyprianus, « de Chypre ».
-
Saint-Denis,
Saint-Denis-en-Bugey,
Saint-Denis-lès-Bourg
- Nom de plusieurs saints, en particulier du premier évêque de Paris mort décapité à
Montmartre, le « mont des martyrs », vers 250. Du grec Dionysos,
« fils de Dieu ».
Saint-Denis, commune et village (Vallée d´Aoste) ;
Saint-Denis, hameau (Grancy, district de Cossonay, Vaud) ;
Saint-Denis et Saint-Denis d´Amont,
hameaux (Mieussy, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saint-Denis, maisons isolées, nom qui rappelle peut-être l´hypothétique hameau
nommé Dionisia qui aurait été détruit lors de la destruction du lac de Servoz
(Passy, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saint-Denis-en-Bugey, de S. Dionisio de Chauxzone en 1337,
Chauczon en 1385, Sainct Denys de Chousson en 1563,
Saint Denis de Chausson en 1670, St-Denis-le-Chausson avant 1895,
Saint-Denis-le-Chosson en 1911, commune et village du Bugey
(Ambérieu-en-Bugey, arrondissement de Belley, Ain) ;
Saint-Denis-lès-Bourg, Ecclesia Sancti Dionisii secus Burgum en 1548,
Saint Denys en Bresse en 1564, Saint-Denis en 1670,
Saint-Denis-le-Ceyzériat au XVIIIème siècle,
Saint-Denis-de-Ceyzériat en 1841, aussi Saint-Denis-de-Bresse, commune
et village de la Bresse (Viriat, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Saint-Didier,
Saint-Didier-d´Aussiat,
Saint-Didier-de-Bizonnes,
Saint-Didier-de-Formans,
Saint-Didier-de-la-Tour,
Saint-Didier-de-Renon,
Saint-Didier-sur-Chalaronne
- Probablement d´après Didier, évêque de Langres, martyrisé par les Vandales en 407, ou
Didier, évêque de Vienne, né à Autun vers 540, mort près de Lyon en 608. Nom
latin Desiderius, de desiderium, « désir, envie, objet de la tendresse ».
Saint-Didier, Sanctus Desiderius en 590, ancienne église située à
l´emplacement actuel de l´hôpital de Saint-Loup (Pompaples, district de Cossonay, Vaud) ;
Saint-Didier, Cura Si Desiderii vers 1344,
Saint-Didier-en-Chablais entre 1935 et 1966, date de la
réunification avec Bons, village et ancienne commune
(Bons-en-Chablais, la Côte en Chablais, Haute-Savoie) ;
Saint-Didier, Sanctus Desiderius de Riliaco vers 1250,
Sanctus Desiderius de Miribello au XIVème siècle,
Sainct Didier de Neyron en 1570, hameau (Neyron, Dombes, Ain) ;
Saint-Didier-d´Aussiat, Parrochia de Sancto Desiderio en 1236,
Sanctus Desiderius de Aucia en 1272, anciennement
Aussiat, commune et village de la Bresse
(Montrevel-en-Bresse, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Didier-de-Bizonnes, parrochia Sancti Desiderii au
XIIIème siècle, parrochia Sancti Disderii au XVème siècle,
commune et village de la Bièvre (Le Grand-Lemps, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Didier-de-Formans, Vendone[n]sa en 994-1032, probablement d´un
primitif *Vindonissa (cf. Vindonissa, aujourd´hui Windisch, Argovie),
du gaulois *vindos, « blanc », Sanctus Desiderius de Vendonissa en 1066,
Seint Didiel en 1365, Saint-Didier-de-Froment en 1710, commune et village
de la Dombes (Trévoux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Didier-de-la-Tour, ecclesia Sancti Desiderii juxta villam Pinus
au IXème siècle, parrochiar Sancti Disderii au XIVème
siècle, commune et village (Arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Didier-de-Renon, Sanctus Desiderius de Ruennon en 1285,
Sanctus Desiderius en 1299-1369, Sanctus Desiderius de Ruenon en 1314,
Saint Didier du Plantay au XVIIIème siècle, ancien nom de la commune
du Plantay (Dombes, Ain) ;
Saint-Didier-sur-Chalaronne, Priscianum ou
Priscianicus vicus après le
VIIème siècle, in villa Prisciniaco au IXème siècle,
d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine Prisciniacum, dérivé avec le suffixe
-acum du
gentilice Priscinius, devenu
Ecclesia Sancti Desiderii vers 853,
Parrochiatus Sancti Desiderii de Chalarona en 1287,
Saint Didier de Valin en 1675, commune et village de la Dombes
(Thoissey, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
Voir aussi Pré-Saint-Didier.
-
Saint-Disdille
- Hameau de la commune de Thonon-les-Bains (Bas-Chablais, Haute-Savoie), peut-être une
variante de saint Didier.
-
Saint-Donat,
Sonthonnax-la-Montagne,
Sonthonnax-le-Vignoble
- Probablement d´après saint Donat, évêque de Besançon, né en 592, mort en
651. Nom latin Donatus, « donné, gratifié, pardonné ».
Saint-Donat, village et ancienne commune de l´Albanais
(Alby-sur-Chéran, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie) ;
Sonthonnax-la-Montagne, Centonas vers 1250, Sontona en
1299-1369, Curatus de Sant Donas vers 1325, Apud Sonthona en 1337,
Ecclesia de Sancto Donato Montis en 1587, commune et village du Haut-Bugey
(Izernore, arrondissement de Nantua, Ain) ;
Sonthonnax-le-Vignoble, Apud Sanctum Donatum Vinoblii en 1483,
Apud Sontonax de Vignoblio en 1510, hameau
(Serrières-sur-Ain, Haut-Bugey, Ain).
-
Sainte-Agathe
- D´après sainte Agathe, vierge et martyre, née à Palerme (ou à Catane), morte en 251,
fut condamnée à être flagellée, ses chairs déchirées et les seins tranchés, enfin brûlée
sur des charbons ardents. Nom issu du grec agathos, « bon ».
Sainte-Agathe, lieu-dit (Publier, Chablais, Haute-Savoie).
-
Sainte-Agnès
- Commune et village de Belledone (Domène, arrondissement de Grenoble, Isère),
ecclesia Sancte Agnetis de Monte Aimonis au XIème siècle, vierge de
Salerne (ou Rome), elle fut dénoncée comme chrétienne, et envoyée dans un lupanar,
à 13 ans, en 303, sous Dioclétien. Elle préféra le martyre à la perte de sa virginité, et
fut martyrisée. Nom issu du grec agne, « pur » et du latin agnus,
« agneau ».
-
Sainte-Anne,
Sainte-Anne-sur-Gervonde
- Mère de la Vierge, nom issu de l´hébreu Hannah, « grâce ».
Sainte-Anne, hameau, ancienne chapelle brûlée en 1536 par les Réformés
(Croy, district d´Orbe, Vaud) ;
Sainte-Anne, chapelle érigée en 1676 (Romont, district de la Glâne, Fribourg) ;
Sainte-Anne, chapelle édifiée en 1878 par Philomen de Riedmatten
(Vex, district d´Hérens, Valais) ;
Sainte-Anne, hameau, (Le Reposoir, Bornes-Aravis, Haute-Savoie) ;
Sainte-Anne, maison isolée (Sallanches, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Sainte-Anne-sur-Gervonde, Sainte-Anne-d´Estrablin jusqu´en 1948,
commune et village du Pays viennois
(Saint-Jean-de-Bournay, arrondissement de Vienne, Isère).
-
Sainte-Apolline
- Nom d´un vierge et martyre, brûlée vive à Alexandrie en 249 après avoir eu les dents
brisées. Nom dérivé du théonyme Apollon.
Sainte-Apolline, hameau
(Villars-sur-Glâne, district de la Sarine, Fribourg).
-
Sainte-Barbe
- Du nom de sainte Barbe, née à Nicomédie, ville de Bithynie, aujourd'hui Izmit, morte
vierge et martyre sous Maximin, empereur romain de 235 à 238, décapitée à coups de hache
par son père, lui-même frappé par la foudre.
Sainte-Barbe, maison isolée (Beaufort-sur-Doron, Beaufortain, Savoie) ;
Fontaine Sainte-Barbe, source (Mont-de-Lans, Oisans, Isère).
-
Sainte-Blaizine
- Hameau de la commune de Thézillieu (Hauteville-Lompnes, Bugey, Ain),
Sainte-Blaisine en 1911,
féminin de Blaise, du latin blaesus, « bègue ».
-
Sainte-Blandine
- Du nom de sainte Blandine, jeune esclave chrétienne, martyrisée à Lyon en 177. Du
latin blandus, « caressant, doux ».
Sainte-Blandine, parrochia Sancte Blandine au XIVème
siècle, commune et village (Arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Sainte-Blandine, Sancte Blandine au VIème siècle,
Sancte Blandine in Monte Quiriaco au IXème siècle, hameau
(Vienne, Pays viennois, Isère).
-
Sainte-Catherine
- Nom de plusieurs saintes, dont la fille du roi d´Alexandrie, épouse mystique de Jésus,
martyrisée dans une machine à roues armées de pointes et de scies vers 310. Nom issu
du grec katharos, « pur ».
Sainte-Catherine, maisons isolées (District de Lausanne, Vaud) ;
Sainte-Catherine, lieu-dit du Semnoz, ancienne abbaye cistercienne de moniales
(Annecy, Haute-Savoie) ;
Sainte-Catherine, maisons isolées (La Bridoire, vallée du Guiers, Savoie) ;
Sainte-Catherine, maisons isolées en forêt
(Pontcharra, Grésivaudan, Isère).
-
Sainte-Colombe
- Sainte Colombe, née dans une famille princière de Saragosse, réfugiée dans les montagnes
du Jura, vierge et martyre, à Sens, vers 273, où elle aurait reçu le secours d´une ourse
qui la débarrassa d´un violeur professionnel.
Sainte-Colombe, hameau (Marboz, Bresse, Ain) ;
Sainte-Colombe, hameau (Saint-Genix-sur-Guiers, Avant-Pays savoyard, Savoie) ;
Grotte de Sainte-Colombe, lieu de culte d´origine celtique, fontaine miraculeuse
citée dès 439 (Undervelier, district de Delémont, Jura) ;
Sainte-Colombe, Sainte-Colombe-de-la-Brosse au XXème
siècle, chapelle ruinée près de La Brosse
(La Balme-les-Grottes, L´Isle-Crémieu, Isère).
Voir aussi Cons-Sainte-Colombe.
-
Sainte-Croix
- Du latin crux, « croix (instrument de supplice) ».
Sainte-Croix, Sancta Crux en 1177, commune et village
(District de Grandson, Vaud) ;
Sainte-Croix, hameau (Fontenais, district de Porrentruy, Jura) ;
Sainte-Croix, Ecclesia de Sancta Cruce en 1183,
Apud Sanctam Crucem en 1255,
Decima Sancte Crucis prope Montemlupellem en 1313, Sainte Crois en 1326,
commune et village de la Dombes (Montluel, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Sainte-Croix, lieu-dit en forêt (Vieu-d´Izenave, Haut-Bugey, Ain).
-
Sainte-Euphémie,
Saint-Offenge-Dessous,
Saint-Offenge-Dessus
- Localités nommées d´après sainte Euphémie, vierge et martyre, morte en Chalcédoine sous
Dioclétien. Nom dérivé du grec eu, « bon », et phainen, « briller ».
Sainte-Euphémie, De Juvinhiaco vers 1170, voir
Juvigny,
Sanctae Euphemiae de Juveniaco en 1183, Parrochie Sancte Euphemie en
1325, Sainte Ofeyme au XIVème siècle, Saint-Euphème en 1662,
commune et village de la Dombes (Reyrieux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Offenge-Dessous, Cura Se Eufemie inferioris vers 1344
et Saint-Offenge-Dessus, Cura Se Eufemie superioris vers 1344,
communes et villages des Bauges
(Aix-les-Bains-Nord-Grésy, arrondissement de Chambéry, Savoie).
-
Sainte-Fontaine
- Probablement par christianisation d´une ancienne source sacrée.
Sainte-Fontaine, hameau (Courtételle, district de Delémont, Jura) ;
La Sainte-Fontaine, fontaine du XVème siècle
(Flaxieu, Bugey, Ain).
-
Sainte-Foy-Tarentaise
- Commune et village de la Haute-Tarentaise (Bourg-Saint-Maurice, arrondissement
d´Albertville, Savoie), anciennement
Sainte-Foy, nommée d´après sainte Foy, martyre à Agen au IIIème
siècle. Du latin fides, « foi, croyance, confiance ».
-
Saint-Egrève
- Canton, commune et village du Pays grenoblois (Arrondissement de Grenoble, Isère),
ecclesia Sancti Agripani au XIème siècle,
parrochia Sancti Agrippani au XIVème siècle, Saint-Agrève et
mandement de Saint-Egrevel au
XVème siècle, Sainte-Greave au XVIème siècle,
Saint-Esgrève au XVIIème siècle, Saint-Eygrève au
XVIIIème siècle, d´après saint Agrève, né en Espagne, évêque du Puy au
VIIème siècle, mort martyr dans l´Ardèche.
Nom issu du latin Agrippanus.
-
Sainte-Hélène,
Sainte-Hélène-du-Lac,
Sainte-Hélène-sur-Isère
- Du nom de sainte Hélène, née en Bithynie vers 247, mère de Constantin le Grand, aurait
découvert la Sainte Croix, morte à Rome en 327 ou 329. Du grec hélé, « éclat
du soleil », de helios, « soleil ».
Sainte-Hélène, cabane de la Cape, maison isolée en forêt
(Blonay, district de Vevey, Vaud) ;
Sainte-Hélène-du-Lac, anciennement Sainte-Hélène, commune et
village de la Combe de Savoie (Montmélian, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Sainte-Hélène-sur-Isère, anciennement Sainte-Hélène-des-Millières,
commune et village de la Combe de Savoie
(Grésy-sur-Isère, arrondissement d´Albertville, Savoie).
Autre origine :
Truc Sainte-Hélène, sommet du Val de Rhêmes
(Vallée d´Aoste), serait une métraduction du nom
du sommet voisin Tsantéleina
[G. Tuaillon, Nouvelles du Centre d´Études Francoprovençales « René Willien »,
no 27, 1993].
-
Sainte-Julie
- Commune et village du Bugey (Lagnieu, arrondissement de Belley, Ain),
Ecclesia Sanctae Julittae en 1183, Sancta Julita vers 1225, et
Bois de Sainte-Julie, du nom de sainte Julie, vierge, née à Carthage, martyrisée
en Corse en 439, pour avoir refusé de sacrifier aux dieux païens. Du latin Julia,
féminin du gentilice Julius, nom issu de
Iule, fils d´Enée, descendant de Vénus, dont cette famille prétendait
descendre.
-
Saint-Eloi
- Commune et village de la Dombes (Meximieux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain),
Ecclesia Sanctae Eulalyae en 984, Parrochia Sancte Eulalie en 1201,
Sancta Hilalia vers 1325, Sancta Heulalia en 1376, Saint Eloy en
1655, de sainte Eulalie, vierge et martyre, née à Barcelone en 289, morte en 303. Nom
issu du grec eulalia, « à la belle parole ».
-
Sainte-Luce
- Commune et village du Beaumont (Corps, arrondissement de Grenoble, Isère),
ecclesia Sancte Lucie au XIIIème siècle,
Sainte-Luce en Beaumont au XVIIIème siècle, d´après sainte Lucie, née
vers 283 à Syracuse. martyre en 304 pour s´être consacrée à Dieu.
-
Sainte-Madeleine
- Peut-être sainte Marie-Madeleine, convertie par Jésus à qui elle lava les pieds et les
sécha avec ses cheveux. Son nom signifie en araméen « originaire de Magdala », où
Magdala signifie « La Tour ».
Sainte-Madeleine, chapelle (Ayent, district d´Hérens, Valais) ;
Sainte-Madeleine, ruines (Allevard, Grésivaudan, Isère) ;
Sainte-Madeleine, chapelle (Montgirod, Tarentaise, Savoie).
-
Sainte-Marguerite
- Vierge et martyre, née à Antioche vers 275, fille d'un prêtre païen qui la martyrisa,
faute de pouvoir la faire abjurer. Du latin margarita, « perle, trésor ».
Sainte-Marguerite, chapelle (Savièse, district de Sion, Valais).
-
Sainte-Marie,
Sainte-Marie-d´Alloix,
Sainte-Marie-d´Alvey,
Sainte-Marie-de-Cuines,
Sainte-Marie-du-Mont
- Mère du Christ, dans la religion judéo-chrétienne, épouse de Joseph le charpentier,
elle serait morte à Ephèse à un âge avancé. De l´hébreu Miryam, de sens incertain.
Bois de Sainte-Marie, forêt (Versoix, Genève) ;
Champ Sainte-Marie, lieu-dit (Gruyères, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Sainte-Marie-d´Alvey, commune et village de la vallée du Guiers
(Saint-Genix-sur-Guiers, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Sainte-Marie-d´Alloix,
ecclesia Sancte Mariae au XIème
siècle, Aloya villa et
parrochia Sancte Mariae de Aloy au XIVème siècle,
borgia dels Aloye sans date, commune et village du Grésivaudan
(Le Touvet, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Sainte-Marie-de-Cuines,
Capellanus beate Marie de Cuyna en 1322, Ste-Marie-de-Cuine en 1546,
commune et village de la Basse-Maurienne
(La Chambre, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Sainte-Marie-du-Mont, ecclesia Sancte Marie Episcopalis au
XIème siècle, ecclesia Sancte Marie de Monte Episcopalis au
XIIIème siècle, commune et village du Grésivaudan
(Le Touvet, arrondissement de Grenoble, Isère).
Voir aussi Santa Maria.
-
Sainte-Olive,
Saint-Olive
- Du nom de saint Illide, nommé aussi Allyre ou Alyre,
quatrième évèque de Clermont, mort en 385, nom
Saint-Olive, quartier (Voiron, Pays voironnais, Isère).
Le nom de saint Olive a été confondu très tôt avec celui de sainte
Olive, née à Palerme, enlevée par les Sarrasins à l´âge de 13 ans, abandonnée en forêt,
réduite en esclavage puis mise à mort à Tunis pour avoir converti des Musulmans :
Sainte-Olive, Ecclesia sancti Ilidii et
quae vulgo vocatur Olivae en 1119, Sanctus Illidius vers 1250,
Saint Hulyn[s] et Saint Olive en 1271, Sanctus Ylidius en
1299-1369, Saint Hulin en 1662, Saint-Olive, Saint-Yllin et
Hulin au XVIIIème siècle, Sainte-Olive en 1719,
Saint-Olive en 1911, commune et village de la Dombes (Saint-Trivier-sur-Moignans,
arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Sainte-Reine
- Commune et village des Bauges (Le Châtelard, arrondissement de Chambéry, Savoie),
Cura de Sa Regina vers 1344, anciennement
Sainte-Reyne, nommée d´après sainte Regina, martyrisée pour avoir refusé d´épouser
le proconsul romain Olibrius, morte vierge vers 286 à Autun. Du latin regina,
« reine ».
-
Sainte-Thècle
- Grotte Sainte-Thècle, anciennement La Balme de Sainte-Tècle,
chapelle de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), où l´on honore sainte Tygre ou Thècle, qui
y passa les dernières années de sa vie ; c´était une jeune fille de la région qui
rapporta d´Alexandrie en Egypte au VIème siècle
trois doigts de la main de saint Jean-Baptiste qui baptisa le Christ ;
Sainte-Thècle, chapelle (Valloire, Maurienne, Savoie).
-
Sainte-Thérèse
- D´après sainte Thérèse de l´Enfant Jésus, née Thérèse Martin à Alençon en 1873, qui
entra au Carmel de Lisieux en 1888 et mourut tuberculeuse en 1897.
Sainte-Thérèse, chapelle (Nax, district d´Hérens, Valais).
-
Saint-Etienne,
Saint-Etienne-de-Crossey,
Saint-Etienne-de-Cuines,
Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs,
Saint-Etienne-du-Bois,
Saint-Etienne-sur-Chalaronne,
Saint-Etienne-sur-Reyssouze
- Nom porté par plusieurs saints, en particulier Etienne d´Alexandrie, nommé diacre par les
apôtres, premier martyr chrétien, lapidé en 35 sous les murs de Jérusalem. C´est aussi le
nom d´un des compagnons de saint Bruno lors de la fondation de la Grande Chartreuse,
en 1084. Du grec stephanos, « couronne ».
Saint-Etienne, hameau (Bonneville, Haute-Savoie) ;
Saint-Etienne-de-Crossey, ecclesia Sancti Stephani de Crosey au
XIIIème siècle, commune et village du Pays voironnais
(Voiron, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Etienne-de-Cuines,
Saint-Estienne-de-Cuine en 1546, commune et village de la Basse-Maurienne
(La Chambre, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, Sanctus Stephanus de Sancto Georgio au
XIIIème siècle, canton, commune et village de la Bièvre
(Arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Etienne-du-Bois, Sanctus Stephanus del Boschous vers 1250,
Sanctus Stephanus Nemorosus en 1303,
Ecclesia Sanctus Stephanus lo Bochous vers 1365, anciennement
Saint-Etienne, commune et village du Revermont
(Treffort-Cuisiat, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Etienne-sur-Chalaronne, Sanctus Stephanus de Chalarona en 1325,
Saint Estienne de Chalaronne en 1329, Saint Etienne en Dombes au
XVIIIème siècle, commune et village de la Dombes
(Thoissey, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Etienne-sur-Reyssouze, Parrochia Sancti Stephani en 1272,
Sanctus Stephanus supra Reyssosam en 1358, commune et village de la Bresse
(Pont-de-Vaux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Saint-Eusèbe
- Commune et village de l´Albanais (Rumilly, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie),
Cura de Si Eusebii vers 1344, probablement d´après
saint Eusèbe, évêque de Besançon, successeur de saint Maximin, mort vers 313. Nom issu du
grec eusebes, « pieux », de eu, « bien », et sebas, « crainte ».
-
Saint-Eustache
- Commune et village (Seynod, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie),
Cura Si Eustachii vers 1344, probablement d´après
saint Eustache, général des armées de Trajan appelé Placide, martyrisé sous Adrien en 118.
Nom issu du grec eustachios, « bon épi ».
-
Saint-Evence
- De saint Evence, membre de la Légion Thébaine, qui aurait échappé au massacre car
absent ce jour là.
Puy de Saint-Evence, chapelle en forêt
(Châtillon et Saint-Denis, vallée d´Aoste).
-
Saint-Eynard
- Mont Saint-Eynard, Fayssia et rupis Sancti Aynardi sive Fayssie
au XIIIème siècle, Saint-Aisnard au XVIIIème siècle, 1401m,
où se trouvaut un prieuré, prioratus Sancti Aynardi, Bois du Saint-Eynard
et Forêt Domaniale de Saint-Eynard, probablement d´après saint Eginhard, de
l´anthroponyme germanique *Aginhard, de *agin, « lame de l´épée », et
*hard, « dur ».
Voir aussi Monteynard.
-
Saint-Félix
- Commune et village de l´Albanais (Alby-sur-Chéran, arrondissement d´Annecy,
Haute-Savoie), nom porté par de nombreux saints, entre autres par un prêtre qui évangélisa
la région de Valence, martyrisé en 212.
Du latin felix, « heureux, riche, fécond ».
-
Saint-Ferréol
- Commune et village des Bornes (Faverges, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie), d´après
saint Ferréol, prêtre venu de Grèce et envoyé par saint Irénée dans la région de Besançon,
martyr vers 212. Nom issu du latin ferreolus, diminutif de ferreus, « dur,
cruel, insensible, inflexible, inhumain », dérivé de ferrum, « fer ».
-
Saint-Franc
- Commune et village de la vallée du Guiers (Les Echelles, arrondissement de Chambéry,
Savoie), nommée d´après un moine bénédictin abbé en Belgique. Nom issu du germain
Francus, ethnonyme.
-
Saint-François
- Quartier de la ville de Lausanne où se trouvait un couvent de franciscains. Du nom
de saint François d´Assises, né Jean Bernardone en 1182, fondateur en 1209 de l´ordre
monastique des franciscains, mort en 1226.
-
Saint-François-de-Sales,
Saint-François-Longchamp
- Du nom de François de Sales, né en 1567 au château de
Sales (Haute-Savoie),
évêque de Genève-Annecy en 1602, mort à Lyon en 1622.
Saint-François-de-Sales, commune et village des Bauges
(Le Châtelard, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-François-Longchamp, Saint-François-sur-Bugeon de 1848 à 1969,
commune et village de la Basse-Maurienne
(La Chambre, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie).
-
Saint-Fromont
- De saint Fromont, ermite du Haut Moyen Age qui vécut près de Bonfol, voir
Fromont.
Saint-Fromont, chapelle (Bonfol, district de Porrentruy, Jura).
-
Saint-Galmier
- Saint-Galmier et Sous Saint-Galmier, lieux-dits de la commune de Mionnay
(Dombes, Ain) Parrochia Sancti Baldomerii en 1176, Sancti Galmerii vers
1325, Sancti Garmerii en 1492, du nom de Baldomerus ouvrier
serrurier-forgeron lyonnais du VIIème siècle canonisé après sa mort. De
l´anthroponyme germanique Waldomar, ancien haut allemand waltan, « régner,
gouverner », et mâri, « célèbre ».
-
Saint-Genis,
Saint-Genis-sur-Menthon,
Saint-Génix,
Saint-Genix-sur-Guiers,
Saint-Ginier
- Localités nommées d´après Genès ou Genest, nom porté par plusieurs saints, dont l´un fut
martyr à Rome sous Dioclétien en 286. Latin
Genesius, du grec genios, « de (noble) race ».
Saint-Genis, de So Genesio en 1250, Saint Geneis en
1297, de Sancto Genissio en 1332, Sainct Genix en 1572
commune et village (Pays de Gex, Ain) ;
Saint-Genis, ecclesia Sancti Genesii au XIIème siècle,
maisons isolées, commune jusqu´en 1973, et Forêt Domaniale de Saint-Genis
(Mens, Trièves, Isère) ;
Sommet de Saint-Genis, 1178m (Saint-Pierre-d´Allevard, Belledonne, Isère) ;
Saint-Genis-sur-Menthon, Sanctus Genesius en 1238,
Seint Genes vers 1350, S. Genys sus Menton en 1650, commune et village
de la Bresse (Pont-de-Veyle, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Génix, lieu-dit en montagne (Lanslevillard, Haute-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Genix-sur-Guiers,
villa Sti Genesii en 1232-1257,
anciennement Saint-Genix, canton, commune et village de la vallée du Guiers
(Arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Ginier, de Sancto Ginesio en 1299, chapelle
(Sierre, Valais).
-
Saint-Geoire-en-Valdaine,
Saint-Geoirs,
Saint-George,
Saint-Georges-de-Commiers,
Saint-Georges-des-Hurtières,
Saint-Georges-d´Espéranche,
Saint-Georges-sur-Renon,
Saint-Jeoire,
Saint-Jeoire-Prieuré,
Saint-Jorioz
- Variantes du nom de saint Georges, nom de plusieurs saints dont un prince de Cappadoce,
arrêté comme chrétien à Nicomédie, emprisonné puis martyrisé à Lydda (Lod), près de
Tel-Aviv en 303, dont la légende dit qu´il combattit un dragon. Nom issu du grec
gheorghios, « paysan ».
Saint-George, Si Georgii de Essartinis en 1153,
Saint-Georges d´Essertines au XIXème siècle, commune et
village, et La Saint-George, ferme (District d´Aubonne, Vaud) ;
Saint-Georges, quartier (Yverdon-les-Bains, district d´Yverdon, Vaud) ;
Saint-Georges, quartier, ancien prieuré (Lancy, Genève) ;
Saint-Georges, hameau (Beaucroissant, Grenoble, Isère) ;
Saint-Georges, hameau (Sainte-Marie-du-Mont, Grésivaudan, Isère) ;
Rocher de Saint-Georges, lieu-dit (Barraux, Grésivaudan, Isère) ;
Saint-Georges d´Uriage, hameau (Vaulnaveys-le-Haut, Belledonne, Isère) ;
Prés Saint-Georges, lieu-dit (Montsevelier, district de Delémont, Jura) ;
Saint-Georges-de-Commiers, ecclesia Sancti Georgii de Comeriis au
XIème siècle, Sanctus Georgius vallis de Comeriis et
Saint-George en Graisivodan au XVème siècle, commune et village du
Pays grenoblois (Vizille, arrondissement de Grenoble, Isère).
Saint-Georges-des-Hurtières, commune et village de Basse-Maurienne
(Aiguebelle, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Georges-d´Espéranche, terra Sancti Georgii au IXème
siècle, castellus Sancti Georgii Deperenchi et
Sanctus Jeorgius de Esperenchia au XIIIème siècle,
Sanctus Georgius de Perenchia, Sanctus Georgius Desperenchi,
Sanctus Georgius de Esperenchia, Sanctus Georgius de Sperenchia,
Saint-George Desperance et Saint-George en Sperenche, etc.
au XIVème siècle, Saint-Jorge-d´Espérance au XVème siècle,
village et commune du Pays viennois (Heyrieux, arrondissement de Vienne, Isère),
Saint-Georges-sur-Renon, Ecclesia de Sancto Georgio en 1250,
Sanctus Georgius de Renone au XIVème siècle, commune et village de la
Dombes (Châtillon-sur-Chalaronne, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
Formes patoises :
Saint-Geoire-en-Valdaine, Sanctus Georius de Vaudanis au
XIIème siècle,
mandamentum Sancti Georgii de Vaudeyna
au XIIIème siècle, Saint-Geore,
Saint-George en la Valbleyne et
Saint-George en la Valblayne dict. Saint-Joere au XVIème siècle,
Val d´Ainan en 1793, canton, commune et village de la
Valdaine (Arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Geoirs, Sain Juorz, San Jorz et Sansjoer au
XIIème siècle, de Sancto Georgio, Sanjuers,
Sanctus Juertz, Sanctus Juers, Sanctus Juercius,
Sanctus Jueurs, Sanctus Juhers au XIIIème siècle,
Sanctus Juerzs, Sanctus Juers in Valmannona et Sant Joyro
au XIVème siècle, commune et village de
la Bièvre (Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Jeoire, de Sancto-Georgio en 1188, S. Georgio en 1225,
Sancto Jorio en 1236,
Cura de Si Jorio vers 1344, Saint-Jeoire-en-Faucigny jusqu´en
1860, canton, commune et village du Faucigny (Arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie),
et Forêt de Saint-Jeoire, sur le flan nord du Môle ;
Saint-Jeoire-Prieuré, S. Georgius en 1488, anciennement
Saint-Jeoire, commune et village (Arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Jorioz, Macelum avant l´an mil, in Macello en
1032-1044, du latin macellum, « boucherie », Maysetz en 1297, dont
l´église est mentionnée comme ecclesia beati Georii in Macello, var.
ecclesia beati Jorii Gebennensis in Macello en 1032-1044,
ecclesia Sancti jorii Dugnensis en 1107, monasterium Sancti Georii en
1123, So Georgio de Dueno en 1250, Prior Sancti Jorii vers
1344, renommé Macelum de Saint-Jeore par le
Bienheureux Jore, et devenu Saint-Joroz en 1591, commune et village
(Seynod, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie).
-
Saint-Gérard,
Saint-Giraud
- Nom de plusieurs saints, dont deux furent évêques de Toul au Xème siècle.
Du germanique *Gerhard, « fort [avec la] lance », de l´ancien haut
allemand gêr, « lance, javelot », et germanique *hardu, « dur, fort ».
Saint-Gérard, chapelle (Ayent, district d´Hérens, Valais) ;
Saint-Giraud, parrochia Sancti Geraldi au XIIIème siècle,
parrochia Sancti Girardi et parrochia Sancti Giraudi au
XIVème siècle, parrochia Sancti Giraldi Castri Varsia sans date,
colline, ancien hameau (Varces-Allières-et-Risset, Pays grenoblois, Isère) ;
Chapelle Saint-Giraud, capella Sancti Geraldi et
Sanctus Giraudus au XVème siècle (Auris, Oisans, Isère).
-
Saint Germain,
Saint-Germain,
Saint-Germain-d´Ambérieu,
Saint-Germain-de-Béard,
Saint-Germain-de-Joux,
Saint-Germain-la-Chambotte,
Saint-Germain-les-Paroisses,
Saint-Germain-sur-Renon,
Saint-Germain-sur-Rhône
- Nom de plusieurs saints, dont l´un fut évêque d´Auxerre et mourut à Ravenne en 448, et un
autre mourut ermite à Talloires vers 1000. Du latin germanus,
« vrai, naturel, légitime ».
Saint-Germain, Sanctum Germanum en 1100, village
(Savièse, district de Sion, Valais) ;
Saint-Germain, Sanctus Germanus en 1228, qartier
(Bussigny-près-Lausanne, district de Morges, Vaud) ;
Saint-Germain, ecclesia Sancti Germani in agro Corsoriacensis in Insula
au XIème siècle, hameau (L´Isle-d´Abeau, La Tour-du-Pin, Isère) ;
Ermitage Saint-Germain, établissement religieux
(Talloires, Bornes, Haute-Savoie) ;
Granges Saint Germain, hameau (Orbe, Vaud) ;
Saint-Germain, S. Germanus de Vallebona en 1145,
De Sancto Germano en 1226, Parrochia Sancti Germanii de Bayno en 1284,
hameau (Beynost, Dombes, Ain) ;
Pré Saint Germain, de Sanctus Germanus, fondateur de l´abbaye de
Moutier-Granval vers 540, lieu-dit (Crémines, district de Moutier, Jura bernois) ;
Saint-Germain-d´Ambérieu, De Sancto Germano vers 1225,
Sanctus Germanus de Amberiaco en 1339, ancien nom de la commune
d´Ambérieu-en-Bugey (Bugey, Ain) ;
Saint-Germain-de-Béard, Ecclesia Sancti Germani de Bayart vers 1350,
versus Sanctum Germanum de Beart en 1419, hameau
(Géovreissiat, Haut-Bugey, Ain) ;
Saint-Germain-de-Joux, Sanctus Germanus Jurensis en 1302,
Cura Si Germani vers 1344, Sainct Germain en 1622, commune et
village de la Michaille (Bellegarde-sur-Valserine, arrondissement de Nantua, Ain) ;
Saint-Germain-la-Chambotte, Cura Si Germani vers 1344, puis
Saint-Germain jusqu´en 1936, commune et village de l´Albanais
(Albens, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Germain-les-Paroisses, Apud Sanctum Germanum en 1359,
commune et village du Bugey (Arrondissement de Belley, Ain) ;
Saint-Germain-sur-Renon, Ecclesia de Sancto Germano en 1106,
Villa Sancti Germani in Breissia en 1263,
commune et village de la Dombes
(Villars-les-Dombes, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Germain-sur-Rhône, Cura Si Germani ruppis vers 1344,
Saint-Germain-sur-Roche en 1762, Saint-Germain jusqu´en 1801 et entre
1818 et 1860, Saint-Germain-en-Sémine jusqu´en 1815,
Saint-Germain-sur-Rhône jusqu´en 1818 et depuis 1860, commune et village de la
Semine (Seyssel, arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois, Haute-Savoie).
-
Saint-Gervais,
Saint-Gervais-les-Bains
- D´après saint Gervais, fils de saint Vital et sainte Valérie, frère de saint Protais,
martyr sous Néron. Nom latin Gervasius, du grec gherazein, « honorer ».
Saint-Gervais, in vico sancti Gervasii, in urbe Genavensi, extra muros
en 926, quartier sur la rive droite du Rhône (Ville de Genève) ;
Saint-Gervais, ecclesia Sancti Gervasii au XIème siècle,
commune et village du Sud du Grésivaudan (Vinay, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Gervais-les-Bains, nom latin Sancti Gervasii burgus,
Cura Si Gervasii vers 1344,
Saint-Gervais jusqu´en 1867, canton, commune et village du Haut-Faucigny
(Arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie).
-
Saint-Gilles
- Chapelle de la commune de Cornol, district de Porrentruy (Jura),
Ecclesiam Sancti Juliani en 1147, consacrée à saint Julien, dont le nom est devenu
Gellin, puis Gilles [Prongué]. De saint
Julien, premier évêque du Mans, nom latin Julianus, diminutif de Julius,
patronyme romain.
-
Saint-Gingolph
- Localités dont le nom vient de saint Gangolf. Selon la légende, il fut chasseur et
officier bourguignon sous Pépin le Bref, et se retira en 755 pour vivre en ermite sur les
rives du lac. Il fut poignardé en 760 par un prêtre qui était l´amant de sa femme. Il est
le patron des maris trompés. Son nom, du germanique Gangulf, « loup agressif », en
latin Gangulphus, est une inversion de Wolfgang, « celui agressé par le loup »,
du germanique *vulfa, « [qui a le courage du] loup », et *ganc, « combat ».
Saint-Gingolph, Si Gengulfii en 1153,
Sancti Gingulphi en 1200, Sanctus Gingulfus vers 1230,
Sanctus Gingulphus en 1436, village à cheval sur la frontière franco-suisse, dans
le Chablais, commune française (Evian-les-Bains, arrondissement de Thonon-les-Bains,
Haute-Savoie), et commune suisse (District de Monthey, Valais) ;
Saint-Gingolph, hameau (Giez, Pays de Faverges, Haute-Savoie).
-
Saint-Girod
- Commune et village de l´Albanais (Albens, arrondissement de Chambéry, Savoie),
S. Giroudus en 1250, nommée d´après Géraud, nom porté par plusieurs saints. Voir
le patronyme Giroud.
-
Saint-Gix
- Hameau de la commune de Divonne (Pays de Gex, Ain), Saint-Gise en 1911,
d´un saint inconnu.
-
Saint-Gothard
- Vécut en ermite dans les Alpes. Nom germanique qui signifie « fort avec Dieu »,
du germanique *gott, « dieu », et *hardu, « dur, fort ».
Saint-Gothard, chapelle (Ayent, district d´Hérens, Valais).
-
Saint-Gras,
Saint-Grat
- Du nom de saint Gras ou Grat, évêque d´Aoste au Vème siècle, patron des
ramoneurs, dont le culte est répandu en Savoie, dans la vallée d´Aoste et au Piémont.
Saint-Gras, hameau (Ambronay, Bugey, Ain) ;
Saint-Gras, hameau (Lucinges, Annemasse, Haute-Savoie) ;
Saint-Gras, chapelle (Mieussy, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Chapelle Saint-Grat (Montgirod, Tarentaise, Savoie).
-
Saint-Guérin
- Saint Guérin, abbé d´Aulps, évêque de Sion, né vers 1080 à Pont à Mousson, en Lorraine.
Il accompagna Saint Robert lorsque celui-ci fonda l´abbaye Notre-Dame d´Aulps en
Haute-Savoie, où il fut abbé de 1110 à 1138, et mourut le 27 août 1150. Nom issu du
germanique *varjan, « protéger, abriter ».
Saint-Guérin, hameau (Abondance, Val d´Abondance, Haute-Savoie) ;
Lac de Saint-Guérin (Arêche, Beaufort, Savoie).
-
Saint-Guignefort,
Saint-Guinifort
- Saint-Guignefort, Saint-Guigne-Fort en 1911, lieu-dit (Romans, Dombes,
Ain), du nom d´un lévrier qui fut abattu par méprise par son maître, qui pensait que le
chien avait tué son enfant dont il lui avait confié la garde, alors que l´animal avait
protégé celui-ci d´un renard ou d´un serpent, selon les légendes. Ce faux saint a la
réputation de rendre la vigueur aux enfants et aux maris, pour ces derniers sans doute en
raison de l´origine de son nom guigne fort, du patois guigner,
« remuer la queue », du francique *wingyan, « faire signe » ;
Saint-Guinifort,
mansus Sancti Guiniforti au
Xème siècle, localité disparue (Allevard, Grésivaudan, Isère).
-
Saint-Guillaume
- Commune et village de Trièves (Monestier-de-Clermont, arrondissement de Grenoble,
Isère), ecclesia Sancti Guilielmi au XIIème siècle,
ecclesia Sancti Guilielmi in Triviis au XIVème siècle, nom de
plusieurs saints, voir Guillaume pour
l´origine de ce nom.
-
Saint-Hilaire,
Saint-Hilaire-de-Brens,
Saint-Hilaire-de-la-Côte,
Saint-Hilaire-du-Rosier,
Saint-Hilaire du Touvet
- Nom de plusieurs saints. Ici il s´agit probablement de saint Hilaire né à Poitiers en
315, qui se convertit au christiannisme et devint évêque de Poitiers vers 350 ;
il combattit l´arianisme, et mourut en 367 à Poitiers, ou de saint Hilaire, né vers 401,
qui suivit saint Honorat à Lérins, puis à Arles, et fut archevêque d´Arles après lui,
mort en 449, Nom latin Hilarius, du latin hilarus,
« gai, joyeux, riant, enjoué ».
Saint-Hilaire, hameau (Groisy, Bornes, Haute-Savoie) ;
Saint-Hilaire, ecclesia Sancti Hilarii au Xème siècle,
ecclesia Sancti Ylarii in villa Crisinciaco
au XIème siècle, hameau, et
Ruisseau de Saint-Hilaire (Pont-Evêque, Pays viennois, Isère) ;
Saint-Hilaire ou
Saint-Hilaire du Touvet, ecclesia Sancti Hilarii,
parrochia Sancti Ilarii et parrochia Sancti Ylarii au XIème
siècle, Sanctus Alarius au XIIIème siècle,
parrochia Sancti Hylarii et parrochia Sancti Hyllarii au
XVème siècle, commune du Grésivaudan
(Le Touvet, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Hilaire-de-Brens, ecclesia Sancti Hilarii de Brens au
XVème siècle, commune et village des Balmes Dauphinoises
(Crémieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Hilaire-de-la-Côte, ecclesia Sancti Yllarii au XIème
siècle, commune et village de la Bièvre
(La Côte-Saint-André, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Hilaire-du-Rosier, commune et village de Chambaran
(Saint-Marcellin, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Hippolyte
- Du nom de saint Hippolyte, né en 170, d´origine romaine, évêque d´Ostie, mort en exil
à la suite de mauvais traitements. Nom issu du grec hippolutos, « qui dompte les
chevaux ».
Saint-Hippolyte, quartier (Scionzier, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saint-Hippolyte, ecclesia Sancti Ypoliti Chuselle au
XVème siècle, hameau (Chuzelles, Pays viennois, Isère).
-
Saint-Honoré,
Saint-Ondras
- Du nom de saint Honoré, né près d´Abbeville, évêque d´Amiens, mort en 690.
Saint-Honoré, ecclesia Sancti Honorati de Vilar au XIème
siècle, parrochia Sancti Honorati in Matacena au XIVème siècle,
commune et village de la Matheysine (La Mure, arrondissement de Grenoble, Isère).
Saint-Ondras, parrochia Sancti Honorati au XIIIème siècle,
capellanus Sancti Onorati au XIVème siècle,
commune et village (Virieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère).
-
Saint-Hubert
- Du nom de saint Hubert, né en Aquitaine, évêque de Maëstricht, apôtre des Ardennes, mort
en 727. Son nom signifie « brillant par l´intelligence », du germanique
*hugi, hugu, « esprit, intelligence », et *berhta,
« brillant, illustre ».
Saint-Hubert, maison isolée (Sombeval, district de Courtelary, Jura bernois) ;
Saint-Hubert, lieu-dit, chapelle (Bassecourt, district de Delémont, Jura) ;
Saint-Hubert, lotissement (Veigy-Foncenex, Bas-Chablais, Haute-Savoie) ;
Tour de Saint-Hubert, sommet dominant le Bout du Monde, 2430m
(Sixt-Fer-à-Cheval, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Tours de Saint-Hubert, contreforts rocheux du Buet
(Sixt-Fer-à-Cheval, Faucigny, Haute-Savoie).
-
Saint-Hugon
- Probablement d´après saint Hugues, né en 1053 à Châteauneuf-sur-Isère, évêque de Grenoble
en 1080, qui contribua à l´établissement de nombreux monastères, dont la Grande Chartreuse
où il établit saint Bruno. Il est mort d´épuisement en 1132. Du germanique *hugi,
hugu, « esprit, intelligence ».
Saint-Hugon, ancienne chartreuse (Arvillard, Val Gelon, Savoie).
-
Saint-Imier,
Saint-Ismier
- Du nom de saint Hymer, en latin Hymerius, Ymerius, ermite défricheur, né au
VIème siècle près de Lugniez, en Ajoie. Son nom est dérivé du grec imero,
« je désire, » d´où imeros, « le désir » et imerocis, « désirable ».
Saint-Imier, cella sancti Hymerii en
884, Sanctus Ymerius en 962, Sanctus Himerius en 1146,
Sanctus Imerius en 1239, commune et village jurassiens du district de Courtelary
Le nom allemand du village est Sankt Immer ;
Chapelle de Saint-Imier, le saint étant originaire de cette commune
(Lugnez, district de Porrentruy, Jura) ;
Saint-Ismier, parrochia Sancti Hymerii et
parrochia Sancti Imerii au XIIème siècle, Sanctus Ymerius au
XIIIème siècle,
canton, commune et village du Pays grenoblois (Arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Innocent
- Trois papes de ce nom ont été canonisés : Innocent Ier, Innocent V et
Innocent XI. Nom latin Innocentius, « innocent, honnête, intègre ».
Saint-Innocent, commune et village (Chambéry, Aix-les-Bains, Savoie) ;
Chapelle de Saint-Innocent, peut-être Cura Si Innocencii
vers 1344, hameau, du nom d´un ermite de la région
(Châtillon-sur-Cluses, Faucigny, Haute-Savoie).
-
Saint-Jacques
- De saint Jacques, apôtre, né à Bethsaïde, fils de Zébédée et de Salomé, frère de saint
Jean l´Evangéliste. Il évangélisa l´Espagne, et fut martyrisé, puis décapité vers l´an 44.
Variante de Jacob, de l´hébreu Ya'agobh, « Dieu supplante ».
Saint-Jacques, quartier (Payerne, Vaud) ;
Saint-Jacques, lieu-dit (Crottet, Bresse, Ain) ;
Saint-Jacques, alpage (Le Châtel, Maurienne, Savoie) ;
Saint-Jacques, alpage, et les Tours Saint-Jacques, monolithes de
calcaire formés par glissement (Allèves, Bauges, Haute-Savoie) ;
Saint-Jacques, village, anciennement appelé aussi
Saint-Jacques des Allemands en raison de la présence des Walser
(Ayas, vallée d´Aoste) ;
Nez de Saint-Jacques et Rochers de Saint-Jacques, lieux-dits
(Grandvillard, district de la Gruyère, Fribourg).
-
Saint Jean,
Saint-Jean,
Saint-Jean-Baptiste,
Saint-Jean-d´Arves,
Saint-Jean-d´Arvey,
Saint-Jean-d´Aulps,
Saint-Jean-d´Avelanne,
Saint-Jean-de-Belleville,
Saint-Jean-de-Bournay,
Saint-Jean-de-Chevelu,
Saint-Jean-de-Couz,
Saint-Jean-de-Gonville,
Saint-Jean-de-la-Porte,
Saint-Jean-de-Maurienne,
Saint-Jean-de-Moirans,
Saint-Jean-de-Niost,
Saint-Jean-de-Sixt,
Saint-Jean-de-Soudain,
Saint-Jean-de-Tholome,
Saint-Jean-de-Thurigneux,
Saint-Jean-de-Vaulx,
Saint-Jean-d´Hérans,
Saint-Jean le Fromental,
Saint-Jean-le-Vieux,
Saint-Jean-Pied-Gauthier,
Saint-Jean-sur-Reyssouze,
Saint-Jean-sur-Veyle
- 1. Nom porté par de nombreux saints, par exemple saint Jean l´Evangéliste ou l´Apôtre,
disciple de saint Jean-Baptiste puis disciple préféré de Jésus, martyr sous Domitien.
Du nom hébreux Jo´hanan, « Dieu est miséricordieux », de Jo,
diminutif de Yaveh, et hanan, « miséricordieux ».
Saint-Jean, Ecclesia S. Johannis en 1113, quartier (Genève) ;
Saint-Jean, ecclesia Sancti Johannis de Exartis au XIème
siècle, ecclesia Sancti Johannis de Yssartis et
ecclesia Sancti Johannis de Essartis au XIVème siècle,
ecclesia Sancti Johannis de Exacio, ecclesia Sancti Johannis de Exertis,
ecclesia Sancti Johannis de Essertis au XVème siècle,
ecclesia Sancti Johannis de Eyssartis sans date, Saint-Jean-Dessards
au XVIème siècle, lieu-dit (Izeron, Royans, Isère) ;
Combe Saint Jean, lieu-dit (Buix, district de Porrentruy, Jura) ;
Saint-Jean, commune et village, et
Saint-Jean d´en Haut, hameau (District de Sierre, Valais) ;
Saint-Jean, nom allemand Sankt Johannsen
(Chules, district de Cerlier, Berne) ;
Saint-Jean, hameau (Chaumont, Val des Usses, Haute-Savoie) ;
Saint-Jean-de-Vaulx, ecclesia Sancti Johannis de Vallis au
XIème siècle, parrochia Sancti Johannis Vallibus au XIIIème
siècle, Saint-Jean-de-Vaux au XXème siècle, commune et village de la
Matheysine (Vizille, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Jean le Fromental,
villa Sancti Johannis de Fromental au
XIème siècle, ecclesia Sancti Johannis de Formental au
XIIIème siècle, parrochia Sancti Johannis de Frumentalibus au
XVème siècle, Saint-Jehan de Fromentaulx au
XVIème siècle, hameau (Dionay, Chambaran, Isère) ;
Au Pré Saint-Jean, hameau (Vandoeuvres, Genève) ;
Métairie de Saint-Jean, maison isolée
(Villeret, district de Courtelary, Jura bernois).
2. Localités nommées d´après saint Jean-Baptiste le Précurseur, né à
Aïn-Karim, fils de Zacharie et de sainte Elisabeth, cousin de Jésus, décapité en 31 à la
demande de la princesse adolescente Salomé.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste (Bessans, Haute-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Jean-d´Arves, anciennement
Saint-Jéhan-d´Arve, Saint-Jean-d´Arve, commune et village de l´Arvan
(Arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Jean-d´Arvey, Arvrisiun en 1488, anciennement
Saint-Jéhan-d´Alveys et Saint-Jéhan-d´Alvay, commune et village
(Saint-Alban-Leysse, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Jean-d´Avelanne, ecclesia Sancti Johannis de Avelano au
XIIème siècle, Sanctus Johannus de Villana wt
Sanctus Johannus de Vellana au XIVème siècle, village et commune
de la Vallée du Guiers (Le Pont-de-Beauvoisin, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Jean-d´Aulps, en latin Sanctus Johannis Alpibus,
Saint Jean d´Aulph jusqu´en 1961, commune et village de la vallée de la Dranse
(Le Biot, arrondissement de Thonon-les-Bains, Haute-Savoie) ;
Saint-Jean-de-Belleville, commune et village de la Tarentaise
(Moûtiers, arrondissement d´Albertville, Savoie) ;
Saint-Jean-de-Bournay,
castrum Sancti Johannis au
XIIème siècle, Sanctus Johannus de Bornay au XIIIème
siècle, Saint-Jehan Dahornay au XIVème siècle,
Saint-Jehan de Bornaz au XVIème siècle,
Saint-Jehan Dambournay et Saint-Jehan d´Emborney au
XVIIème siècle, canton, commune et village du Pays viennois
(Arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Jean-de-Chevelu, anciennement
Chevelu, commune et village
de l´Avant-Pays savoyard (Yenne, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Jean-de-Couz, commune et village de la vallée du Guiers
(Les Echelles, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Jean-de-Gonville, in Gontiano en 912, Govelles en 1213,
Sanctus Johannes de Govelles en 1274, Sanctus Johannes de Goveylles en
1289, sen Johant de Govellies en 1295, Saint Johant de Goveilles en
1306, sen Johant de Govelles en 1312, Saint Jean de Gonville en 1355,
De Sancto Johanne Govelliarum en 1397, Sanctus Johannes Gonvilliarum en
1528, Sainct Jehan de Gonvilles en 1554, Saint Jean de Gonville en 1744,
commune et village du Pays de Gex (Collonges, arrondissement de Gex, Ain) ;
Saint-Jean-de-la-Porte, S. Johannes de Porta en 1488, commune et
village de la Combe de Savoie
(Saint-Pierre-d´Albigny, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Jean-de-Maurienne, nom latin
Mauriana civitas
arrondissement, canton, commune et ville de la Maurienne (Savoie) ;
Saint-Jean-de-Moirans, ecclesia Sancti Johannis supra Moyrencum
et Sancti Johannis de Salmoyrenc supra Voironem au XIVème siècle,
commune et village du Pays voironnais (Rives, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Jean-de-Niost, commune
de la Dombes (Meximieux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Jean-de-Sixt, aussi Saint-Sixte au XIXème siècle,
commune et village des Bornes-Aravis (Thônes, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie) ;
Saint-Jean-de-Soudain, ecclesia Sancti Johannis de Sausino au
XIIIème siècle, parrochia Sancti Johannis de Saudino au
XIVème siècle, Saint-Jean-de-Soudin au XXème siècle,
commune et village (Arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Jean-de-Tholome, Cura de Tholoma vers 1344, commune et village
du Faucigny, voir Tholomaz
(Saint-Jeoire, arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie) ;
Saint-Jean-de-Thurigneux, Sanctus Joannes de Turignieu en 1186,
Sainct Jehan de Turignieu au XVIème siècle, commune et village de la
Dombes (Reyrieux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Jean-d´Hérans,
in loc. Heron, ecclesia S. Dei genitr. Marie, altera St Johan. Babtiste, au
XIème siècle, Sanctus Johannes de Herons au XVème siècle,
commune et village du Trièves (Mens, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Jean-le-Vieux, Vuic de Varey vers 1250,
De vico subtus Varey vers 1325, De Vieu subtus Varey vers 1350,
Sanctus Joannes de Vico en 1436, Sainct Jehan de Vieu en 1589,
Sainct Jean le Vieux en 1670, commune et village du Haut-Bugey
(Poncin, arrondissement de Nantua, Ain) ;
Saint-Jean-le-Vieux, ecclesia Sancti Johannis super Domena au
XIème siècle, cappelanus de Sancto Johanne Veteri au
XIIIème siècle, commune et village de Belledone
(Domène, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Jean-Pied-Gauthier, commune et village du Val Gelon
(Chamoux-sur-Gelon, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Jean-sur-Reyssouze, Est et capella Sancti Johannis in Proprio en
937-962, Sanctus Joannes de Reyssusa en 1272, commune et village de la Bresse
(Saint-Trivier-de-Courtes, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Jean-sur-Veyle, Capella Sancti Johannis en 937-962,
Sanctus Johannes supra Velam en 1494, Sancti Joannis Aventurarum en
1515, Sainct Jehan des Advantures en 1573, Saint Jean des Aventures et
Saint Jean sur Veyle en 1670, commune et village de la Bresse
(Pont-de-Veyle, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Saint-Jérôme
- Ancienne commune du Haut-Bugey, village de la commune de Boyeux-Saint-Jérôme
(Poncin, arrondissement
de Nantua, Ain), ad Sanctum Ieronimum en 1169, Sanctus Jeronimus en
1299-1369, Sanctus Geronimus vers 1325, Saint Hierosme en 1655, du nom
de saint Jérôme, né en Dalmatie vers 328, ermite puis traducteur en latin de la Bible,
mort en 419. Du grec hieros, « sacré » et onoma, « nom ».
-
Saint-Joseph,
Saint-Joseph-de-Rivière
- Epoux de Marie et père-nourricier du Christ. Nom issu de l´hébreu Yosephyah,
« que Dieu ajoute ».
Saint-Joseph, maison isolée et chapelle, dite des Cierges, érigée en 1697
(Rue, district de la Glâne, Fribourg) ;
Saint-Joseph, quartier de Sallanches (Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saint-Joseph, chapelle (Saint-Paul-en-Chablais, Chablais, Haute-Savoie) ;
Villa Saint-Joseph, hameau (Romont, district de la Glâne, Fribourg) ;
Saint-Joseph-de-Rivière,
mansus de Riveres au XIIIème
siècle, locus de Riveriis au XVIème siècle, Rivières au
XVIIIème siècle, commune et village de Chartreuse
(Saint-Laurent-du-Pont, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Julien,
Saint-Julien-de-l´Herms,
Saint-Julien-de-Raz,
Saint-Julien-en-Genevois,
Saint-Julien-Mont-Denis,
Saint-Julien-sur-Reyssouze,
Saint-Julien-sur-Veyle
- Du nom de saint Julien de Brioude, né à Vienne, en Dauphiné, qui servit dans les armées
romaines, et fut martyrisé en 304 à Brioude en Auvergne. Nom latin Julianus,
diminutif de Julius, patronyme romain.
Saint-Julien, Sanctus Jullianus au XIVème siècle,
ecclesia Sancti Julliani d´Esimaci et
Saint-Julin près Crémieu au XVème siècle,
hameau et château (Siccieu-Saint-Julien-et-Carisieu, L´Isle-Crémieu, Isère) ;
Saint-Julien, San Juil au XIIème siècle,
Sanctus Julianus de Doennay et Sanctus Julianus de Duennay au
XIIIème siècle, ancien hameau (Dionay, Chambaran, Isère) ;
Saint-Julien-de-l´Herms, loca Sancte Marie et Sancti Juliani au
Xème siècle, voir Herms, commune et
village de la Bièvre (Beaurepaire, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Julien-de-Raz, ecclesia Sancti Juliani de Rar au
XIème siècle, Sanctus Gilinus au XIVème siècle,
Sanctus Julianus de Raro au XVème siècle,
Saint-Gillin au XVIème siècle,
commune et village du Pays voironnais (Voiron, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Julien-en-Genevois, Cura Si Julini vers 1344,
Saint-Julien jusqu´en 1792, arrondissement, canton, commune et ville du Genevois
(Haute-Savoie) ;
Saint-Julien-Mont-Denis, anciennement Saint-Jelin et
Saint-Julien, puis Saint-Julien-en-Maurienne jusqu´en 1965, commune et
village de la Maurienne (Arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Julien-sur-Reyssouze, Ecclesia Sancti Juliani vers 1250,
Sanctus Julianus en 1272, Sanctus Jullinus vers 1410,
Sanctus Jullianus supra Roissosam en 1416, Saint Julin en 1536, commune
et village de la Bresse (Saint-Trivier-de-Courtes, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Julien-sur-Veyle, Ecclesia Sancti Juliani vers 1250,
Sanctus Julianus juxta Bisiacum en 1272, Sanctus Jullinus supra Velam en
1492, Sainct Julin en 1617, Saint Julin sur Vele en 1671, commune et
village de la Dombes
(Châtillon-sur-Chalaronne, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Saint-Just,
Saint-Just-Chaleyssin,
Saint-Just-de-Claix
- Probablement de saint Juste, évêque de Lyon vers 374-381. Du latin justus,
« juste, équitable ».
Saint-Just, curatus Sancti Justi en 1299-1369, Sainct Just en
1650, commune et village de la Bresse (Péronnas, a rrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Just, ecclesia Sancti Justi au Xème siècle, hameau
(Vienne, Pays viennois, Isère) ;
Saint-Just, terra Sancti Justi au Xème siècle, hameau, et
Château de Saint-Just (Saint-Just-Chaleyssin, Pays viennois, Isère) ;
Saint-Just-Chaleyssin, Saint-Just-et-Chaleyssin au XXème
siècle, commune et village du Pays viennois, voir
Chaleyssin
(Heyrieux, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Just-de-Claix, parrochia Sancti Justi in pago Roianensi au
Xème siècle, parrochia S. Justi in territorio de Clay au
XIIIème siècle, voir Claix,
commune et village du Royans (Pont-en-Royans, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Lattier
- Commune et village du Chambaran (Saint-Marcellin, arrondissement de Grenoble, Isère),
ecclesia Sancti Eleutherii et Sanctus Lauterius au XIème
siècle, Sanctus Laterius au XIIème siècle,
Sanctus Heleuterius au XIIIème
siècle, ecclesia Sancti Eleuterii, ecclesia Sancti Elutherii et
Sancti Leuterii au XIVème siècle, d´après saint Eleuthère,
nom de plusieurs saints, du grec Eleutherius, « l´homme libre ».
-
Saint-Laurent,
Saint-Laurent-de-la-Côte,
Saint-Laurent-du-Pont,
Saint-Laurent-en-Beaumont,
Saint-Laurent-en-Grandvaux,
Saint-Laurent-sur-Saône
- Saint Laurent, né vers 210, archidiacre sous Sixte II, mort sur le gril en 258, sous
Valérien. Nom latin Laurentius ou Laurentinus, « de Laurente »
(ville du Latium).
Saint-Laurent, cura S. Laurentii Cornilionis en 1153,
S. Laurencio de Cornillum en 1250,
Cura Si Laurencii vers 1344, commune et
village du Faucigny (La Roche-sur-Foron, arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie) ;
Saint-Laurent, hameau (Saillon, district de Martigny, Valais) ;
Denâ de Saint-Laurent, pâturage,
probablement nommé ainsi parce que le bétail y montait le 10 août, jour de la Saint-Laurent
(Cleuson, Nendaz, district de Conthey, Valais) ;
Saint-Laurent-de-la-Côte, anciennement Saint-Laurent-de-la-Costaz,
hameau et ancienne commune de la Tarentaise
(Saint-Martin-de-Belleville, arrondissement d´Albertville, Savoie) ;
Saint-Laurent-du-Pont, parrochia Sancti Laurentii au XIème
siècle, parrochia Sancti Laurentii de Deserto au XIIème siècle,
Sanctus Laurencius de Ponte et Sanctus Laurentius en 1324, canton,
commune et village de la Chartreuse (Arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Laurent-en-Beaumont, ecclesia Sancti Laurentii de Bellomonte et
prior Bellimontensis au XIIème siècle, commune et village du Beaumont
(Corps, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Laurent-en-Grandvaux,
canton, commune et village (Arrondissement de Saint-Claude, Jura) ;
Saint-Laurent-sur-Saône, Advocatus Sancti Laurentii en 888-898,
Abbatia Sancti Laurentii en 1018-1030, Seint Lorent vers 1325,
Saint Lorent de Mascon en 1388, Saint Lorens de Mascon en 1418,
Les abbayes de Sainct Laurens au XVIème siècle,
Sainct Laurent les Mascon en 1670, puis Saint-Laurent-de-l´Ain,
Saint-Laurent-lez-Mâcon et L´Abbaye-Saint-Laurent, commune et village de
la Bresse (Bâgé-le-Châtel, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
Voir aussi
Rueyres-Saint-Laurent.
-
Saint-Lazare,
Salazar,
Salazard
- Du nom de saint Lazare de Béthanie, frère de Marthe et Marie, ami de Jésus, ressuscité par
celui-ci, et qui serait devenu évêque de Marseille. Nom issu de l´hébreu
Eleazar, « celui que Dieu aide ».
Saint-Lazare, hameau (Saint-Girod, Albanais, Savoie) ;
Saint-Lazare, hameau (Vandeins, Bresse, Ain) ;
Salazar, Saint-Lazare en 1841, Saint-Lazar en 1847,
Salazard en 1911, hameau (Vandeins, Bresse, Ain).
Probablement de même origine :
La Grange Salazard, maison isolée (Dortan, Haut-Bugey, Ain).
-
Saint-Léger,
Saint-Légier
- Localités nommées d´après le Franc Liutgari, né en 616, évêque d´Autun en 663,
mort en 679, nom latinisé en Leodegarius. Anthroponyme germanique signifiant
« la lance du peuple », du germanique *leudi, « peuple, gens », et ancien haut allemand
gêr, « lance, javelot ».
Saint-Léger, Ecclesia S. Leodegarii en 1234,
Ecclesia B. Leodegarii en 1268, ancien faubourg de Genève ;
Saint-Léger, commune et village de Basse-Maurienne
(Aiguebelle, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Léger, De Sancto Leodegario en 1141, ancien village et lieu-dit,
et Lac de Saint-Léger ou Saint-Lager, In lacu de Sancto Lager en
1231, Lacus Sancti Leodegarii en 1251, Le Marais au XVIIIème
siècle (Carte de Cassini), ancien lac
(Serrières-de-Briord, Bugey, Ain) ;
Saint-Légier, Sanctus Leodegarus en 1228
(District de Vevey, Vaud).
-
Saint-Léonard
- Nom de plusieurs saints, en particulier d´un compagnon de Clovis, ermite dans le
Limousin et mort en 559. Anthroponyme germanique hybride Leonhard,
« fort comme un lion », du latin leo,
« lion », et du germanique *hardu, « dur, fort ».
Saint-Léonard, quartier (Fribourg) ;
Saint-Léonard, lieu-dit (Granges-Paccot, district de la Sarine, Fribourg) ;
Saint-Léonard, Sanctum Leonardum en 1218, nom allemand
Sankt Leonhard, commune et village, nom attesté dès le XIème siècle, du
nom de Saint Abbé Léonard (nécrologie de Granges) (District de Sierre, Valais) ;
Saint-Léonard, hameau (Saint-Rhémy-en-Bosses, vallée d´Aoste).
-
Saint-Livres
- Commune et village vaudois du district d´Aubonne, S. Liberio en 1179,
Sanctus Liberius en 1228, apud Sanctum-Liberium en 1235, qui doit son
nom à saint Libère, en latin Liberius, pape de 352 à 366, à qui était
dédiée la première église. Du latin liberius, « libre » ;
Pré de Saint-Livres, alpage et lieu-dit
(Bière, district d´Aubonne, Vaud).
-
Saint Loup,
Saint-Loup
- Saint-Loup, hameau vaudois du district de Cossonay, sur la commune de Pompaples,
qui pourrait être nommé d´après saint Lupicin, frère du fondateur de Romainmôtier saint
Romain, mais plus probablement d´après saint Loup, nom de plusieurs saints, dont
saint Loup de Troyes, né à Toul vers 383, évêque de Troyes en 426, mort en 479, ou
saint Loup de Lyon, moine à l'île Barbe, évêque de Lyon, mort en 542. Nom latin
lupus, « loup ».
Saint Loup et Petit Saint Loup, Ecclesia de Sancto-Lupo en 1191,
d´après saint Loup, évêque de Troyes mort en 479, hameaux (Versoix, Genève) ;
Saint Loup, petit sommet, 726m (Vif, Pays grenoblois, Isère) ;
Grand Saint Loup et Petit Saint Loup, Saint Loup d´Illiat en
1478, hameaux (Illiat, Dombes, Ain).
-
Saint-Luc
- Commune et village valaisans du district de Sierre, dans le Val d´Anniviers, Luc
en 1304, Lucx en 1408, puis Luc au XVIème siècle, christianisé
plus tard, voir Luc.
-
Saint Maire
- Evêque d´Avenches puis premier évêque de Lausanne mort en 594, nom latin
Sanctus Marius.
Bois Saint Maire, forêt (Cuarnens, district de Cossonay, Vaud).
-
Saint-Maitchin
- Lai Combe Saint-Maitchin, lieu-dit de la commune de Courtedoux, district de
Porrentruy (Jura), patois jurassien pour « La Combe
Saint-Martin ».
-
Saint-Mamert
- Du nom de saint Mamert, évêque de Vienne mort en 474. Nom latin Mamertus.
Saint-Mamert,
ecclesia Sancti Mammerti in villa Bracosio
au XIème siècle, hameau, et Saint-Mamert le Haut, maisons isolées
(Les Côtes-d´Arey, Pays viennois, Isère).
-
Saint-Marc
- Second évangéliste né à Jérusalem, mort martyr. Nom latin Marcus,
« consacré à Mars ».
Saint-Marc, chapelle (Le Sapey, Bagnes, district d´Entremont, Valais) ;
Saint-Marc, hameau (Saint-André-sur-Vieux-Jonc, Bresse, Ain) ;
Mont Saint-Marc, lieu-dit (Oyeu, Bièvre, Isère).
-
Saint Marcel,
Saint-Marcel,
Saint-Marcel-Bel-Accueil
- Nom porté par plusieurs saints, en particulier un prêtre de Lyon du IIème
siècle, incarcéré sous Marc-Aurèle, délivré par un ange, qui alla évangéliser les riverains
de la Saône et mourut à Chalon. Nom latin Marcellus, diminutif de Marcus,
« consacré à Mars ».
Pré Saint Marcel, lieu-dit (Chavornay, district d´Orbe, Vaud) ;
Saint-Marcel, Ecclesia Sancti Marcelli en 1092, Sainct Marcel
en 1650, commune et village de la Dombes
(Villars-les-Dombes, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Marcel, commune et village de la Tarentaise
(Moûtiers, arrondissement d´Albertville, Savoie) ;
Saint-Marcel, commune et village (Vallée d´Aoste) ;
Saint-Marcel, So Marcello en 1250, ancienne commune et
village de l´Albanais
(Marigny-Saint-Marcel, Rumilly, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie) ;
Saint-Marcel-Bel-Accueil, de Sancto Marcello au XIIème
siècle, Sanctus Marcellus de Maillere au XIIIème siècle,
Saint-Marcel-de-Bel-Accueil au XXème siècle, commune et village des
Balmes Dauphinoises (Bourgoin-Jallieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère).
-
Saint-Marcellin
- Canton, commune et village du Chambaran (Arrondissement de Grenoble, Isère),
ecclesia Sancti Marcellini au XIIIème siècle,
Sanctus Marcellinus in Viennesio au XIVème siècle, nom de
plusieurs saints, Latin Marcellinus, diminutif de Marcellus.
-
Saint Martin,
Saint-Martin,
Saint-Martin-Bellevue,
Saint-Martin-d´Arc,
Saint-Martin-de-Bavel,
Saint-Martin-de-Belleville,
Saint-Martin-de-Clelles,
Saint-Martin-de-la-Cluze,
Saint-Martin-de-la-Porte,
Saint-Martin-de-Miséré,
Saint-Martin-de-Vaulserre,
Saint-Martin-d´Hères,
Saint-Martin-du-Chêne,
Saint-Martin-du-Frêne,
Saint-Martin-du-Mont,
Saint-Martin-d´Uriage,
Saint-Martin-le-Châtel,
Saint-Martin-le-Vinoux,
Saint-Martin-sur-Arve,
Saint-Martin-sur-la-Chambre
- Saint Martin est né en 316 à Sabaria, en Hongrie, il partagea son manteau avec un
mendiant à Amiens, et devint évêque de Tours en 371, mort vers 397. Nom issu du latin
martius, « guerrier, courageux ». Plusieurs lieux portant le nom de ce
saint sont d´anciens lieux de culte du dieu Mars.
Saint Martin, lieu-dit (Vuiteboeuf, district d´Orbe, Vaud) ;
Saint Martin, quartier (Vevey, Vaud) ;
Saint-Martin, Sanctus Martinus ante Oruns en 1228, commune et village
(District de la Veveyse, Fribourg) ;
Saint-Martin, hameau (Champanges, Chablais, Haute-Savoie) ;
Saint-Martin, hameau (Seytroux, vallée de la Dranse, Haute-Savoie) ;
Saint-Martin, village (Chézard-Saint-Martin, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel) ;
Saint-Martin, Eroens en 1100, Heruens en 1211, puis
Saint-Martin d´Hérens, commune et village (District d´Hérens, Valais) ;
Saint-Martin, maisons isolées en clairière
(Massongex, district de Saint-Maurice, Valais) ;
Chalet Saint-Martin, maison isolée en clairière
(Evionnaz, district de Saint-Maurice, Valais) ;
Chalets de Saint-Martin, alpage (Sallanches, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Granges Saint Martin, hameau (Orbe, Vaud) ;
Saint-Martin-Bellevue, Saint-Martin-en-Genevois jusqu´en 1921,
commune et village (Annecy-le-Vieux, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie) ;
Saint-Martin-d´Arc, anciennement Saint-Martin-Outre-Arc, commune et
village de la Maurienne (Arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Martin-de-Bavel, Comba Sancti Martini en 1200,
Sanctus Martinus en 1365, commune et village du Bugey
(Virieu-le-Grand, arrondissement de Belley, Ain) ;
Saint-Martin-de-Belleville, anciennement Saint-Martin-des-Déserts,
commune et village de la Tarentaise (Moûtiers, arrondissement d´Albertville, Savoie) ;
Saint-Martin-de-Clelles, parrochia Sancti Martini au
XIIIème siècle, Sanctus Martinus de Claellis au XIVème
siècle, commune et village du Trièves (Clelles, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Martin-de-la-Cluze, ecclesia Saint Martin de Avec au
XIème siècle, ecclesia Sancti Martini in mandamento castri Clusa au
XIIème siècle, village et commune du Trièves, La Cluze-et-Pâquier
jusqu´en 1970, formée à la Révolution par fusion des communes de La Cluze et de
Pâquier (Monestier-de-Clermont, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Martin-de-la-Porte, commune et village de la Maurienne
(Arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Martin-de-Miséré, ecclesia Sancti Martini au XIIème
siècle, Sancti Martini de Miserego, Sancti Martini de Miseraco et
Sancti Martini de Misero au XIIIème siècle,
Saint-Martin-de-Miserere sur la Carte IGN,
aussi Saint-Martin de Miséréré, par
attraction avec les termes de prière
miserere nobis, ancienne chartreuse, village, commune jusqu´en 1851
(Montbonnot-Saint-Martin, Pays grenoblois, Isère) ;
Saint-Martin-de-Vaulserre, ecclesia de Sancto Martino au
XIIème siècle,
parrochia Sancti Martini mandamentum Vallisserre
au XVème siècle, village et commune de la Vallée du Guiers, voir
Vaulserre
(Le Pont-de-Beauvoisin, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Martin-d´Hères, ecclesia de Hera au XIème siècle,
parrochia Sancti Martini de Hera au XIIIème siècle, canton, commune
et village du Pays grenoblois (Arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Martin-du-Chêne, nom latin Sanctus Martinus de quercu,
ancien château-fort dont subsiste une Tour de Saint-Martin
[Martignier] et
Devant Saint-Martin, hameau (Molondin, district d´Yverdon, Vaud) ;
Saint-Martin-du-Frêne, Sanctus Martinus de Fraxino en 1144,
Sanctus Martinus del Fraino en 1234,
Villa et territorium Beati Martini du Fraisne
en 1270, anciennement Saint-Martin-du-Fresne,
commune et village du Haut-Bugey (Arrondissement de Nantua, Ain) ;
Saint-Martin-du-Mont, Parrochia Sancti Martini de Monte en 1267,
commune et village de la Bresse (Pont-d´Ain, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Martin-d´Uriage, in Auriaco, territorium Auriagi,
de Auriagio, de Auriatge au XIème siècle,
ecclesia Sancti Martini de Oriatico au XIIème siècle,
parrochia Sancti Martini de Uriatico au XIIIème siècle,
commune et village de Belledone (Domène, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Martin-le-Châtel, Sanctus Martinus en 1233,
Domus Sancti Martini lo Chastel en 1242,
Castrum Sancti Martini en 1249,
commune et village de la Bresse
(Montrevel-en-Bresse, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Martin-le-Vinoux, parrochia Sancti Martini del Vinos au
XIème siècle, parrochia de Sancto Martino Vinoso au
XIIème siècle, commune et village du Pays grenoblois
(Saint-Egrève, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Martin-sur-Arve, Cura pontis S. Martini vers 1344,
Saint-Martin jusqu´en 1912, hameau (Sallanches, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saint-Martin-sur-la-Chambre, anciennement Saint-Martin-la-Chambre,
commune et village de la Basse-Maurienne
(La Chambre, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie).
Voir aussi Bougy-Saint-Martin,
La Chapelle-Saint-Martin,
Pont-Saint-Martin,
Saint-Maitchin.
-
Saint-Maur
- Place Saint-Maur, à Lausanne (Vaud), de saint Maur, né à Rome vers 512, fils d´un
sénateur romain. Il fut disciple de saint Benoît et fonda en Gaule des monastères
bénédictins, et mourut en 584.
-
Saint-Maurice,
Saint-Maurice-de-Beynost,
Saint-Maurice-de-Gourdans,
Saint-Maurice-de-Lacques,
Saint-Maurice-de-Rémens,
Saint-Maurice-de-Rotherens,
Saint-Maurice-de-Rumilly,
Saint-Maurice-des-Chasaux,
Saint-Maurice-en-Trièves,
Saint-Maurice-l´Exil,
Saint Mouris,
Saint-Mury,
Saint-Mury-Monteymond
- Saint Maurice était chef d´une unité de légionnaires égyptiens de la Légion Thébaine, et
fut massacré avec ses compagnons en 286 pour avoir refusé de prendre part au culte de
l´empereur. Nom issu du latin maurus, « maure ».
Saint-Maurice, Cura de Si Mauricii vers 1344, hameau
(Collonge-Bellerive, Genève) ;
Saint-Maurice, Sanctus Mauritius en 1228, village
(Champagne, district de Grandson, Vaud) ;
Saint-Maurice, autrefois Saint-Maurice-d´Agaune, sur l´emplacement de
l´ancienne Agaune, nom allemand Sankt Moritz,
ville, commune et district (Valais) ;
Saint-Maurice, hameau et église pricipale de la commune
(Mollens, district de Sierre, Valais) ;
Saint-Maurice, hameau (Saint-Pierre-en-Faucigny, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saint-Maurice,
terra Sancti Mauricii in villa Caucilla au
IXème siècle, hameau (Chuzelles, Pays viennois, Isère) ;
Saint-Maurice-de-Beynost, Sanctus Mauricius apud Bayno en 1285,
Sant-Muris vers 1320, Seint Muris de Bayno vers 1350,
Sainct Maurys de Beynoz en 1570, commune et village de la Dombes, et
Les Brotteaux de Saint-Maurice, lieu-dit
(Miribel, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Maurice-de-Gourdans,
Ecclesia de Noyosco et Gordanis et Sancti Mauricii en 1183,
Sanctus Mauricius de Anthone en 1263, Sainct Maurice de Gordan en 1613,
commune et village de la Dombes (Meximieux, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Maurice-de-Lacques, Laques en 1228,
Saint-Maurice-de-Laque en 1906, peut-être de l´ancien français
lac, « caverne, fossé », hameau (Mollens, district de Sierre, Valais) ;
Saint-Maurice-de-Rémens, Sanctus Mauricius in Meria au
XIIème siècle, Sanctus Mauricius de Meyri au XIVème siècle,
commune et village du Bugey (Ambérieu-en-Bugey, arrondissement de Belley, Ain) ;
Saint-Maurice-de-Rotherens, eccl. S. Mauriti vers 1060, ancien nom
Saint-Maurice-en-Bieugey, commune et village de la vallée du Guiers
(Saint-Genix-sur-Guiers, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Maurice-de-Rumilly, Saint-Maurice jusqu´en 1935, village et
ancienne commune (Saint-Pierre-en-Faucigny, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saint-Maurice-des-Chasaux,
Ecclesia Sancti Mauricii de Rocca en 1184,
Saint Maurice de Chaza en 1655, Saint Maurice de Chaseau en 1784,
Saint-Maurice-d´Echezeaux sur la Carte de
Cassini, Saint-Maurice-d´Echazeaux en 1911,
hameau, ancienne commune (Corveissiat, Revermont, Ain) ;
Saint-Maurice-en-Trièves, parrochiar Sancti Mauricii in Triviis au
XIIIème siècle, commune et village du Trièves
(Clelles, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Maurice-l´Exil, parrochia Sancti Mauricii au XIIème
siècle, Sanctus Mauricius de Exilio et Sanctus Mauricius de Exello au
XIVème siècle, Saint-Maurice-de-l´Exil au XXème siècle,
commune et village du Pays viennois (Roussillon, arrondissement de Vienne, Isère).
Formes patoises :
Pré Saint Mouris, lieu-dit (Bofflens, district d´Orbe, Vaud) ;
Domaine de Saint-Mury, ecclesia Sancti Mauritii au XIème
siècle, parrochia Sancti Mauritii de Meolano au XIVème siècle,
quartier (Meylan, Grenoble, Isère) ;
Saint-Mury-Monteymond, ecclesia Sancti Mauritii de Monte Aimonis et
ecclesia Sancti Mauritii de Monte Aymonis au XIème siècle,
commune et village du Grésivaudan (Domène, arrondissement de Grenoble, Isère),
Forêt de Saint-Mury et Mont Saint-Mury, 2038m, dans la même commune.
Voir aussi Bourg-Saint-Maurice,
La Chapelle-Saint-Maurice.
-
Saint-Maximin,
Saint-Même
- Noms tirés du saint Maxime, nom de plusieurs saints, dont un Maxime martyr au
Ier siècle, avec Tiburce et Valérien. Du latin maximus, « le plus
grand ».
Saint-Maximin, ecclesia Sancti Maximi au XIème siècle,
parrochia Sancti Maximini au XIIIème siècle, cCommune et village
du Grésivaudan (Goncelin, arrondissement de Grenoble, Isère).
Forme locale de Saint-Maxime :
Saint-Même, hameau (Saint-Pierre-d´Entremont, Chartreuse, Savoie).
-
Saint-Michel,
Saint-Michel-de-Maurienne,
Saint-Michel-de-Saint-Geoirs,
Saint-Michel-en-Beaumont,
Saint-Michel-les-Portes
- Archange, chef des armées célestes qui triompheront contre Satan, et qui aurait
terrassé un dragon. Son nom représente la forme interrogative Mi kha El,
« qui est semblable à Dieu ? »
Saint-Michel, ecclesia Sancti Michaelis de Belmonte au
XIème siècle, Sancti Michaelis de Monte au XIIIème siècle,
Sancti Michaelis de Bellomonte, apud Sanctum Michaelem de Desertis et
Sancti Michaelis de Moreto au XVème siècle, hameau
(Saint-Bernard, Grésivaudan, Isère) ;
Grand Saint-Michel et Petit Saint-Michel, maisons isolées
(L´Abbaye, Vallée de Joux, Vaud) ;
Pointe Saint-Michel, 3252m (Avrieux et Bramans, Haute-Maurienne, Savoie) ;
Mont Saint-Michel, 895m, et Chapelle du Mont Saint-Michel
(Curienne, Bauges, Savoie) ;
Saint-Michel-de-Maurienne, Saint-Michel jusqu´en 1953, commune et
village de la Maurienne (Arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie)'
Saint-Michel-de-Saint-Geoirs, Sancti Michaelis au XIIIème
siècle, commune et village de la Bièvre
(Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Michel-en-Beaumont, capella Sancti Micaelis au
XIIIème siècle, Sancti Michaelis de Alpo au XIVème siècle,
Saint-Michel de Lalp en Beaumont au XVIIIème siècle, commune et
village du Beaumont (Corps, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Michel-les-Portes, de Sancto Michaele au XIIème
siècle, Sanctus Michaelis in Triviis au XIVème siècle,
Sanctus Michaelis de Portis au XVème siècle, commune et village
du Trièves (Clelles, arrondissement de Grenoble, Isère).
Voir aussi Les Déserts.
-
Saint-Nazaire-les-Eymes
- Commune et village du Pays grenoblois (Saint-Ismier, arrondissement de Grenoble, Isère),
ecclesia Sancti Nazarii au XIème siècle, Saint-Nazaire
jusqu´en 1950, d´après saint Nazaire, venu de Rome avec saint Celse pour prêcher à Milan,
au Ier siècle, décapités. Nom latin Nazarius, « de Nazareth ».
Voir aussi Eymes.
-
Saint-Nicolas,
Saint-Nicolas-de-Macherin,
Saint-Nicolas-de-Véroce,
Saint-Nicolas-la-Chapelle
- Saint Nicolas, né en 270 à Patare, en Lycie, moine, abbé puis archevêque, mort en prison
vers 345/350. Nom issu du grec niké, « victoire », et laos, « peuple ».
Saint-Nicolas, commune et village (Vallée d´Aoste) ;
Quartier Saint-Nicolas (Cluses, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Roches de Saint-Nicolas, lieu-dit en forêt
(Courgenay, district de Porrentruy, Jura) ;
Saint-Nicolas, anciennement Chouson, devenu
Saint-Nicolas de Chouson, maintenant germanisé en Sankt Niklaus
(District de Viège, Valais) ;
Saint-Nicolas-de-Macherin, parrochia Sancti Nicolay de Machirinno au
XIVème siècle, commune et village du Pays voironnais
(Voiron, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Nicolas-de-Véroce, Cura de Verossia vers 1344, hameau, ancienne
commune rattachée en 1973 à Saint-Gervais-les-Bains
(Saint-Gervais-les-Bains, Val Montjoie, Haute-Savoie) ;
Saint-Nicolas-la-Chapelle, anciennement Saint-Nicolas-de-la-Chapelle et
Saint-Nycolas, commune et village du Val d´Arly
(Ugine, arrondissement d´Albertville, Savoie).
-
Saint-Nizier,
Saint-Nizier-du-Moucherotte,
Saint-Nizier-le-Bouchoux,
Saint-Nizier-le-Désert
- D´après saint Nizier ou Nicet, noms de trois évêques : l´un évêque de Trèves en 527,
mort vers 566, un autre évêque de Lyon, mort en 573, et un troisième évêque de Besançon
au VIIème siècle. Nom latin Nicetius, du grec nicetios,
« victorieux ».
Saint-Nizier, monasterium Sancti Nicetii au XIème siècle,
hameau (Saint-Martin-d´Uriage, Belledonne, Isère) ;
Saint-Nizier, hameau (Voreppe, Pays voironnais, Isère) ;
Combe de Saint-Nizier, lieu-dit (Lans-en-Vercors, Vercors, Isère) ;
Saint-Nizier-du-Moucherotte, ecclesia Sancti Nicetii au
XIème siècle, parrochia Sancti Nisei au XIIIème siècle,
commune et village du Vercors (Villard-de-Lans, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Nizier-le-Bouchoux, Sanctus Nicetius vers 1325,
Sanctus Nycecius juxta Courtoux vers 1350,
Parrochia Sancti Nicetii Nemorosi en 1416,
Sanctus Nicetius juxta Curtos en 1492, Saint-Nizier-les-Bouchoux en 1650,
commune et village de la Bresse
(Saint-Trivier-de-Courtes, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Nizier-le-Désert, Sanctus Nicecius apud Montem Fabrosum en 1116,
Sanctus Nicecius de Bressia en 1248, Parrochia Sancti Nicetii in Deserto
en 1276, S. Nycetii Deserti en 1314, Sainct Nizier en 1613,
commune et village de la Dombes (Chalamont, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Saint-Oblas
- Hameau de la commune de Oytier-Saint-Oblas (Pays viennois, Isère), domus Satulas
et Sentolatus villa au XIIème
siècle, parrochia de Santolas, Samtolas et Sanctalas au
XIIIème siècle, d´un nom d´homme romain Sentolatus, devenu
Sanctus Olasius et prior Sancti Alaysii au XIVème
siècle, ecclesia Sancti Holasii au XVème siècle par
attraction du franco-provençal sent,
« saint ».
-
Saint-Olivier
- Hameau de la commune de la Côte-aux-Fée, district du Val-de-Travers (Neuchâtel), de
saint Libère, pape de 352 à 366, le nom de Sancto Liberio étant devenu
Sanct´Oliberio, d´où Oliberius puis Olivier.
-
Saint-Ours
- Localités nommées d´après saint Ours, soldat de la légion thébaine martyrisé à Soleure
à la fin du IIIème siècle. Nom latin Ursus, « ours ».
Saint-Ours, Santors ecclesia en 1250, Cura de S. Urso vers
1344, commune et village de l´Albanais (Albens, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Ours,
ecclesia Sancti Urse in villa Guiarada au
Xème siècle, ecclesia Sancti Ursii au XIVème siècle,
hameau (Janneyrias, L´Isle-Crémieu, Isère) ;
Saint-Ours, ecclesia de Castrucia au XIème siècle,
de Sancto Urso au XVème siècle,
Saint-Ours l´Echaillon au XVIIème siècle, Saint-Doux au
XVIIIème siècle, hameau (Veurey-Voroize, Pays grenoblois, Isère) ;
Saint-Ours, nom allemand Sankt Ursen (Chevrilles, district de la
Singine, Fribourg).
-
Saint-Oyen,
Saint-Oyend-de-Joux,
Saint-Oyens
- Localités nommées d´après saint Oyend, en latin Eugendus, quatrième abbé de
Condat, aujourd´hui Saint-Claude, dans le Jura. Le nom Eugend dérive de
Eugène, du grec eugenios, « bien né, de noble race ».
Saint-Oyen, Saint Oyant en 1414, Saint Oyen au
XVIIIème siècle (Carte de Cassini),
Saint-Oyend en 1911, hameau (Courmangoux, Revermont, Ain) ;
Saint-Oyen, commune et village de la Tarentaise
(Moûtiers, arrondissement d´Albertville, Savoie) ;
Saint-Oyen, commune et village (Vallée d´Aoste) ;
Saint-Oyend-de-Joux, aussi Saint-Oyan-de-Joux,
Condat avant 510, apud S. Eugendum en 1225,
devenu Saint-Claude
vers le XIIèmesiècle, commune et village (Département du Jura) ;
Saint-Oyens, Ecclesia de Sancto Eugendo en 1285,
Sancto Eugendo de Roteres en 1221, S. Eugenio en 1285, où au haut Moyen
Age des moines défricheurs du couvent de Saint-Oyend-de-Joux édifièrent une
maison forte
à laquelle ils donnèrent le nom de Saint-Oyens de Rottières, maintenant un village
et une commune (District d´Aubonne, Vaud).
-
Saint-Pair
- Petit sommet (2006m) en-dessous de la Pointe du Tuet (Samoëns, Faucigny, Haute-Savoie),
variante de saint Paterne, du latin paternus, « paternel ».
-
Saint-Pancrace,
Saint-Pancrasse
- D´après saint Pancrace, neveu de saint Denys, mort martyr en 304, sous Dioclétien, à
l´âge de 14 ans. Nom issu du grec pankratos, « qui dirige tout ».
Saint-Pancrace, anciennement Saint-Pex, Saint-Paix, commune et
village de la Maurienne (Arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Pancrasse, ecclesia Santi Pancracii au XIème
siècle, commune et village du Plateau des Petites Roches, Grésivaudan
(Le Touvet, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Pancrasse, village (Saint-Baudille-et-Pipet, Trièves, Isère).
-
Saint-Pantaléon
- D´après saint Pantaléon, médecin de l'empereur Maximien-Galère, martyr vers 303.
Saint-Pantaléon, maisons isolées, et Col de Saint-Pantaléon, 1655m
(Saint-Denis, Torgnon et Verrayes, vallée d´Aoste) ;
Ruisseau de Saint-Pantaléon, affluent de l´Isère
(Bourg-Saint-Maurice, Tarentaise, Savoie).
-
Saint-Paul,
Saint-Paul-de-Varax,
Saint-Paul-de-Varces,
Saint-Paul-d´Izeaux,
Saint-Paul-en-Chablais,
Saint-Paul-lès-Monestier,
Saint-Paul-sur-Isère,
Saint-Paul-sur-Yenne
- D´après saint Paul, né à Tarse, en Turquie entre -5 et -15, de son premier nom Saül,
de l´hébreu shâûl, « obtenu par la prière », convertit en 34, condamné à
être décapité en 67. Du latin paulus, « petit, faible ».
Saint-Paul, quartier (Epagny, Annecy, Haute-Savoie) ;
Saint-Paul-de-Varax,
Sanctus Paulus in Brixia en 1103,
Parrochia Sancti Pauli de Varasc en 1248, Sainct Paul de Varax en 1613,
Saint Paul de Varas en 1655, commune et village de la Dombes
(Villars-les-Dombes, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Paul-de-Varces, ecclesia Sancti Pauli au XIème
siècle, ecclesia Sancti Pauli de Encotz au XIème siècle,
commune et village du Pays grenoblois (Vif, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Paul-d´Izeaux, ecclesia Sancti Pauli au XIème siècle,
mandamentum Sancti Pauli de Ysellis au
XVème siècle,
commune et village du Pays voironnais (Tullins, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Paul-en-Chablais, anciennement Ciriel,
Prior Si Pauli vers 1344, aussi Saint-Paul de Ciriel,
Saint-Paul de Ciries et Saint-Paul du lac Léman
puis Saint-Paul jusqu´en 1935, commune et village du Pays de Gavot
(Evian-les-Bains, arrondissement de Thonon-les-Bains, Haute-Savoie) ;
Saint-Paul-lès-Monestier, eclesia Sancti Pauli au XIIème
siècle, eclesia Sancti Pauli in Triviis au XIVème siècle, commune et
village du Trièves (Arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Paul-sur-Isère, anciennement Saint-Paul-de-Conflans, commune et
village de la Combe de Savoie (Albertville-Sud, arrondissement d´Albertville, Savoie) ;
Saint-Paul-sur-Yenne, anciennement Saint-Paul, commune et village de
l´Avant-Pays savoyard (Yenne, arrondissement de Chambéry, Savoie).
-
Saint-Pierre,
Saint-Pierre-d´Albigny,
Saint-Pierre-d´Allevard,
Saint-Pierre-d´Alvey,
Saint-Pierre-de-Belleville,
Saint-Pierre-de-Bressieux,
Saint-Pierre-de-Chartreuse,
Saint-Pierre-de-Chérennes,
Saint-Pierre-de-Clages,
Saint-Pierre-de-Commiers,
Saint-Pierre-de-Curtille,
Saint-Pierre-de-Genebroz,
Saint-Pierre-de-Méaroz,
Saint-Pierre-de-Mésage,
Saint-Pierre-d´Entremont,
Saint-Pierre-de-Soucy,
Saint-Pierre-en-Faucigny
- Apôtre, né en Bethsaïde en -10, pêcheur à Capharnaüm, sur le lac de Génézareth, de son
nom Simon bar Iona, « Simon fils de Jean », baptisé Képhas, « pierre » en
araméen, crucifié sous Néron, à Rome, la tête en bas, en 67.
Du grec petros, « pierre ».
Saint-Pierre, commune et village (Vallée d´Aoste) ;
Vers Saint-Pierre, chapelle et maison isolée
(Treyvaux, district de la Sarine, Fribourg) ;
Ile de Saint-Pierre, nom allemand Sankt Petersinsel, presqu'île
(Lac de Bienne, district de Cerlier, Berne) ;
Saint-Pierre-d´Albigny, S. Petrus de Albiniaco en 1488, commune et
village de la Combe de Savoie (Arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Pierre-d´Allevard, ecclesia Sancti Petri in loco Alavardus au
XIème siècle, commune et village de Belledonne
(Allevard, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Pierre-d´Alvey, commune et village de l´Avant-Pays savoyard
(Yenne, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Pierre-de-Belleville, anciennement Belleville-d´Hurtière, nom
révolutionnaire Arbarétan, commune et village de Basse-Maurienne
(Aiguebelle, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Pierre-de-Bressieux,
ecclesia Sancti Petri retro castrum Brissiaci au XIVème siècle, commune
et village de la Bièvre (Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Pierre-de-Chartreuse, ecclesia Sancti Petri de Cartusia au
XIème siècle, commune et village de la Chartreuse
(Saint-Laurent-du-Pont, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Pierre-de-Chérennes,
Sancti Petri de Leschareyns, Sancti Petri del Escharaigne et
Sancti Petri de la Charene au XIVème siècle,
Saint Pierre de Cherene (Carte de Cassini,
Saint-Pierre d´Echeraine au XVIIIème siècle),
commune et village du Royans (Pont-en-Royans, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Pierre-de-Clages, ecclesia de Clagiis en 1153,
de Clagis en 1196, St. Petrum de Clages en 1218, village
(Chamoson, district de Conthey, Valais) ;
Saint-Pierre-de-Commiers, ecclesia Sancti Petri de Comeriis au
XIème siècle, ecclesia Sancti Petri de Comerio au XIIème
siècle, Sanctus Petrus Vallis de Commerils au XVème siècle, hameau
(Saint-Georges-de-Commiers, Pays grenoblois, Isère) ;
Saint-Pierre-de-Curtille, Cura de Curtillies vers
1344, voir Curtille, commune et village
de Chautagne (Ruffieux, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Pierre-de-Genebroz, commune et village de la Chartreuse
(Les Echelles, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Pierre-de-Méaroz, commune et village du Beaumont
(Corps, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Pierre-de-Mésage, ecclesia Sancti Petri de Mesatico au
XIème siècle, commune et village du Pays grenoblois
(Vizille, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Pierre-d´Entremont, inter duos montes, puis
Ecclesia Sancti Petri inter montes vers 1100,
Prioratus Sancti Petri de Intermontilens en
1414, Intermontium en 1273, anciennement Entremont-le-Neuf, commune et
village de la Chartreuse (Les Echelles, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Pierre-d´Entremont, ecclesia Sancti Petri inter Montes au
XIème siècle, d´Antremons au XIIIème siècle,
prior Sancti Petri de Intermontibus au XIVème siècle, commune et
village de la Chartreuse (Saint-Laurent-du-Pont, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Pierre-de-Soucy, anciennement Saint-Pierre-de-Soulcy, commune et
village de la Combe de Savoie (Montmélian, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Pierre-en-Faucigny, Sanctus Petrus en 643-663,
Cura Si Petri de Rumillier vers
1344, Saint-Pierre-de-Rumilly jusqu´en 1965, commune et village du Faucigny
(La Roche-sur-Foron, arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie).
Voir aussi Bourg-Saint-Pierre,
Villaz-Saint-Pierre.
-
Saint-Point
- D´après Pontius, nom latin de l´ermite Poncet, voir
Le Lieu.
Lac de Saint-Point, près de Pontarlier (Doubs).
-
Saint-Prex
- Commune et village vaudois du district de Morges, anciennement
Basuges, Sanctus Prothasius en 885,
dont le nom actuel est la forme patoise de saint Prothais, évêque de Lausanne au
VIIème siècle.
Du prénom latin Protasius, qui dérive du grec protos, « premier ».
-
Saint-Prim
- Commune et village du Pays viennois (Roussillon, arrondissement de Vienne, Isère),
ecclesia Sancti Primi in Thosiaco villa
au IXème siècle, parrochia Sancti Primi in villa Tausiaco au
Xème siècle, d´après saint Prime, martyr, décapité près de Rome, vers 286,
avec son frère saint Félicien. Nom issu du latin primus, « premier ».
-
Saint-Quentin,
Saint-Quentin-Fallavier,
Saint-Quentin-sur-Isère
- De saint Quentin, envoyé évangéliser la région d´Amiens, arrêté et martyrisé en 287 à
Soissons. Du latin quintinus, « cinquième », nom donné au cinquième
enfant d´une famille.
Saint-Quentin, anciennement Saint-Quintin, chapelle
(Hérémence, district d´Hérens, Valais) ;
Saint-Quentin-Fallavier, Sancti Quintini au XIIIème
siècle, capella Sancti Quentini de Falaverio au XIVème siècle, commune
et village (La Verpillière, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Quentin-sur-Isère,
mandamentum Sancti Quintini au
XIIème siècle, Sancto Quintino prope Moyrencum au XIIIème
siècle, commune et village du Pays voironnais
(Tullins, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Rambert,
Saint-Rambert-en-Bugey
- Du nom de Saint Rambert, assassiné en 681, du nom germanique *Ragnebert,
« brillant conseiller », du germanique *ragina, « conseil »,
et *berhta, « brillant, illustre ».
Saint-Rambert, lieu-dit en forêt (Saint-Ismier, Pays grenoblois, Isère) ;
Saint-Rambert-en-Bugey, Bebronna et Bebronnensis locellus
au VIIème siècle, avec le latin
locellus, diminutif de locus, « lieu », Bebronna au VIIIème
siècle, du gaulois bebros castor, avec le suffixe
-onna,
« rivière des castors », nom d´une source, Monasterium Sancti Ragneberti
vers 807, Sanctus Ranegbertus en 1137, Sancto Raniberto en 1206,
Sanctum Rainebertum en 1213, Sanctus Rainegbertus Jurensis et
Sanctus Rambertus en 1275, Sanctus Renebertus en 1280,
Sainct Rambert et Sainct Raingbert en 1563,
canton, commune et village du Bugey (Arrondissement de Belley, Ain).
-
Saint-Rémy,
Saint-Rémy-de-Maurienne,
Saint-Rémy-du-Mont,
Saint-Rhémy-en-Bosses
- Du nom de saint Rémi, né dans le diocèse de Laon, en 437, évêque,
à 22 ans, puis archevêque de Reims en 460, apôtre des Francs, mort à Reims en 533.
Il convertit Clovis au catholicisme. Nom latin Remigius, de remigium,
« action de ramer ».
Saint-Rémy, Ecclesia Sancti Remigii en 1184, Saint Remis vers
1250, Parrochia de Sancto Rumey en 1272, Ecclesia de Seint Rumy vers
1350, commune et village de la Bresse (Péronnas, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Pic de Saint-Rémy, 2105m (Saint-Rémy-de-Maurienne, Basse-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Rémy-de-Maurienne, anciennement Saint-Rémy, commune et village de
la Basse-Maurienne (La Chambre, arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Rémy-du-Mont, Li mons de Sancto Remigio vers 1250,
Mont Seint Remis vers 1350, Mons Sancti Remigii en 1427,
Saint Rhemy du Mont en 1655, hameau sur une colline (Salavre, Bresse, Ain) ;
Saint-Rhémy-en-Bosses, Eudracinum sur la
Table de Peutinger, Saint-Rhémy jusqu´en
1991, commune et village (Vallée d´Aoste), nom monté au
Col de Saint-Rhémy-en-Bosses, 2563m, dans la même commune.
-
Saint-Robert
- Nom de plusieurs saints, dont saint Robert, moine de Cluny, mort vers 1067. Voir
Robert.
Saint-Robert, monasterium Sancti Roberti Cornillionis,
apud Sanctum Robertum subtus Cornillonem in Graisivodano et
monasterium Sancti Roberti de Cornillone au XIIIème siècle,
Sancti Rotberti au XIVème siècle, ancien
couvent puis asile d´aliénés (Saint-Egrève, Pays grenoblois, Isère).
-
Saint-Roch
- D´après saint Roch, né à Montpellier en 1293, mendiant, pèlerin à Rome, qui se voua à
soigner les malades de la peste, qu´il contracta lui-même. Il se retira alors dans le
désert, où selon la légende il fut nourri par un chien qui lui apportait chaque jour un
pain. Il mourut en prison en 1327, accusé d´espionnage. Son nom viendrait du germain
hrocho, dérivé de hruk, « corneille ». Le nom Saint-Roch était souvent
donné à un hospice pour malades contagieux.
Saint-Roch, quartier de Lausanne (Vaud) ;
Saint-Roch, quartier de Sallanches
(Sallanches, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saint-Roch, quartier (Bourg-en-Bresse, Bresse, Ain) ;
Saint-Roch, hameau (Verjon, Bresse, Ain).
-
Saint-Romain,
Saint-Romain-de-Jalionas,
Saint-Romain-de-Surieu,
Saint-Romans
- Nom de plusieurs saints, en particulier saint Romain de Condat, né vers 400 en Bugey,
moine à Ainay de Lyon, ermite dans les monts du Jura, fondateur du monastère de
Condat, mort en 463.
Du latin romanus, « romain ».
Saint-Romain, Ecclesia S. Romani de Agenta en 1153,
Sanct. Romanum en 1254, hameau (Ayent, district d´Hérens, Valais) ;
Saint-Romain, Cura Si Romani vers 1344, hameau et ancienne
commune réunie à Reignier en 1818, et Etang de Saint-Romain
(Reignier, Genevois, Haute-Savoie) ;
Saint-Romain, lieu-dit (Jongieux, Avant-Pays savoyard, Savoie) ;
Saint-Romain-de-Jalionas, ecclesia Sancti Romani au XIIème
siècle, ecclesia Sancti Romani prope Crimiacum au XIVème siècle,
commune et village de L´Isle-Crémieu (Crémieu, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Romain-de-Surieu, villa ad Sanctum Romanum et
ecclesia Sancti Romani in castello Suriaco au XIème siècle, commune
et village du Pays viennois (Roussillon, arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Romans, ecclesia de Granenco au XIème siècle,
Sanctus Romanus au XIIème siècle,
Sanctus Romanus de Grinasenco au XIIIème siècle, commune et village
du Royans (Pont-en-Royans, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Ruph
- Saint-Ruph, hameau de la commune de Faverges (Haute-Savoie), du nom de saint
Ruph, prieur de l´abbaye de Talloires, probablement du latin rufus, « roux » ;
le nom est passé au Torrent de Saint-Ruph, dans le
Vallon de Saint-Ruph, lieu-dit (Seythenex, Bauges, Haute-Savoie).
-
Saint-Saphorin,
Saint-Saphorin-sur-Morges,
Saint-Symphorien
- Du nom de saint Symphorien, né et mort à Autun en 179 ou 257. Nom issu du grec
sumphoros, « qui accompagne » ou « profitable, utile ».
Saint-Saphorin, dont l´église est dédié à saint Symphorien, nom latin
Sansaphorinum, S. Simphorianus en 1012, de Sancto Sufforiano en
1138, Sanctus Simphorianus en 1228, S. Safurin en 1256,
Saymsafurin en 1284, commune et village (District de Lavaux, Vaud) ;
Saint-Saphorin-sur-Morges, Sancti Simphoriani en 1171,
Saint Sefurin en 1256, commune et village (District de Morges, Vaud) ;
Saint-Symphorien, village (Andilly, Genevois, Haute-Savoie).
-
Saint-Sauveur
- De Sauveur, nom de plusieurs saints. Du latin ecclésiastique salvator,
« sauveur, d´abord en parlant du Christ ».
Saint-Sauveur, hameau (Val-de-Fier, Albanais, Haute-Savoie) ;
Saint-Sauveur, hameau (Hauteluce, Beaufortain, Savoie) ;
Saint-Sauveur, ecclesia Sancti Salvatoris au XIIème siècle,
Saint-Saulveur au XVIème siècle,
commune de Chambaran (Saint-Marcellin, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Savin
- Commune et village (Bourgoin-Jallieu, arrondissement de La Tour-du-Pin, Isère),
Sanctus Savinus au XIIème siècle, Sanctus Sabinus au
XIIIème siècle, capella Sancti Savini au
XIVème siècle, d´après saint Savin, né en Espagne, moine à Ligugé puis ermite
dans la région de Lourdes. Nom latin Sabinus, de
l´ethnonyme sabinus, « sabin ».
-
Saint-Sébastien
- De saint Sébastien, né à Narbonne en 250, d´origine milanaise, martyrisé à Rome vers 288,
d´abord percé de flèches puis bastonné à mort, invoqué contre la peste. Du grec
sebastos, « digne d´honneur ».
Saint-Sébastien, chapelle (Aproz, Nendaz, district de Conthey, Valais) ;
Saint-Sébastien, liue-dit (Belley, Bugey, Ain) ;
Saint-Sébastien, ecclesia Sancti Sebastiani au XIème
siècle, ecclesia Sancti Sebastiani de Morgas au XIIème siècle, commune
et village du Trièves, et
Col de Saint-Sébastien, 983m (Mens, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Servin
- Lieu-dit de la commune de Boz (Bresse, Ain), soit du nom de Saint Servin de Puyloubier,
ermite et martyr, massacré par les Wisigoth en 483, soit une déformation de
Saint-Séverin.
-
Saint-Séverin
- Nom de plusieurs saints, en particulier d´un évêque
d´Agaune, né en Bourgogne, mort à Château-Landon
en 508. Du latin severus, « sévère, sombre, sérieux, grave ».
Saint-Séverin, hameau (Conthey, Valais) ;
Saint-Séverin, maisone isolées (Saint-Marcellin, Chambaran, Isère).
-
Saint-Sigismond
- Localités nommées d´après Sigismond, fils du roi de Bourgogne Gondebaud, auquel il
succéda en 516. Il se retira à l´abbaye d´Agaune (Saint-Maurice) qu'il avait fondée, où il
fut tué et jeté dans un puits, par ordre de Clodomir, en 523. Nom germanique signifiant
« protecteur victorieux », de l´ancien haut allemand sigi,
« victoire », et germanique *mundi, « protection ».
Saint-Sigismond, Cura Si Sigismondi vers 1344, commune et
village du Faucigny (Cluses, arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie) ;
Saint-Sigismond, S. Sigismundus prope aquas en 1488, St-Simon
au XIXème siècle, village et ancienne commune jusqu´au XVIIIème
siècle (Aix-les-Bains, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Sigismond, village (Albertville, Combe de Savoie, Savoie).
-
Saint-Siméon,
Saint-Siméon-de-Bressieux
- D´après saint Siméon, vieillard juif qui, selon saint Luc, prit Jésus dans ses bras le
jour de sa Présentation. Nom hébreu Shim´on, « [Dieu] a entendu ».
Bois Saint-Siméon, forêt déclive (Anjou, Pays viennois, Isère) ;
Saint-Siméon-de-Bressieux, prior Sancti Symeonis au XIVème
siècle, parrochia Sancti Simianis au XVème siècle,
prior Sancti Simeonis au XVIème siècle, commune et village de la Bièvre
(Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, arrondissement de Grenoble, Isère).
-
Saint-Sixt,
Saint-Sixte
- Localités nommées d´après Sixte II, pape de 257 à 258, né à Athènes, martyrisé à Rome
sous Valérien, nom latin Sixtus, d´un mot grec signifiant « lisse, poli ».
Saint-Sixt, Cura de S. Sixto vers 1344, commune et village du Faucigny
(La Roche-sur-Foron, arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie) ;
Saint-Sixte, de Santo Xisto au XIIIème siècle,
Sancti Sisti au XVème siècle, hameau (Merlas, Valdaine, Isère).
-
Saint-Sorlin,
Saint-Sorlin-d´Arves,
Saint-Sorlin-de-Morestel,
Saint-Sorlin-de-Vienne,
Saint-Sorlin-en-Bugey
- Du nom de saint Saturnin (ou Sernin), né à Patras, envoyé de Rome en Gaule, premier
évêque de Toulouse, mort martyrisé, traîné par un taureau, vers 250, dont le nom local est
saint Sorlin. Les lieux portant le nom de ce saint sont souvent d´anciens lieux de
culte du dieu Saturne.
Saint-Sorlin, lieu-dit (Virignin, Bugey, Ain) ;
Saint-Sorlin, lotissement (Trévoux, Dombes, Ain) ;
Glacier de Saint-Sorlin (Saint-Sorlin-d´Arves, Arvan, Savoie) ;
Saint-Sorlin-d´Arves, commune et village de l´Arvan
(Arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne, Savoie) ;
Saint-Sorlin-de-Morestel, Sanctus Sorninus au Xème siècle,
parrochia Sancti Saturnini vers 1122,
capellanus de Sancto Saturnino de Nanti au XIIIème siècle,
commune et village de L´Isle-Crémieu (Morestel, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Sorlin-de-Vienne, ecclesia Sancti Saturnini au XIIème
siècle, commune et village du Pays viennois (Arrondissement de Vienne, Isère) ;
Saint-Sorlin-en-Bugey, De loco Saturnino en 1141,
Burgum Sancti Saturnini vers 1190, Sainct Sorlin de Cuchet en 1650, pui
Saint-Sorlin, commune et village du Bugey, emplacement d´un ancien temple
consacré à Saturne (Lagnieu, arrondissement de Belley, Ain).
-
Saint-Sulpice,
Saint-Sulpice-des-Rivoires
- Du nom de Sulpice le Sévère, évêque de Bourges en 583, mort en 591, ou de Sulpice le
Pieux, aussi évêque de Bourges, mort en 644. Du nom latin Sulpicius, « aide ».
Saint-Sulpice, anciennement Sainct Seulpy et
Sanctus Surpiscius en 1228, Saint Sulpis vers 1300, commune et village
(District du Val-de-Travers, Neuchâtel) ;
Saint-Sulpice, prioratus de Sancto Surpicio en 1228, commune et village
(District de Morges, Vaud) ;
Saint-Sulpice, ecclesia Sancti Sulpicii au XIème siècle,
Sanctus Supplicius au XIVème siècle, Saint-Surpitz au
XVIème siècle, hameau (Montseveroux, Bièvre, Isère) ;
Saint-Sulpice, S. Sulpicius en 1488, anciennement
Saint-Supplice, commune et village (Cognin, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Saint-Sulpice, Terra Sancti Sulpicii en 888-898, Seint Surpis
vers 1325, Sainct Sulpis en 1563, anciennement Saint-Sulpice-en-Bresse,
commune et village de la Bresse
(Bâgé-le-Châtel, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Sulpice-des-Rivoires, commune et village de la Valdaine
(Saint-Geoire-en-Valdaine, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère).
-
Saint-Sylve
- Chapelle de la commune de Vex, district d´Hérens (Valais), du nom de saint Sylve, évêque
de Toulouse au IVème siècle. Du latin silva, « forêt ».
-
Saint-Sylvestre
- Commune et village de l´Albanais (Alby-sur-Chéran, arrondissement d´Annecy,
Haute-Savoie), Cura Si silvestri vers 1344, d´après saint
Sylvestre Ier, pape de 314 à sa mort en 335, né à Rome. Nom
latin Silvester, « des forêts, qui vit dans les forêts, sauvage ».
-
Saint-Théobald,
Saint-Thibaud-de-Couz,
Saint-Thiébaud
- Nom de plusieurs saints, notamment Thibaut, archevêque de Vienne, en Dauphiné, au XIème
siècle. Voir l´étymologie de Thibaut.
Chapelle Saint-Théobald, Saint-Hubal au XVIIIème siècle
(Saint-Georges-d´Espéranche, Pays viennois, Isère) ;
Saint-Thibaud-de-Couz, S. Theobaldus de Coux en 1488,
Saint-Thibaud-de-Coux au XIXème siècle, commune et village
(Les Echelles, Chambéry, Savoie) ;
Saint-Thiébaud, peut-être de saint Thibaut de Marly, moine à l´abbaye de Vaux de
Cernay en 1226, lieu-dit (Chavornay, district d´Orbe, Vaud).
-
Saint-Théodule
- De saint Théodule, enfant d´esclave, martyrisé avec ses parents au IIème
siècle, ceux-ci ayant refusé de participer à un sacrifice païen, ou, au moins en ce qui
concerne le col de Saint-Théodule, de saint Théodule, déformation de Théodore, premier
évêque du Valais vers l´an 349 et qui portait alors le titre d´évêque d'Octodure. Nom grec
theodulos, « serviteur de Dieu », du grec theos,
« dieu », et dulê, « serviteur », et theodoros,
« don de Dieu », de doros, « don ».
Bois de Saint-Théodule, forêt (La Sonnaz, district de la Sarine, Fribourg) ;
Col de Saint-Théodule ou Col du Théodule, 3301m, nom allemand
Theodulpass, entre la Suisse et l´Italie
(Zermatt, district de Viège, Valais, et Valtournenche, vallée d´Aoste).
-
Saint-Théoffrey
- Commune et village de la Matheysine (La Mure, arrondissement de Grenoble, Isère),
ecclesia Sancti Theotfredi de Lans au XIème siècle,
parrochia de Sancto Theofredo, Sanctus Teofreydus de Malacena et
de Sancto Chaffredo au
XIIIème siècle, Saint-Theoffrey au XVIème siècle,
Saint-Theofrey au XVIIIème siècle, d´après saint
Theofredus, abbé de Saint-Chaffrey et martyr vers 732, nom germanique *Theodfrid,
germanique *þeudô, « peuple », et *friþu, « amour, paix ».
-
Saint-Thomas,
Saint-Thomas-des-Esserts
- Nom d´un apôtre, saint Thomas Didyme, ancien pêcheur de Galilée, célèbre par
son incrédulité, martyrisé sur les côtes de Malabar, en Inde, et de plusieurs saints.
De l´araméen toma, « jumeau », et grec didymos, même sens.
Saint-Thomas, hameau (Larringes, Chablais, Haute-Savoie) ;
Saint-Thomas-des-Esserts, Ecclesia de Exteriis alias Essertis au
XIVème siècle, ancienne commune, réunie à
Blay vers l´an VIII pour former la commune
d´Esserts-Blay.
-
Saint-Triphon
- Village vaudois de la commune d´Ollon, district d´Aigle, ecclesia S. Triphoni en
1190, S. Tryphon en 1282, S. Triffon ou Sancti Triphonis en
1332. De saint Tryphon, martyr à Alexandrie au IIIème siècle, ou saint Tryphon,
martyr à Nicée en 250. Nom signifiant « démoli, ruiné ».
-
Saint-Trivier-de-Courtes,
Saint-Trivier-sur-Moignans
- Du nom de l´ermite Trivier, en gallo-romain Treverius, qui vécut dans la Dombes
au VIème siècle.
Saint-Trivier-de-Courtes, Apud Sanctum Triverium en 1049-1109,
Sanz Trivers vers 1250, Sancti Triverii de Cortoz en 1273,
Sainct Trivier de Courtoux en 1472, canton, commune et village de la Bresse
(Arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Saint-Trivier-sur-Moignans, Sanctus Triverius vers 1145,
Sanctus Treverius in Dumbis en 1266, Sanz Trivier en Dombes en 1289,
canton, commune et village de la Dombes (Arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Saint-Urbain
- Nom de plusieurs saints, dont le premier fut pape en 222 et un autre prêtre de
Constantinople et mourut en 370.Latin urbanus, « de la ville, de Rome ; poli,
de bon goût, civil, pacifique, aimable, spirituel, ingénieux, etc. »
Saint-Urbain, chapelle (Cressier, district du Lac, Fribourg).
-
Saint-Ursanne
- Commune et village jurassiens du district de Porrentruy,
Monasterium sancti Ursicini en vers 666, nom latin Sanctus Ursicenus, nom
allemand Sankt Ursitz, du nom de Ursicinus, saint ermite du Doubs mort vers
610. Son nom vient du latin ursus, « ours », animal avec lequel il aurait partagé sa
grotte.
-
Saint-Valérien
- Chapelle de Saint-Valérien et Forêt de Saint-Valérien, dans la commune
de Journans (Bresse, Ain), d´après saint Valérien, moine de Lérins, évêque de Cimiez, mort
vers 460. Nom latin Valerianus, du latin valere, « être fort, être
vigoureux, être en bonne santé, se bien porter, être en bon état ; être puissant, avoir
de la puissance, de l'autorité, du crédit ; avoir de la valeur ».
-
Saint-Vendelin
- Chapelle de la commune de Barberêche, district du Lac (Fribourg), du nom de
Wendelin, né vers 555 en Ecosse ou en Irlande, ermite, abbé de Tholey, en
Bourgogne, où il mourut en 617. Son nom signifie en ancien haut allemand « de la tribu
des Vandales », voir Vendelin.
-
Saint-Vérand
- D´après saint Vérand, fils de saint Eucher de Lyon, élevé avec son frère Salonius à
Lérins, où ses parents vivaient en religieux, disciple de Salvien de Marseille, évêque
de Vence en 442, mort vers 480. Nom latin Veranus, du latin veranus,
« jeune, printanier ».
Saint-Vérand, apud Sanctum Veranum au XIIème siècle,
cappellanus Sancti Verani de Pommiers au XIVème siècle, commune et
village de Chambaran (Saint-Marcellin, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Vérand, maisons isolées, et Etang de Saint-Vérand
(Mionnay, Dombes, Ain) ;
Ile de Saint-Vérand, île sur le Rhône (Sault-Brénaz, Bugey, Ain) ;
Côte de Saint-Vérand, lieu-dit près de l´Ile de Saint-Vérand
(Vertrieu, L´Isle-Crémieu, Isère).
-
Saint-Victor,
Saint-Victor-de-Cessieu,
Saint-Victor-de-Morestel
- Du nom de saint Victor, officier romain, martyrisé et décapité en 308, son corps, lancé à
la mer, fut rejeté sur le rivage.
Saint-Victor, hameau (Trévignin, Aix-les-Bains, Savoie) ;
Bois de Saint-Victor, forêt de la commune de Cartigny (Genève), ancienne
propriété du prieuré de Saint-Victor, à Genève ;
Château de Saint-Victor, ancien château disparu (Avully, Genève) ;
Saint-Victor-de-Cessieu, ecclesia Sancti Victoris au XIIème
siècle, ecclesia Sancti Victoris de Buffieres au XIIIème siècle,
commune et village (Arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère) ;
Saint-Victor-de-Morestel ecclesia Sancti Victoris au
XIIIème siècle, maisons isolées, commune et village de L´Isle-Crémieu, et
Le Moulin de Saint-Victor (Morestel, arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère).
-
Saint-Vincent,
Saint-Vincent-de-Mercuze,
Saint-Vincent du Plâtre
- De saint Vincent, diacre de l´évêque de Saragosse mort sous les tortures à Valence en
304, sous Dioclétien. Son corps, jeté à la mer, surnagea.
Saint-Vincent, hameau et château (Bursins, district de Rolle, Vaud) ;
Saint-Vincent, commune et village (Vallée d´Aoste) ;
Quartier Saint-Vincent (Cluses, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Le Petit Saint-Vincent, hameau (Saint-Vincent-de-Mercuze, Grésivaudan, Isère) ;
Habert de Saint-Vincent, alpage
(Sainte-Marie-du-Mont, Grésivaudan, Isère) ;
Saint-Vincent-de-Mercuze, ecclesia Sancti Vincentii de Malcusia au
XIème siècle, Saint-Vincent-de-Melcuze au XVIIIème siècle,
commune et village du Grésivaudan (Le Touvet, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Saint-Vincent du Plâtre, capella Sancti Vincentii de Plaustris au
XIIIème siècle, Saint-Vincent de Plastre au XVIème siècle,
Saint-Vincent du Platre au XVIIème siècle, avec le latin
plaustrum, « chariot », hameau (Voreppe, Pays voironnais, Isère).
-
Saint-Virbas
- Maison isolée de la commune de La Chapelle-du-Châtelard (Dombes, Ain), nommé d´après
un saint non identifié, peut-être Sanctus Vilbaldus, voir
Saint-Vulbas.
-
Saint-Vit
- Eglise Saint-Vit, église de Lignerolle (District d´Orbe, Vaud), sous le vocable
de saint Vit, martyr au IIIème siècle, né en Sicile. Nom latin Vitus, variante de
Guy, du germanique *vidu, « arbre, bois, forêt », du gaulois *vidus,
racine indo-européenne *u_idhu-, « arbre », ou *weidh-,
« séparé (du monde habité) ».
-
Saint-Vital
- Commune et village de la Combe de Savoie (Grésy-sur-Isère, arrondissement d´Albertville,
Savoie), probablement d´après Vital, compagnon de saint Pothin et sainte Blandine, martyr à
Lyon en 177. Du latin Vitalis, « qui donne la vie ».
-
Saint-Vivant
- Lieu-dit de la commune de Saint-Jean-de-Soudain (La Tour-du-Pin, Isère),
Saint-Vivan au XVIIIème siècle, nommé d´après saint Vivand ou
Vivence, archevêque de Reims, mort en 395.
-
Saint-Vulbas
- Commune et village du Bugey (Lagnieu, arrondissement de Belley, Ain),
Sanctus Vilbaldus en 1115, Sanctus Wulbaldus en 1166,
Sanctus Wilbaldus en 1220, Sant Vulba vers 1250,
Via Sancti Wulbaldi en 1266, Versus Sanctum Vilbaudum en 1317,
Sanctus Vulbaudus et Sanctus Vulbaldus en 1339,
S. Burba en 1650, Saint-Vulbas et vulgo Saint Bourbas en 1671,
du nom de saint Villebaud (ou Villebald, Villebard), patrice de Bourgogne transjurane
(actuels Bresse et Bugey), assassiné en 642 sur l´ordre de Folcoard, maire du palais de
ClovisII, qui craignait que la région ne fasse sécession, saint dont les reliques
furent transférée à la paroisse de Marcilleux, qui prit son nom. Nom issu de l´anthroponyme
germanique Willibald, « qui a une volonté audacieuse », ancien haut
allemand willo, « volonté », et bald, « audacieux ».
-
Saipelets,
Saipois,
Sapala,
Sapalés,
Sapalet,
Sapalex,
Sapaley,
Sapallaz,
Sapalles,
Sapé,
Sapel,
Sapelet,
Sapelette,
Sapelle,
Sapelot,
Sapelots,
Sapet,
Sapex,
Sapey,
Sapèze,
Sapi,
Sapien,
Sapin,
Sapina,
Sapinière,
Sapins,
Sappel,
Sappex,
Sappey,
Sappey-en-Chartreuse,
Sappeys,
Sépa,
Sépaye,
Sepey,
Sépey,
Sépeys,
Seplaux,
Sepley,
Seplon,
Seppays,
Seppe,
Seppec,
Seppey
- Sapin (Abies alba), roman sap, sab, sabs,
bas latin sappus, latin sapinus, sappinus, probablement un hybride du
gaulois *sapo-, « sapin », racine indo-européenne *sap,
« résine » et du latin pinus, « pin ».
Moins fréquent : latin saepes, sepes, « haie, clôture, enceinte,
barrière », diminutif saepicula, sepicula, « petite haie »,
saepimentum, sepimentum,« clôture faite avec des haies, enceinte, barrière ».
Français sapin :
La Sapin, forêt déclive (La Roche, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Vallon du Sapin, lieu-dit, et Col du Sapin ou Col Sapin, 2436m
(Courmayeur, vallée d´Aoste) ;
Plan Sapin, maison isolés en clairière
(Evionnaz, district de Saint-Maurice, Valais) ;
Prés de Sapin, lieu-dit (Plagne, district de Courtelary, Jura bernois) ;
Bois de Sapins, forêt (Courchavon, district de Porrentruy, Jura).
Français sapinière, « lieu planté de sapins », avec le suffixe collectif
-ière :
La Sapinière, lieu-dit (Versoix, Genève).
Ancien français sapine, « bois de sapin » :
Sapina, lieu-dit en forêt (Grône, district de Sierre, Valais).
Mots régionaux sapaie, sapay, sapê, « sapinière, lieu où il y a des sapins »
[Pégorier], franco-provençal sapé,
« sapinière », de l´ancien français sap, sape, « sapin », ancien français
sapoi, sapoie, « sapinière », ou de
l´ancien français sappe, sepe, seppe, « branche, tronc », avec les suffixes
collectifs -ay, -aye, -et, -ex, -ey, du
latin sap[p]etum, « lieu planté de sapins » :
Le Sapet, forêt (Dombresson, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel) ;
Le Sapet, In Villa de Sapes en
1149, hameau (L´Abergement-Clémenciat, Dombes, Ain) ;
Sapex, lieu-dit (Grandvillard, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Le Sapey, alpage (Nendaz, district de Conthey, Valais) ;
Le Sapey, hameau (Thônes, Bornes, Haute-Savoie) ;
Le Gros Sapey, fermes (Lélex, Pays de Gex, Ain) ;
Golet du Sapey, lieu-dit
(Evosges, Bugey, Ain) ;
La Sapèze, maison isolée en clairière
(Les Villards-sur-Thônes, Bornes, Haute-Savoie) ;
Sapien, alpage (Ayas, vallée d´Aoste) ;
Le Sappex, hameau (Le Châtelard, district de la Glâne, Fribourg) ;
Le Sappey, Cura de Sapeto vers 1344, commune et village du Genevois
(Cruseilles, arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois, Haute-Savoie) ;
Le Sappey-en-Chartreuse, ad Sapei au XIIème siècle,
de Sappeto au XIIIème siècle, parrochia de Sapeyz au
XIVème siècle, commune et village de la Chartreuse
(Meylan, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Les Sappeys, hameau (Saint-Laurent-du-Pont, Chartreuse, Isère) ;
Le Sépa ou Le Sépaz, lieu-dit
(Morgins, Troistorrents, district de Monthey, Valais) ;
La Sépaye, alpage (Val-d´Illiez, district de Monthey, Valais) ;
Le Sepey, Le Sapey en 1841, hameau, et L´Etang du Sepey
(Montluel, Dombes, Ain) ;
Le Sepey, petite forêt (Replonges, Bresse, Ain) ;
Le Sépey, Sapey en 1231, Sappetum en 1429, village
(Ormont-Dessous, district d´Aigle, Vaud) ;
Les Sépeys, lieu-dit (L´Isle, district de Cossonay, Vaud) ;
Les Seppays, pâturage (Sarreyer, Bagnes, district d´Entremont, Valais) ;
Seppey, Sépey en 1867 (Vulliens, district d´Oron, Vaud).
Avec le suffixe collectif -a, -é, -i :
Champs du Sapé, lieu-dit (Courtelary, Jura bernois) ;
Haut Sapi, maison isolée en clairière
(Charmey, district de la Gruyère, Fribourg).
Avec le suffixe collectif -ois :
Saipois, peut-être de même origine, lieu-dit
(Bure, district de Porrentruy, Jura).
Ancien français seppe, « branche, tronc », « tronc, pièce de bois, haie » :
La Seppe, écart d´Essert (Messery, Bas-Chablais, Haute-Savoie).
Avec le suffixe collectif patois valaisan
-ec :
Seppec, hameau (Ferpècle, Evolène, Val d´Hérens, Valais).
Patois sapala, sapale, ancien français sapel, « jeune sapin », avec les
suffixe diminutifs
-ala, -allaz, -alle, -el, -elle :
La Sapala, maison isolée (Le Châtelard, district de la Glâne, Fribourg) ;
La Sapallaz, lieu-dit (Ursy, district de la Glâne, Fribourg) ;
Les Sapalles, forêt (Pailly, district d´Echallens, Vaud) ;
Le Sapel et Le Sapel-Dessous, alpages, et
Crêt de Sapel,
petit sommet, 1210m (Travers, district du Val-de-Travers, Neuchâtel) ;
Sappel, Sapey et Sappey au XIIIème siècle, aussi
Sapel en 1911, château et hameau, et Col du Sappel, 794m,
Bief du Sappel, cours d´eau
(Labalme, Haut-Bugey, Ain) ;
La Plaine du Sappel, lieu-dit (Ceignes, Haut-Bugey, Ain) ;
Bois de la Sapelle, forêt (La Praz, district d´Orbe, Vaud) ;
La Sapelle, hameau (Villars-Tiercelin, district d´Echallens, Vaud).
Avec le suffixe diminutif -ot :
Crêt du Sapelot, hameau
(Courtelary, Jura bernois) ;
Sous les Sapelots, lieu-dit (Coeuve, district de Porrentruy, Jura).
Dérivés avec les suffixes collectifs
-ay, -aye, -et, -ex, -ey :
Les Saipelets, forêt déclive (Goumois, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Le Sapalet, alpage (Rossinière, Pays-d´Enhaut, Vaud) ;
Le Sapalex ou Le Sapaley, hameau
(Treyvaux, district de la Sarine, Fribourg) ;
Sapaley, hameau (Vuisternens-devant-Romont, district de la Glâne, Fribourg) ;
Le Sapelet, forêt (Bretonnières, district d´Orbe, Vaud) ;
Sepley, lieu-dit (Bretaye, Ollon, district d´Aigle, Vaud).
Avec le suffixe diminutif -ette :
Sapelette, lieu-dit en forêt (Belleydoux, Haut-Bugey, Ain) ;
La Sapelette, ruines en forêt (Champfromier, Michaille, Ain).
Avec le suffixe collectif -é :
Les Sapalés, lieu-dit en forêt (Siviriez, district de la Glâne, Fribourg).
Avec le suffixe -aux :
Les Seplaux, forêt déclive (Le Flon, Vouvry, district de Monthey, Valais).
Avec le suffixe -on :
Seplon, lieu-dit (Yvonand, district d´Yverdon, Vaud).
Voir aussi Chapalettes,
Chapec,
Montsapey.
-
Sairains
- Les Sairains et Les Sairains Dessus, hameaux de la commune de Montfavergier
(District des Franches-Montagnes, Jura), Sorores rupes, « roches soeurs » en
1210.
-
Saisines,
Sésines
- La saisine est un terme de droit médiéval désignant la propriété, ou la
jouissance d´un bien matériel ou immatériel, comme une redevance. C´est aussi la prise de
possession par l´acquéreur d´un bien-fonds octroyé par le seigneur après qu´il lui ait été
fait notification de l´acquisition. Mot dérivé du français saisir, moyen haut
allemand *sazjan, « mettre en possession ».
Les Saisines, lieu-dit (Ependes, district d´Yverdon, Vaud) ;
Sésines, lieu-dit (Corcelles-près-Payerne, district de Payerne, Vaud).
-
Sala,
Sale,
Sales,
Sâles,
Salette,
Sallaz,
Salle,
Salles,
Sallettaz,
Sallette,
Sallettes,
Saules
- 1. Replat de terrain. Patois salla.
La Sala, lieu-dit (Arnex-sur-Orbe, district d´Orbe, Vaud) ;
Plan de Sale, lieu-dit (Bourg-Saint-Pierre, district d´Entremont, Valais) ;
Glacier de la Sale (Val des Dix, Hérémence, district d´Hérens, Valais) ;
Sales, Sala en 1082, hameau, et
Pré de Sales, lieu-dit (Granges, district de la Veveyse, Fribourg) ;
Chalets de Sales, alpage, et Torrent de Sales, affluent de Giffre des
Fonds, dans les Gorges de Sales, nom monté
à la Pointe de Sales, 2497m (Sixt-Fer-à-Cheval, Faucigny, Haute-Savoie) ;
La Sallaz, maison isolée, et
Fontaine Sallaz, lieu-dit (Le Reposoir, Bornes-Aravis, Haute-Savoie) ;
La Salle, replat (Vallon de Bise, Chablais, Haute-Savoie) ;
Les Salles, maisons isolées (Marchissy, district d´Aubonne, Vaud).
Diminutifs avec le suffixe -ette
ou la forme patoise -ettaz :
Couloir de la Sallettaz, ravin
(Massif des Aravis, Nancy-sur-Cluses, Faucigny, Haute-Savoie).
2. Résidence seigneuriale, voir salla.
Sales, villa Sala en 1082, hameau et ancienne commune
(Ependes, district de la Sarine, Fribourg) ;
Sales, attesté vers 1344, hameau (Cranves-Sales, Annemasse, Haute-Savoie) ;
Château de Sales, lieu de naissance de saint François de Sales, détruit en
1630, et Bois de Sales, lieu-dit en forêt (Thorens-Glières, Bornes, Haute-Savoie) ;
Sâles, commune et village, et
Joux de Sâles, dans la même commune
(District de la Gruyère, Fribourg) ;
Sallaz, maison isolée (Rivaz, district de Lavaux, Vaud) ;
La Sallaz, ancienne région du Faucigny (Haute-Savoie) ;
La Salle, Sala jusque vers 1600, La Sale au XVIème
siècle, commune et village (Vallée d´Aoste) ;
La Salle et La Grande Salle, maisons isolées, Bois de la Salle,
petite forêt, et Etang de la Salle (Manziat, Bresse, Ain) ;
La Salle-en-Beaumont, Sala au XIIème siècle,
commune et village du Beaumont (Corps, arrondissement de Grenoble, Isère) ;
Les Salles, hameau (Saint-Jeoire, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saules, Sales en 1269, village
(Fenin-Vilars-Saules, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel) ;
Saules, Sales en 1148, commune et village, et
Montagne de Saules, hameau (District de Moutier, Jura bernois) ;
Bergerie de Saules, lieu-dit (Sornetan, district de Moutier, Jura bernois).
Diminutifs avec le suffixe -ette :
La Salette, maison isolée (Les Marches, Combe de Savoie, Savoie) ;
Petite Salette, maisons isolées (Lagnieu, Bugey, Ain) ;
La Salette,
mandamentum de Saleta au
XIIIème siècle, lieu dit où aurait eu lieu une apparition de la Vierge Marie
à deux enfants en 1846, et où fut édifié le sanctuaire de
Notre-Dame de la Salette
(La Salette-Fallavaux, Beaumont, Isère), et
Ruisseau de la Salette (Corps, Beaumont, Isère) ;
La Sallette, maison isolée (Manziat, Bresse, Ain) ;
Grandes Sallettes, hameau et Petites Sallettes, maisons isolées,
La Saleta en 1321, Apud la Saletaz en 1401, Grande Salettes et
Petite Salettes sur la Carte de Cassini
(Chevroux, Bresse, Ain).
Voir aussi Neuvecelle,
Sallenôves.
-
Salagnat,
Sélignac,
Sillignieu
- D´un nom de domaine d´origine gallo-romaine Siliniacum dérivé avec le suffixe
-acum du
gentilice Cilinius ou Silinius,
voir aussi Céligny.
Salagnat, Ecclesia de Siliniaco en 1492,
Ecclesia de Saligniaco en 1587, Salagny au XVIIIème siècle
(Carte de Cassini),
hameau (Aranc, Bugey, Ain) ;
Sélignac, Siliniacus en 854, Ecclesia de Syliniaco en 1184,
Silinies vers 1250, Seligna en 1650, Sillignat en 1733,
Sélignat en 1734, ancienne chartreuse et hameau
(Simandre-sur-Suran, Revermont, Ain) ;
Sillignieu, Silinieu en 1149, Siligniou en 1444,
Sillignieux en 1844, aussi Sellignieu en 1911, hameau
(Arbignieu, Bugey, Ain).
-
Salagnon
- Ce nom, forme locale de salignon, « pain de sel », pourrait être dû à la présence
d´un bloc erratique par métaphore
[Bossard].
Salagnon, hameau (Vuarrens, district d´Echallens, Vaud) ;
Au Salagnon, lieu-dit (Echandens, district de Morges, Vaud) ;
Ile de Salagnon, dans le Léman
(Clarens, Montreux, district de Vevey, Vaud).
-
Salagnon
- Commune et village des Balmes Dauphinoises depuis 1910 (Bourgoin-Jallieu, arrondissement
de la Tour-du-Pin, Isère), parrochia de Salaignone et
ecclesia de Salagnonis au XVème siècle, nom dérivé avec le suffixe
-onem du nom d´homme romain
Salanius.
-
Salamanes
- Les Salamanes, pâturage du vallon de Sales (Sixt-Fer-à-Cheval, Faucigny,
Haute-Savoie), serait une graphie fautive pour Chalamanes, du patois
Shalamanè, « pâturage d´altitude »
[Bessat].
-
Salanches,
Salanfe,
Salenche,
Salentse,
Sallanche,
Sallanches
- Variantes de Chalanche, etc.
[Nègre 1990].
Les Salanches, lieu-dit en forêt, et Faille des Salanches
(Quaix-en-Chartreuse, Chartreuse, Isère) ;
La Salenche, amnem Salanchia au XIème siècle (avec le latin
amnis, « eau en mouvement, courant, flot »),
Salentia en 1193, Sallanchy en 1368, anciennement aussi
Salence, cours d´eau affluent du Lac Léman (Districts de Lavaux et Vevey, Vaud) ;
La Sallanche, lieu-dit déclive, Ravin de la Sallanche, ravin et torrent,
nom monté aux Rochers de la Sallanche, sommet, 3061m
(Lanslevillard, Haute-Maurienne, Savoie) ;
Sallanches, nom latin Salancia Sabaudiorum, Chalanchia et
Salanchia en 1178, apud Salanciam en 1212, Salenchia en 1339,
Cura de Salanchia vers 1344, ville située sur La Sallanches, torrent
affluent de l´Arve, canton et commune du Haut-Faucigny
(Arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie) ;
Les Sallanches, lieu-dit déclive, falaises (Bessans, Haute-Maurienne, Savoie) ;
Les Sallanches, hameau sur un terrain pentu
(Saint-Jean-d´Arves, Maurienne, Savoie) ;
Les Sallanches, maison isolée sur un terrain pentu, et
Ruisseau des Sallanches, affluent du Ruisseau de la Chavière
(Termignon, Haute-Maurienne, Savoie).
Forme patoise avec mutation
du son [ch] en [ts] :
La Salentse, cours d´eau affluent de la rive droite du Rhône
(Leytron et Saillon, district de Martigny, Valais) ;
Plan Salentse, pâturage aux sources de la Salentse
(Ovronnaz, Leytron, district de Martigny, Valais).
Forme patoise avec mutation
du son [ch] en [f] :
Salanfe, 2494m, Salancia en 1716, pâturage, Lac de Salanfe, lac
artificiel, (Evionnaz, district de Saint-Maurice, Valais), La Salanfe,
Salontia en 1032, anciennement aussi Salanche, Salence et
Sallanche, cours d´eau affluent du Rhône, et Col de Salanfe
(Evionnaz et Salvan, district de Saint-Maurice, Valais).
-
Salavaux
- Village vaudois de la commune de Bellerive, district d´Avenches, dont le nom allemand
Salvenach évoque un ancien *Salviniacum, voir
Salvagny.
Le nom français pourrait en être une dérivation.
-
Salavre
- Commune et village de la Bresse (Coligny, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain),
Apud Salavro en 1425, du nom d´homme gaulois Salaverus.
-
Salée,
Salière,
Salières,
Sauce,
Saurin,
Saussaz,
Sausse,
Saussivue,
Saussouye,
Sel
- Source salée. Latin salsus, « salé », racine indo-européenne *sal-, « sel ».
Français sel :
Creux de Sel, lieu-dit (Corcelles-près-Payerne, district de Payerne, Vaud) ;
Creux du Sel, lieu-dit en forêt (Semsales, district de la Veveyse, Fribourg).
Français salée, « qui contient du sel » :
Fontaine Salée, maison isolée (Ormont-Dessous, district d´Aigle, Vaud) ;
La Gouille Salée, lieu-dit (Les Gets, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe collectif -ière :
La Salière, lieu-dit (Massongy, Bas-Chablais, Haute-Savoie) ;
Les Salières, lieu-dit en forêt (Beaufort-sur-Doron, Beaufortain, Savoie).
Probablement apparenté à l´ancien français sauree, « salaison » :
Saurin, maisons isolées en clairièr (Aigle, Vaud).
Ancien français sausse, « eau salée » :
La Sausse, alpage (Ollon, district d´Aigle, Vaud) ;
La Sausse, alpage, nom monté au
Col de la Sauce, 2307m (Beaufort-sur-Doron, Beaufortain, Savoie).
Forme patoise :
La Saussaz, pâturage
(Col du Bonhomme, Les Contamines-Montjoie, Val Montjoie, Haute-Savoie).
Avec le suffixe collectif -ouye :
Saussouye, alpage avec habitat dispersé (Gryon, district d´Aigle, Vaud).
Avec le suffixe -ivue :
Saussivue, Salsa aqua en 1235, cours d´eau affluent de la Sarine et
hameau (Gruyères, district de la Gruyère, Fribourg).
Voir aussi Aigue Saussa,
Soulce.
-
Saleina
- Lieu-dit du Val Ferret, commune d´Orsières, district d´Entremont (Valais), aussi
Saleinaz et Sallaiynia en 1694, peut-être composé de
Sala, « replat de terrain », et du suffixe -eina,
« d´en haut ».
Crête de Saleina,
Vallon d´Arpette de Saleina, lieux-dits,
Reuse de Saleina,
torrent affluent de la Dranse de Ferret, Col de Saleina, 3419m, et
Glacier de Saleina (Val Ferret, Orsières, district d´Entremont, Valais), et
Fenêtre de Saleina, 3261m, col donnant sur le
Glacier du Trient (Trient, district de Martigny, Valais).
-
Saletta,
Salette,
Salettes
- Vieux français salette, « oxalis petite-oseille, pain-de-coucou,
surelle » (Oxalis acetosella L.)
La Salette maison isolée (Echarlens, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Salette, maison isolée (Châtel-Saint-Denis, district de la Veveyse, Fribourg) ;
Salettes, lieu-dit (Gland, district de Nyon, Vaud).
Forme patoise saletta :
Saletta ou La Salette, maisons isolées
(La Verrerie, district de la Veveyse, Fribourg).
-
Saley
- Pra Saley ou Pra Chaley, maisons
isolées de la commune de Vuisternens-en-Ogoz (District de la Sarine, Fribourg), avec un
patronyme Saley ou Chaley, les deux étant attestés.
-
Salins
- Commune et village valaisans du district de Sion, Salaig en 1200, Salen
en 1227, Salein en 1232, Saleyn et Salenz en 1250,
Salens en 1333, nom d´origine burgonde qui dériverait d´un primitif
*Salingos, « chez les Salingi », dérivé du nom propre Sala, gothique
sêls, « bon, utile », germanique *sêl(i)a, « bon, heureux »
[Perrenot] ;
Forêt de Salins, lieu-dit en forêt (Salins, district de Sion, Valais) ;
Mayens de Salins, alpage
(Salins, district de Sion, Valais).
-
Salins-les-Bains,
Salins-les-Thermes
- Mot français salins, « lieu où se récolte le sel ». Latin
salinae, « mines de sel, salines ».
Salins-les-Bains, Salinum en 515, in Salinis en 943, ville,
commune et canton (Département du Jura) ;
Salins-les-Thermes, Salins jusqu´en 1926, commune et village de la
Tarentaise (Moûtiers, arrondissement d´Albertville, Savoie).
-
Sallauscex
- Belvédère au-dessus de Chamby (Montreux, district de Vevey, Vaud). S´il est clair
que Scex
signifie « rocher », il est plus difficile d´expliquer
la première partie, car il ne s´agit pas d´un replat de terrain, et la construction
dont il subsiste des ruines à cet endroit était une tour de guet carrée, et pas une
résidence, voir Sala. Il pourrait s´agir
d´un « rocher du saule » ou « rocher des saules », voir
Salaux.
-
Sallaz
- Territoire où se trouve actuellement
Viuz-en-Sallaz, (Faucigny,
Haute-Savoie), terra Salacii en 1212, Salaz en 1250.
-
Sallenôves
- Commune et village (Annecy Nord-Ouest, arrondissement d´Annecy, Haute-Savoie),
Sellanova en 1225, Aula nova en 1235, Sala nova au
XIIIème siècle, « nouvelles demeures seigneuriales », voir
salla, et patois nôve, « nouveau ».
-
Salomé
- La Salomé, maison isolée de la commune des Planchettes (District de la
Chaux-de-Fonds, Neuchâtel), du prénom biblique Salomé, nom issu de l´hébreu
shlomoh, « paix ».
-
Salomon
- Hameau de la commune de Brusson (Vallée d´Aoste), patronyme, nom issu de l´hébreu
shlomoh, « paix ».
-
Salquenen
- Commune et village valaisans du district de Loèche appelés rarement Salquène,
Salqueno en 1235, Salqueno en 1332, nom allemand Salgesch,
nom qui viendrait du latin saliticum, « pâturages », dérivé de
saltus, « terrain boisé, clairière, pâturage ».
-
Saltine
- Cours d´eau affluent du Rhône (District de Brigue, Valais), Saltane en 1457,
nom allemand Saltina et Saltana en 1401, du latin saltare,
« sauter » [Jaccard].
-
Salvadon
- Joux de Salvadon, crête boisée,
Miches de Salvadon, lieu-dit,
Chalets de Salvadon, alpage, Montagne de Salvadon, pâturage, et
Torrent de Salvadon, affluent du Giffre (Sixt-Fer-à-Cheval, Faucigny, Haute-Savoie),
nom qui pourrait dériver du latin silva, « forêt », et
dunum, « colline »
[Künzi 1997].
-
Salvagny
- Nom de domaine gallo-romain *Silvaniacus, dérivé avec le suffixe
-acus du
gentilice
Salvanius, ou Silvanius, du nom du dieu des forêts Silvanus,
ou d´une racine gauloise *selvano-, qui servirait à former des noms propres.
Cette forme est attestée par les anciennes mentions de La Tour-de-Salvagny (Rhône,
France) : Selvaniacus en 980-990,
villa Salvaniacus en 990,
Silvaniacus villa en 993 [Stadelmann].
Salvagny, village, et
Les Praz de Salvagny, lieu-dit
(Sixt-Fer-à-Cheval, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Salvagny, Suaniez en 1340, Salvagnye en 1340,
Salvagnie en 1389, Savagnie en 1642, Savagny
en 1809, nom allemand actuel Salvenach attesté en 1668, Sallffenach en
1558, Saluenach en 1578, Saluanach en 1638, commune et village germanisés
au XVIème siècle (District du Lac, Fribourg) ;
Prés de Salvagny, lieu-dit (Cressier, district du Lac, Fribourg).
-
Salvan
- Du latin [vicum] silvanum désignant un lieu
défriché sur la forêt, de silva, « forêt, bois, bosquet », ou d´un nom propre, voir
Salvagny.
Salvan, Silvanum en 516, in monte Salvano en 1032,
Salvans en 1252, Salvanum
en 1272, Servans en 1307, Sarvans en 1315, Servens en 1428
Servani en 1526, Sarvan en 1732, commune et village
(District de Saint-Maurice, Valais).
-
Samans
- Du nom de saint Mammès, né en cappadoce en 259, mort martyr en 275. Nom qui signifie
« celui qui a été allaité ».
Samans, Parrochia de Sancto Mamete de Chalamont en 1277,
Ecclesia Sancti Mammetis en 1250, Ecclesia de Seint Mames vers 1350,
In parrochia de Sam Man en 1285, Samanz vers 1325, maison isolée
(Rignieux-le-Franc, Bresse, Ain) ;
Bois de Samans, petite forêt (Sainte-Julie, Bugey, Ain).
-
Samarin
- Le Samarin, hameau, et Six du Samarin,
lieu-dit de la commune d´Ayent (District d´Hérens, Valais),
campo de valle Chamarey en 1250, Chatmarin (carte
Dufour), Chamarin et Samarain en
1906, pourrait être un *[fundus] Camaracus,
nom de domaine d´origine gallo-romaine dérivé avec le suffixe
-acus du
gentilice Camarus
[Jaccard].
-
Samberet,
Sambu,
Sambuis,
Sambuy,
Sau,
Saus,
Saux
- Lieu où pousse le sureau (Sambucus nigra), nom vernaculaire sambuc,
patois sau, ancien français sambuc, sambuz, seü, seür,
« sureau », bas latin sambucaria, « forêt de sureaux ».
Ancien français sambuc, « sureau » :
Côte de Sambu, lieu-dit (Lanslebourg-Mont-Cenis, Haute-Maurienne, Savoie).
Avec le suffixe collectif -is :
La Sambuis, Sanbucum au XIIIème siècle,
mons de la Sambuy au XIVème siècle, Sambuys sans date,
forêt de montagne (Saint-Julien-de-Raz, Pays voironnais, Isère) ;
Montagne du Sambuis, qui culmine à la Cime de Sambuis, 2410m
(Saint-Colomban-des-Villards, vallée des Villards, Maurienne, Savoie) ;
Les Sambuis, alpage, Ravin des Sambuis, cours d´eau affluent du Borne,
et Envers des Sambuis, lieu-dit en forêt
(Le Petit-Bornand-les-Glières, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe collectif -y :
Pointe de la Sambuy, 2198m, et Petite Sambuy, 2107
(Seythenex, Bauges, Haute-Savoie).
Avec le suffixe collectif -et :
Samberet, lieu-dit en forêt (Champex, Orsières, district d´Entremont, Valais).
Patois sau, « sureau » :
Sau, forêt (Fey, district d´Echallens, Vaud) ;
Les Saus ou Les Saux, hameau
(Châbles, district de la Broye, Fribourg) ;
Chemin du Saux (Tolochenaz, district de Morges, Vaud).
-
Sammissieu
- Hameau de la commune de Ceyzérieu (Bugey, Ain), Apud Samissiacum en 1396,
Samussiacus en 1429, Samissiou vers 1400, Sammissieux en 1847,
Samissieu en 1911, d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine *Samitiacum,
dérivé avec le suffixe -acum du nom d´homme
Samitius issu du nom gaulois Samos.
-
Samoëns
- Canton, commune et village de la vallée du Giffre (Arrondissement de Bonneville,
Haute-Savoie), vicus Samoens et
Samoën en 1167, Samoyn et Semoeng au XIIIème siècle,
Samoùan en 1652. Son nom signifierait, d´après la tradition locale,
« les sept monts », du franco-provençal sat « sept », et
moens, latin montis, « mont », dans le sens d´alpage, les
seigneurs de Faucigny ayant concédé sept alpages à la commune au XIIème siècle.
Le gentilé
Septimontain rappelle ce sens, mais est probablement apocryphe.
Selon Perrenot, ce nom serait d´origine burgonde. Le
hiatus indiquerait une syncope d´un plus
ancien *Samodens, contraction de *Sammodens, *Sanmodens, qui dériverait
d´un primitif *Sânemôdingos, « chez les Sânemôdingi », dérivé du nom
propre Sanemod, Senamod, « d´humeur conciliante », avec le germanique
*sonjan, « calmer, concilier », et *môda, « humeur ». Toutefois, la
terminaison -ens n´est pas courante en Haute-Savoie.
-
Samognat
- Commune et village du Haut-Bugey (Izernore, arrondissement de Nantua, Ain),
Samania en 1158, Samonies vers 1250, Samognia et
Parrochiatus de Samogniaco en 1299-1369, Samoigniacus en 1361,
Samoniacus en 1437, d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine
*Sammoniacum, dérivé avec le suffixe
-acum du nom d´homme gaulois
Sammonius [Nègre 1990].
-
Sampelets
- Pluriel du patois tsampelet, « petit champ », voir
Champelet,
avec mutation de ts en s après s.
Les Sampelets, alpage (Mayoux, Saint-Jean, Val d´Anniviers, Valais).
-
Samuel
- Prénom ou patronyme Samuel, issu de l´hébreu shmû´el, « son nom est Dieu ».
Roche Samuel, lieu-dit en forêt (Brénod, Haut-Bugey, Ain) ;
Grange Samuel, ruines en forêt (Saint-Paul-lès-Monestier, Trièves, Isère).
-
Sancellemoz
- Hameau de la commune de Passy (Haut-Faucigny, Haute-Savoie), où se trouve des maisons de
santé, nom qui pourrait dériver d´un ancien Saint-Anselme, mais ce n´est qu´une
hypothèse.
-
Sanciat
- Hameau de la commune de Meillonnas (Revermont, Ain), Sancia en 1274,
Sanciacus vers 1335, Sancie en 1414, de Sanciaco en 1530,
d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine Sanciacus, dérivé avec le suffixe
-acus du
gentilice Sancius
[Nègre 1990].
Mont de Sanciat, 455m, et Bois de Sanciat, petite forêt, dans la même
commune.
-
Sandrans
- Village et commune de la Dombes (Châtillon-sur-Chalaronne, arrondissement de
Bourg-en-Bresse, Ain), Ecclesia de Sandrehens en 984, Sandrens en
1049-1109, Sandreens en 1082, nom d´origine burgonde, serait un ancien
Sandredens qui dériverait d´un primitif *Sanderêdingos, « chez les
*Sanderedingi », dérivé du nom propre Sandered, du germanique *sanþa, « vrai »,
et *rêda, « conseil » [Perrenot].
-
Sandrine
- Localité disparue de la commune de Farges (Pays de Gex, Ain),
Sandrinaz en 1401.
-
Sangle,
Sangles,
Scinglio,
Singla,
Single,
Singlin,
Singline,
Sinlio
- Sentier escarpé, en corniche, ou vire herbeuse. En patois valaisan singla, en
patois savoyard sangle, ancien français cengle, cingle, sangle,
« enceinte, limite, ceinture », du latin cingulum, « ceinture ».
Aussi, patois valaisan single, « pré maigre situé aux abords extérieurs du mayen ».
Ancien français single :
Single, lieu-dit en montagne (Savièse, district de Sion, Valais) ;
Sentier du Single, lieu-dit (Gorgier, district de Boudry, Neuchâtel).
Patois savoyard et ancien français sangle :
Le Sangle, sommet, 1993m (Praz-sur-Arly, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Le Sangle, maison isolée (Arâches-la-Frasse, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Le Sangle de la Barrère, sentier (Dent de Crolles, Chartreuse, Isère) ;
Nant des Sangles, cours d´eau temporaire
affluent du torrent de Moëde (Passy, Haut-Faucigny, Haute-Savoie).
Patois valaisan singla, etc. :
Scinglio ou Sinlio, lieu-dit (Gorge du Trient, Martigny, Valais) ;
Aiguille à la Singla ou La Singla, sommet, 3714m
(Alpes Pennines, Bagnes, district d´Entremont, Valais, et Bionaz, vallée d´Aoste) ;
Sinlio, alpage, et
Forêt de Sinlio (Saillon, district de Martigny, Valais).
Avec les suffixes diminutifs -in, -ine :
Singlin, hameau (Valtournenche, vallée d´Aoste) ;
Singline ou Singliaz, pâturage (Zinal, val d´Anniviers, Valais).
Voir aussi Ceingles,
Fingles.
-
Sanglier
- Sanglier (Sus scrofa), porc sauvage dont le nom vient du latin singularis
[porcus], « [porc] solitaire » et désigne primitivement le mâle adulte.
Le Sanglier, lieu-dit en forêt (Dompierre-sur-Veyle, Bresse, Ain) ;
La Grotte du Sanglier, lieu-dit (Reignier, Genevois, Haute-Savoie).
-
Sanières
- Forêt des Sanières, lieu-dit de la commune d´Evolène, district d´Hérens, (Valais),
selon Guex, qui écrit Sagnères, lieu où croît
une sorte de genévrier, patois chagno, tsanyo, du latin emprunté au gaulois
catanus, même sens, nom formé avec le suffixe collectif
-ère.
Selon Guex il s´agirait du genévrier cade (Juniperus oxycedrus), mais celui-ci est
une espèce méditerranéenne qui ne supporte pas les hivers rigoureux.
-
Sanikloiswald
- Forêt de la commune d´Oberems (District de Loèche, Valais), probablement une forme
alémanisée de Saint Nicolas, avec l´allemand Wald, « forêt ».
-
Sanjon
- Patois savoyard sanjon, sonjon, « sommet »
[Constantin].
Le Sanjon, lieu-dit (Vallée de Chamonix, Haute-Savoie).
-
Sans
- Les Sans, hameau de la commune de Mollens, district de Sierre (Valais), près
de Cordona, du patois Tsans, « champs »,
avec mutation de
ts en s après s.
-
Sansui,
Sansuvy,
Sansy,
Sensuis,
Sensuy
- Marais à sangsues, patois sangsuyer, de sangsuie, « sangsue »
[Jaccard], (Hirudo medicalis), latin
sanguisuga, de sanguis, « sang », et sugere, « sucer ».
Le Sansui, lieu-dit (Payerne, Vaud) ;
Le Sansuvy, quartier d´habitation (Grolley, district de la Sarine, Fribourg) ;
Le Sansy et Derrière le Sansy, chemins
(Villars-Sainte-Croix, district de Morges, Vaud) ;
Rue de Sansy (Seynod, Annecy, Haute-Savoie) ;
Le Sensuis, Sensuy en 1906, hameau, et
Gros Sensuis, lieu-dit (Surpierre, district de la Broye, Fribourg) ;
Le Sensuy, lieu-dit en forêt (Barberêche, district du Lac, Fribourg).
-
Santa Maria
- Maisons isolées en clairière de la commune de Chalais (District de Sierre, Valais),
au-dessus de Vercorin, forme patoise de
Sainte-Marie.
-
Santel
- Pointe du Santel, sommet de la Haute-Tarentaise (Savoie), du patois local
tsantèl qui désigne une crête rocheuse, voir
Chantel.
-
Saône
- La Saône, affluent du Rhône,
Flumen est Arar quod per fines Aeduorum et Sequanorum in Rhodanum influit en -58
[J. Caesar, De Bello Gallico], Arar fluvius qui cognominatur Saoconna vers
89, Ararim, quem Sauconnam appellant au IVème
siècle, Sagona en 499,
Usque Ararim Saogonnam fluvium, var. Sauconnam et Sagonnam au VIème
siècle, fluvium Araris sive Sagonnae au VIIIème siècle,
Per Saonam et Rhodanum au VIIIème siècle,
Super fluviom Sagonna en 878, Arari fluvio au Xème siècle,
Fluvios Sagunna vers 1020, Sagona en 1190, Saona vers 1200,
In ripa Araris en 1229, Sagonna en 1249, Aqua Sagonne en 1304,
Aqua Saugone en 1310, La riveri de Sounan, la riva de Sounam et
En Sounan en 1325, Saune en 1398, Saône en 1492,
Saosne en 1536. Le nom Arar viendrait d´une racine celtique *ar-,
liée à l´eau vive, redoublée, et le nom Sauconna dériverait du
théonyme Sequana, déesse qui a aussi donné
son nom à la Seine et à la tribu des Séquanes.
-
Sapeins
- Hameau de la commune de Chaleins (Dombes, Ain),
in villa de Sape[n]s
en 1149, Sapeyns en 1418, nom d´origine burgonde qui dériverait d´un primitif
*Sapingos, « chez les Sapingi », dérivé du nom propre Sapo
[Perrenot].
-
Sapieux
- Les Sapieux, anciens chalets de la commune de Bourg-Saint-Maurice
(Tarentaise, Savoie), cacographie
de Chapieux.
-
Sapinhaut
- Sapinhaut ou Sapin Haut, Sapino sur la carte
Siegfried, habitat dispersé de la commune de Saxon
(District de Martigny, Valais), semble composé de sapin haut. Toutefois, le nom
ancien pourrait venir de l´ancien français sapine, « bois de sapin », le nom
actuel étant une remotivation.
-
Saprais,
Sapran,
Saprés,
Séprais
- Dérivés de « pré, prés », avec un préfixe incertain.
Dos Saprais,
lieu-dit (Epauvillers, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Sapran, avec le jurassien Pran, « pré »,
maisons isolées (Sornetan, district de Moutier, Jura bernois) ;
Saprés, lieu-dit (Buix, district de Porrentruy, Jura) ;
Séprais, Cespraiz en 1260,
villa que Pratum nuncupatur en 1264,
Pratis en 1289, Cespreys en 1329,
village (Boécourt, district de Delémont, Jura).
-
Sara,
Sarraz,
Sarre,
Seraule,
Serra,
Serrains,
Serraux,
Serraz,
Serre,
Serres,
Serrières,
Serrières-de-Briord,
Serrières-en-Chautagne,
Serrières-sur-Ain,
Serroliet,
Serroue
- Vallée resserrée, fermée, éventuellement fortifiée, passage resserré, lieu fermé,
participe passé patois serata et latin serata, serrata, de
serare, serrare, « fermer », ou hauteur allongée, crête dentelée, latin
serratus, « en forme de scie », de serra, « scie »,
pré-latin serra, « scie, montagne allongée ».
Ancien français sarre, « serrure » :
Sarre, anciennement Sinsod au moins dès 1125, variantes
Cinzoz, Sinczo, Sinczod et Sinzo, noms formé sur un
anthroponyme Cincius, Cintius, Quintius ou Sentius, Sintius avec le suffixe
-od, commune et village (Vallée d´Aoste).
Formes patoises :
La Sara, hameau (Vex, district d´Hérens, Valais) ;
La Sarraz, Sarata en 1158, Sarrata en 1186,
La Sarrée en 1227, La Sara en 1235, cellam de Serra en 1286,
aussi La Sarra et Lasarraz, commune et village
(District de Cossonay, Vaud) ;
La Sarraz, lieu-dit (Oulens-sous-Echallens, district d´Echallens, Vaud) ;
La Serroue, Sarrue en 1531, Sarrueux en 1537,
Es Serroues en 1906, colline boisée, 1055m, Envers de Serroue, lieu-dit en
forêt (Lignières, Neuchâtel), et
Bas de Serroue, lieu-dit (Le Landeron, Neuchâtel).
Ancien français serre, « serrure ; scie, montagne » :
Le Serre, lieu-dit en forêt (Collonges, district de Saint-Maurice, Valais) ;
Serre de Vuibé, sommet, 3087m (Arolla, Evolène, district d´Hérens, Valais) ;
Serre-Nerpol, Serra au XIème siècle, avec un
anthroponyme d´origine germanique, ecclesia de Nerpou au XIIIème
siècle, commune et village du Sud du Grésivaudan
(Vinay, arrondissement de Grenoble, Isère).
Formes patoises :
Serra Neire, arête rocheuse, 2986m
(Evolène, district d´Hérens, Valais).
Mots régionaux de l´Ain et de l´Isère serraz, serre, « colline allongée »
[Pégorier] :
La Serraz, colline boisée (Doussard, Pays de Faverges, Haute-Savoie) ;
La Serraz,
Domus fortis de Serrata en 1361,
la Serra en 1455, château contrôlant un passage reserré et hameau, et
Bois de la Serre, forêt voisine (Seillonnaz, Bugey, Ain) ;
Le Serre, lieu-dit (Lavars, Trièves, Isère).
Avec le suffixe collectif -ière :
Serrières, Sarreres en 1228, quartier (Neuchâtel) ;
Serrières, village (Saint-Rambert-en-Bugey, Bugey, Ain) ;
Serrières-de-Briord, Ecclesia Serreires en 1198, Sareres en
1200, Apud Sarrarias en 1202, Serreres en 1240, commune et village
du Bugey, et Le Petit Serrières, hameau (Lhuis, Bugey, Ain) ;
Serrières-en-Chautagne, Cura de Serreriis vers 1344, anciennement
Serrières et Serrière, commune et village de la Chautagne, et
Bois de Serrières, forêt, et Digue de Serrières, au bord du Rhône
(Ruffieux, arrondissement de Chambéry, Savoie) ;
Serrières-sur-Ain, Ecclesia de Serreres en 1198, Serreres et
Serrieres en 1299-1369, Parrochia Serreriarum en 1510, commune et
village du Haut-Bugey, et Pont de Serrières, pont sur l´Ain
(Izernore, arrondissement de Nantua, Ain).
Avec le suffixe diminutif -aule :
La Seraule, forêt (Mathod, district d´Yverdon, Vaud).
Avec le suffixe diminutif -au :
Les Serraux Dessous et Les Serraux Dessus, Serreau en 1764,
maisons isolées du vignoble (Begnins, district de Nyon, Vaud).
Avec le double suffixe diminutif -oliet :
Grand Serroliet et Petit Serroliet, maisons isolées en clairière
(Bonvillars, district de Grandson, Vaud).
Avec le suffixe -ain :
Les Serrains, lieu-dit en forêt (Alex, Bornes, Haute-Savoie).
Probablement d´origine différente, vu la configuration du terrain, peut-être est-ce
une remotivation de sur l´essert, il y a
un hameau voisin Les Esserts :
Sur les Serres, pâturage (Brizon, Faucigny, Haute-Savoie).
-
Saradin
- Patronyme d´origine française, probablement une variante de Saladin, nom d´un
sultan du XIIème siècle considéré dans le monde chrétien comme un parangon des
valeurs chevaleresques ; arabe Salâh ´ad-dîn, « intégrité de la religion ».
Saradin, lieu-dit (Miécourt, district de Porrentruy, Jura) ;
En Saradin, maison isolée (Vucherens, district de Moudon, Vaud).
-
Sarasine,
Sarrasin,
Sarrasins,
Sarrazin,
Sarrazines,
Sarrazins
- Le nom sarrasin ou sarrazin, latin sarracenus, de l´arabe
sharqiyyûn, « orientaux », désigne au Moyen Age les peuples non
chrétiens de l´Espagne, de l´Afrique et de l´Orient. Ce nom est utilisé comme sobriquet
pour désigner une personne de teint foncé, ou de moeurs guerrières ou encore aux croyances
suspectes. Comme toponyme, c´est probablement un endroit où
habitaient des gens portant ce nom, ou un endroit où l´on cultive le sarrasin
(Fagopyrum esculentum), plante alimentaire.
La Sarasine, par féminisation du sobriquet Sarasin, maison isolée
(Rebeuvelier, district de Delémont, Jura) ;
Le Sarrasin, lieu-dit (Ponthaux, district de la Sarine, Fribourg) ;
Les Sarrasins, lieu-dit (Hermance, Genève) ;
Tour des Sarrasins, ruine d´une tour du XIIIème siècle
(Bas-Vully, district du Lac, Fribourg) ;
Combe des Sarrasins, lieu-dit en forêt
(Les Bois, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Fort Sarrazin, appelé aussi
Bastide de Gironville,
Fort Sarasin sur la Carte de Cassini,
La Motte Sarrasin en 1843, bastide édifiée en 1323 et détruite en 1330 lors de
la guerre entre Savoie et Dauphiné (Ambronay, Bugey, Ain) ;
Les Sarrazins, lieu-dit (Habère-Lullin, Vallée Verte, Haute-Savoie) ;
Les Sarrazins, hameau (Saint-André, Maurienne, Savoie) ;
Creux des Sarrazins, lieu-dit
(Le Petit-Bornand-les-Glières, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Fontaine des Sarrazins, source (Bonneville, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Grotte des Sarrazins, grotte (Veyrier-du-Lac, Bornes, Haute-Savoie) ;
Rocher des Sarrazins, lieu-dit (Lanslevillard, Haute-Maurienne, Savoie) ;
Grottes Sarrazines, grottes (Saint-Germain-de-Joux, Michaille, Ain) ;
Portes Sarrazines, granges, (Gex, Pays de Gex, Ain).
-
Sarcenas
- Commune et village de la Chartreuse (Saint-Egrève, arrondissement de Grenoble, Isère),
Cercenatis villa en 858, dérivé avec le
suffixe d´appartenance -atis du
gentilice Cercenius, traité comme
*Cercenus [Nègre 1990].
-
Sard
- Le Sard, maison isolée en clairière de la commune de Bourg-Saint-Pierre (District
d´Entremont, Valais), peut-être par aphérèse de
Essart.
-
Sardagne
- Probablement dérivé de sarde avec le suffixe d´appartenance
-agne, la Savoie ayant formé avec la Sardaigne
le Royaume sarde, le traité d´Utrecht de 1713 ayant rendu la Savoie au duc de
Savoie, Victor-Amédée II, qui obtint également la couronne de Sardaigne.
Sardagne, hameau (Viuz-en-Sallaz, Faucigny, Haute-Savoie) ;
La Sardagne, quartier (Cluses, Faucigny, Haute-Savoie).
-
Sardières
- Dérivé par aphérèse de
Essartières
[Gros].
Sardières, In loco Cerderiarum en 1383, Çardières,
Cerdières en 1570, village (Sollières-Sardières, Maurienne, Savoie) ;
Les Sardières, la Sardiere en 1425, hameau (Bourg-en-Bresse, Ain).
-
Sardieu
- Commune et village de la Bièvre (La Côte-Saint-André, arrondissement de Vienne, Isère),
apud Serdiacum au XVème siècle, ecclesia Sardiaci au
XVIème siècle, d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine dérivé avec le
suffixe -acum de l´anthroponyme germanique
Seredus [Nègre 1990].
-
Sarenne
- La Sarenne, flumen Serene au XIème siècle, Screna
au XIIIème siècle, aqua de Serena au XIVème siècle, cours
d´eau affluent de la Romanche, issu du Glacier de Sarenne,
Sarenne, boscus Serena au XIIIème siècle, hameau à son
embouchure, Cascade de Sarenne, sur ce cours d´eau, noms montés aux
Cabannes de Sarenne, Alpa de Serena au XIVème siècle, alpage,
au Col de Sarenne, 1999m, au Sommet Nord de Sarenne, 3128m, au
Sommet Sud de Sarenne, 3063m, et à la Brèche de Sarenne, 3166m
d´un gaulois *Skarena, « ravin »
[Bessat 2001].
-
Sarine,
Séran,
Serine,
Serre,
Seymaz,
Singine,
Sionge,
Sorne,
Suran
- Hydronymes qui dériveraient tous d´une racine
gauloise seg(o)-, « force » [Aebischer], avec le
suffixe -ona.
Nègre 1990 mentionne les racines préceltiques
indo-européennes *ser-, *sor-, « couler, se mouvoir rapidement et violemment ».
La Sarine, affluent de l´Aar qui prend sa source sur la commune de Savièse
(District de Sion, Valais), et traverse les cantons de Vaud et de Fribourg,
Sanona en 1039, Sanuna en 1079, Sarona en 1339, nom allemand
Saane, dériverait d´un *Seganona, « la Forte » issu de
*segano, « fort » ; elle a donné son nom à un district fribourgeois ;
Le Séran, Ripperia de Serans en 1345, La riviere de Seran en
1650, cours d´eau affluent du Rhône (Valromey et Bugey, Ain), et
Côte du Séran, lieu-dit au bord du Séran (Hotonnes, Valromey, Ain) ;
La Serine, Sorona en 1259, affluent de la Promenthouse
(District de Nyon, Vaud).
La Serine, ancien nom de la Valserine,
Sanona en 1165 ;
La Serre, petit cours d´eau affluent du Rhône, et
Moulin de la Serre, ruines (Saint-Vulbas, Bugey, Ain) ;
La Seymaz, cours d´eau du canton de Genève, affluent de la rive droite de
l´Arve, aqua que dicitur Saima en 1227, anciennement Seyme, aussi
Saime et Seime au XIXème siècle,
dont le nom viendrait de Segisama, augmentatif de sego-, et
signifierait « la très forte » [Delamarre] ;
La Singine, affluent de la Sarine, Sensuna en 1076, Sensun en
1268, nom allemand Sense, d´un *Segontiona dérivé de Segontia,
« la Forte, la Puissante », devenu plus tard *Se(o)ndzona
[Aebischer],
elle a donné son nom à un district fribourgeois ;
La Sionge, cours d´eau affluent de la Sarine, hameau de la commune de Sâles et
maison isolée de la commune de Bulle, district de la Gruyère (Fribourg), Sionsy et
Syonsi en 1355, Sionse en 1381, Sionzys en 1508, du gaulois
Segone, Segonna, de sego-, force, et
onna, cours
d´eau [Aebischer].
La Sorne, cours d´eau affluent de la Birse, Sorna en 690, probablement
une forme contractée de Sarona, donc de même origine que la Sarine
(District de Moutier, Jura bernois) ;
Le Suran, La riveri de Suran vers 1341, Surans en 1449,
Supra Suranum en 1468, cours d´eau affluent de l´Ain
(Jura ; Revermont et Bresse, Ain) ;
Le Petit Suran, canal dérivé du Suran (Chavannes-sur-Suran, Revermont, Ain).
Voir aussi Valserine.
-
Sarines
- Les Sarines, lieu-dit de la commune de Sonceboz-Sombeval (District de Courtelary,
Jura bernois), soit de la race de chèvres sarines, soit par
rhotacisme de Salines, « sources salées ».
-
Sarnia,
Sarniat
- Probablement une cacographie
de Cerniat, qui était Sernia en 1288.
La Sarnia, alpage (Le Petit-Bornand-les-Glières, Faucigny, Haute-Savoie) ;
La Sarniat, forêt (Cerniat, district de la Gruyère, Fribourg).
-
Sarouche
- La Sarouche, hautes falaises au-dessus des Moulins (Château-d´Oex, Pays-d´Enhaut,
Vaud), Arsa Rouchi en 1276, Arsa Rocca au XIIème siècle,
devenu aussi Charoutze en 1906, « la roche brûlée », voir
Arse et rocca, « roche ».
-
Sarreyer
- Nom probablement composé avec le même anthroponyme Rayer, Reyer que
Prarreyer.
Sarreyer, village (Bagnes, district d´Entremont, Valais) ;
Sarreyer, clairière avec maisons isolées
(Villiers, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel).
-
Sarriod
- Grand Sarriod et Petit Sarriod, hameaux de la commune de Saint-Nicolas
(Vallée d´Aoste), probablement dérivés avec le suffixe
-od d´un nom de personne comme Sarrius.
C´est aussi le nom d´une famille noble attestée depuis le XIIème siècle.
-
Sarshlau
- Tête du Sarshlau, sommet, 2639m, au-dessus de Fionnay, commune de Bagnes
(District d´Entremont, Valais), nom patois qui signifierait « sarclé, propre, où il y a peu
de pierres » [Guex].
-
Sarsonnières
- Lieu où l´on cultive le sarson (Brassica rapa L.), crucifère oléagineuse de la
famille du colza et de la moutarde, mot formé avec le suffixe collectif
-ière.
Les Sarsonnières, lotissement (Crozet, Pays de Gex, Ain).
-
Sarvatan,
Sauvage,
Sauvageonne,
Sauvagère,
Sauvages,
Savalène,
Savatan,
Savatex,
Savatte
- Probablement un lieu forestier resté à l´état naturel, bas latin salvaticus,
altération du latin silvaticus, « sauvage, des bois », de
silva, « forêt, bois, bosquet ».
Français sauvage ou plus probablement un sobriquet ou un patronyme
Sauvage, « solitaire, vivant à l´écart » :
Le Sauvage, alpage (Dombresson, district du Val-de-Ruz, Neuchâtel) ;
Château Sauvage, quartier (Balan, Dombes, Ain) ;
Gros Sauvage, maison isolée (Semsales, district de la Veveyse, Fribourg) ;
Petit Sauvage, maison isolée (Vaulruz, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Cras du Sauvage,
colline boisée (Les Genevez, district des Franches-Montagnes, Jura) ;
Molard Sauvage, sommet, 1078m
(Songieu, Valromey, Ain) ;
Chalet du Sauvage, alpage en ruine, nom monté à la
Crête des Sauvages, à la Cimes du Grand Sauvage, 3217m, au
Col du Grand Sauvage, 3163m, à la Crête Nord du Grand Sauvage, à la
Cime du Petit Sauvage, 3163m et au Col du Petit Sauvage, 3125m
(Clavans-en-Haut-Oisans, Oisans, Isère, Saint-Jean-d´Arves et Saint-Sorlin-d´Arves,
Arvan, Savoie) ;
Les Sauvages, hameau (Passy, Haut-Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe collectif -ère :
La Sauvagère, maison isolée (L´Abbaye, district de la Vallée, Vaud).
Par féminisation du patronyme Sauvageon :
La Sauvageonne, maison isolée (Avressieux, vallée du Guiers, Savoie).
Avec le suffixe collectif -ex :
Savatex, lieu-dit (Saint-Livres, district d´Aubonne, Vaud).
Avec le suffixe -an :
Col de Sarvatan, 2439m, et Rocher de Sarvatan, lieux-dits
(Massif de la Lauzière, Savoie) ;
Savatan, hameau (Lavey-Morcles, district d´Aigle, Vaud).
Autres dérivés :
Savalène, alpage,
Pertuis de Savalène, col, 1718m,
Col de Savalène, 1865m, à la frontière franco-suisse
(Vouvry, district de Monthey, Valais), et
Rochers de Savalène, 1815m (Vionnaz et Vouvry, district de Monthey, Valais) ;
La Savatte, hameau (Le Bouchet, Bornes-Aravis, Haute-Savoie).
-
Sarvaz,
Sarvin,
Savassines,
Saves,
Savoles,
Savouille,
Servages,
Servagin,
Servaison,
Servan,
Servas,
Servasse,
Servassy,
Servay,
Servaz,
Serve,
Serves,
Servettaz,
Servette,
Servettes,
Servolex,
Servon,
Servonnalières,
Servonnières,
Servoz,
Sévai,
Sévaz,
Sève,
Sèves,
Sevey,
Sevraz,
Sévrieux,
Seyvaz,
Siévoz,
Siva,
Sives,
Sivesse,
Siviez,
Sivy
- Forêt, du latin silva, « forêt, bois, bosquet ».
Mot régional serve, « forêt » [Pégorier],
ancien français salve, selve, silve, qui ont donné par
rhotacisme l´ancien français serve, et par
syncope l´ancien français seve, « forêt » :
La Serve, forêt (Fréterive, Combe de Savoie, Savoie) ;
Bois de la Serve, forêt (Peyzieux-sur-Saône, Dombes, Ain) ;
Bois de Serves ou Bois de Serve, petite forêt
(Prévessin, Pays de Gex, Ain) ;
Les Serves, hameau (Combloux, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Les Trois Serves, hameau (Marsonnas, Bresse, Ain).
Avec le suffixe -on :
Servon, Cervon en 1847, maison isolée (Montracol, Bresse, Ain).
Dérivés de Servon avec le suffixe collectif
-ière :
Servonnalières, maison isolée (Primarette, Bièvre, Isère) ;
Servonnières, lieu-dit (Primarette, Bièvre, Isère).
Formes patoises franco-provençales sarva, serva :
Sarvaz, hameau (Saillon, district de Martigny, Valais) ;
Servas, Ecclesia de Silva en 984, Serva vers 1335,
Servaz en 1564, commune et village de la Bresse
(Péronnas, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Servaz, alpage (Faverges, Haute-Savoie) ;
Servaz, alpage (Nus, vallée d´Aoste).
Avec métathèse :
Sevraz, hameau (Viuz-en-Sallaz, Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -eux :
Source de Sévrieux, source en forêt (Leyment, Bugey, Ain).
Dérivés avec les suffixes collectifs
-ai, -ay, -ez, -y :
Servay et Comba Servay, lieux-dits
(Champsec, Bagnes, district d´Entremont, Valais) ;
Servay, ancienne localité, nom attesté en 1397 (Pays de Gex, Ain).
Avec le suffixe collectif -age :
Les Servages, hameau (Arâches-la-Frasse, Faucigny, Haute-Savoie).
Diminutif avec le suffixe -in :
Servagin, pâturage déclive (Le Reposoir, Bornes-Aravis, Haute-Savoie).
Avec syncope :
Les Saves, habitat dispersé
(Les Mosses, Ormont-Dessous, district d´Aigle, Vaud) ;
Sévai, maison isolée en clairière, enclave
(Monmelon, district de Porrentruy, Jura) ;
Sévaz, Silva en 1056, Selva en 1230, Seyva en 1337,
Syva en 1668, Sèvaz en 1849, commune et village
(District de la Broye, Fribourg) ;
Grand Sève, forêt (Bussigny-près-Lausanne, district de Morges, Vaud) ;
Les Sèves, hameau (Biziat, Dombes, Ain) ;
Les Sèves, maison isolée (Crans, Dombes, Ain) ;
Sevey, alpage (Oyace, vallée d´Aoste) ;
Seyvaz, alpage (Quart, vallée d´Aoste) ;
La Siva, anciennement Sivaz, et
Plienna Siva, maisons isolées
(Remaufens, district de la Veveyse, Fribourg) ;
Les Sives, alpage (Val-d´Illiez, district de Monthey, Valais) ;
Siviez, pâturage (Nendaz, district de Conthey, Valais) ;
Sivy, hameau (Grandcour, district de Payerne, Vaud).
Avec le suffixe péjoratif -asse et
le suffixe diminutif -ine, ou
variante de Chavassines :
Les Savassines, lieu-dit (Messery, Bas-Chablais, Haute-Savoie).
Ancien français selvain, « de bois, qui habite dans les bois »,
latin silvanus, avec le suffixe -an :
Servan, maison isolée
(Albeuve, Haut-Intyamon, district de la Gruyère, Fribourg).
Avec le suffixe -in :
Le Sarvin, hameau (Lourtier, Bagnes, district d´Entremont, Valais).
Avec le suffixe -on :
Servaison, lieu-dit (La Forclaz, Ormont-Dessous, district d´Aigle, Vaud).
Avec le suffixe patois -oz :
Servoz, Si Martini de lacu en 1153, Syervoz en
1236, Cura de lacu vers 1344, Siervu en 1374, Sielvoz en
1435, Servoz en 1443, Servuz en 1487, Serva en 1495, enfin
Servoz en 1605, commune et village du Haut-Faucigny
(Chamonix-Mont-Blanc, arrondissement de Bonneville, Haute-Savoie), et
Vieux Servoz, hameau à côté de Servoz (Servoz, Haut-Faucigny, Haute-Savoie) ;
Tour de Servoz, hameau (Sallanches, Haut-Faucigny, Haute-Savoie).
Avec le suffixe dépréciatif -asse :
Servasse, forêts (Reignier, Genevois, Haute-Savoie) ;
Servassy, maisons isolées (Le Mouret, district de la Sarine, Fribourg).
Diminutif servette, « petite forêt », patois servettaz,
« petite forêt à proximité d´une localité », patois savoyard serveta,
« lieu planté d´osiers et de saules » [Constantin] :
La Servettaz, petit bois (Allinges, Bas-Chablais, Haute-Savoie) ;
La Servette, quartier (Ville de Genève) ;
La Servette, la Serveta en 1234, La Servete en 1536, château,
hameau et bois (Leyment, Bugey, Ain) ;
Les Servettes, lieu-dit (Massongy, Bas-Chablais, Haute-Savoie).
Diminutifs issus du latin silvula, « petite forêt » :
Combe des Savoles, lieu-dit (Ormont-Dessus, district d´Aigle, Vaud) ;
Le Marais de Savouille, lieu-dit
(Veigy-Foncenex, Bas-Chablais, Haute-Savoie) ;
Siévoz, eccl de Sevol au XIème siècle, Sievol
et Syevol au XIIIème siècle, commune et village du Valbonnais
(Valbonnais, arrondissement de Grenoble, Isère), et Le Haut Siévoz,
molaria de Sevol au XIIIème siècle, hameau dans la même commune.
Avec le suffixe collectif -ex :
Servolex, Servolay en 1488, anciennement Cervolex, village et
ancienne commune jusqu´en 1794, réuni à La Motte pour former la commune de
La Motte-Servolex (Arrondissement de Chambéry, Savoie).
Avec le suffixe de féminisation -esse :
Sivesse, lieu-dit (Saint-Triphon, Ollon, district d´Aigle, Vaud).
Voir aussi Cervin,
Grandsivaz,
Montsalvens,
Planesserve,
Salvadon,
Salvagny,
Sarvatan,
Saufe,
Sauvagère,
Servaplane.
-
Sarzens
- Commune et village vaudois du district de Moudon, Sarsens en 1261, nom d´origine
burgonde qui dériverait d´un primitif *Sarigîsingos, *Sariisingos, *Sarisingos,
« chez les Sarigîsingi », dérivé du nom propre Sarigîs, d´un radical
*sar, « astucieux » [Perrenot].
Pour Jaccard, c´est
un dérivé du nom d´un colon burgonde *Sarso, *Sarizo, issu de Saro,
ancien haut allemand saro, « armure ». D´autres sources proposent une
dérivation du nom d´un Gallo-Romain *Sarragin, qui pourrait être un
cognomen dérivé
du latin Sarracenus, « sarrasin, mauresque », mais cette dernière
hypothèse est très peu probable.
-
Sassenage
- Commune et village du Grésivaudan (Fontaine-Sassenage, arrondissement de Grenoble,
Isère), castrum Cassiniacum au
XIème siècle, de Cassenatico au XIIème siècle,
de Cassinatico, de Cassonatico et de Cassenagio au
XIIIème siècle, dérivé du gaulois cassanos, *cassanu, « chêne », avec le
suffixe collectif -aticum, la forme
Cassiniacum étant probablement une réinterprétation.
-
Sasseneire
- Sommet de shistes noirs entre les communes d´Evolène (District d´Hérens, Valais) et de
Grimentz (District de Sierre, Valais), 3254m, « Rocher noir », composé de
Sasse, et
Neire.
-
Satenboche,
Satimbouche,
Septenbouche,
Sept-en-Bouche
- Variété de poires hâtive qui mûrit à la fin du mois d´août, appelée muscadelle,
petit-muscat ou sept en bouche, sept en gueule. Selon
Prongué,
septenbouche désigne une variété de poires presque sauvages, autrefois commune
dans les pâturages du Jura. Le nom viendrait de ce qu´elle est si petite que l´on peut en
mettre sept en bouche à la fois.
Septenbouche, lieu-dit (Fahy, district de Porrentruy, Jura) ;
Sept-en-Bouche, Sep en bochi en 1399, ancien lieu-dit
(Ambronay, Bugey, Ain) ;
Sept-en-Bouche, En sat en bochi au XVème siècle, ancien
lieu-dit (Dommartin, Bresse, Ain).
Patois savoyard satenbotché, « sept-en-gueule, petit-muscat
(petite poire hâtive) » [Constantin],
et autres noms patois avec le franco-provençal sat « sept » :
Satenboche, Satenboche et Sattenboche en 1339,
Satemboche en 1441, ancien lieu-dit (Bôle, district de Boudry, Neuchâtel) ;
Satimbouche, maison isolée (Corbières, district de la Gruyère, Fribourg).
-
Satigny
- Satigny, commune, et Satigny Dessous, Satigny Dessus, villages du
canton de Genève, Villa Satiniatis (pour
*Villa Satiniacis) en 912, de Satiniaco en 1163,
ecclesia satiniensis en 1134, Satinie en 1220,
Priori de Satigniaco en 1233, Satinnie et Satynie en 1235,
Sattigniacho en 1236,
Satignie en 1247, de Satiningio en 1300, Satignier en 1305,
Satignye en 1307, nom de domaine d´origine gallo-romaine Villa Satiniatis,
dérivé avec le suffixe d´appartenance -atis
du gentilice Satinius.
-
Satolas
- Village, chef-lieu de la commune de Satolas-et-Bonce (La Verpillière,
arrondissement de la Tour-du-Pin, Isère), Sentolatis en 850, Sattulas au
XIIème siècle, d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine dérivé avec le
suffixed´appartenance -atis du nom d´homme
romain Sintula[Nègre 1990].
-
Saubaudy
- Cascade de Saubaudy, cascade du Torrent de Gers (Sixt-Fer-à-Cheval, Faucigny,
Haute-Savoie), serait une cacographie de
Saut-Maudit, nom qui figurerait sur certaines cartes
[Künzi 1997],
voir Saut, « cascade ».
-
Saubraz,
Saubrette
- Saubraz, commune et village vaudois du district d´Aubonne, Sabrun et
Salbrum en 1237, Saubra en 1251, Salubra au XIIème
siècle, pourrait venir du latin supra, « au-dessus »
[Jaccard].
Diminutif avec le suffixe -ette :
La Saubrette, La Saubrettaz en 1867, cours d´eau qui passe près de
Saubraz, d´où elle tire son nom.
-
Saucens
- Lieu-dit de la commune de Bulle, district de la Gruyère (Fribourg),
villa Socxingus, id est Soucens (ou
Sotringes) et Salcens en 1145, Souceins
en 1248, Soucens en 1252, Sucens en 1256, Souceng en 1258,
Succens en 1278, Souceyns en 1340, Saucens en 1426, nom
d´origine burgonde, dériverait d´un primitif *Soccingos, « chez les
Soccingi », dérivé du nom propre Socco, Soggo, « celui qui ravage tout »
[Perrenot], du
germanique *sak, sakan, sôk, « menacer, quereller ».
-
Saucernier
- Fin de Saucernier, lieu-dit de la commune de
Sonvilier (District de Courtelary, Jura bernois), patois sau, « sous », et
Cernier.
-
Saucisse,
Saucisson
- Peut-être une déformation de Chaucisse par
attraction paronymique avec le français
« saucisse ».
La Saucisse, hameau (Collonges, Pays de Gex, Ain) ;
La Saucisse, lieu-dit en forêt
(Saint-Martin-le-Vinoux, Pays grenoblois, Isère).
Diminutif avec le suffixe -on :
Saucisson, ferme isolée (Albeuve, district de la Gruyère, Fribourg).
-
Saudan,
Saudanne
- Patronyme Saudan, « homme dur, sévère », de saudan, « sultan ».
Saudan, lieu-dit (Collombey-Muraz, district de Monthey, Valais) ;
Pra Saudan, maison isolée en clairière
(Châtel-Saint-Denis, district de la Veveyse, Fribourg) ;
Saudanne, par féminisation du patronyme Saudan, ou variante de
Chaudanne,
alpage (Blonay, district de Vevey, Vaud).
-
Sauderan
- Alpage de la commune de Montreux (District de Vevey, Vaud), du
patois tsaudeira, « chaudière », voir
Chaudière.
-
Saufe,
Saufes,
Sauffa,
Sauffaz,
Sauffe,
Saufla
- Forêt, par vocalisation
de l´ancien français salve, « forêt », latin silva.
La Saufe (Lac d´Annecy, Haute-Savoie) ;
Les Saufes, maison isolée en clairière
(Saxel, la Côte en Chablais, Haute-Savoie) ;
La Sauffa, lieu-dit en forêt (Lutry, district de Lavaux, Vaud) ;
La Sauffaz, hameau (Marcellaz, Faucigny, Haute-Savoie) ;
La Sauffe, lieu-dit et ruisseau temporaire (Seythenex, Bauges, Haute-Savoie) ;
La Saufla, torrent affluent de la Vièze
(Champéry, district de Monthey, et Evionnaz, district de Saint-Maurice, Valais).
-
Sauf-la-Foi
- Hameau de la commune de Mâcot-la-Plagne (Tarentaise, Savoie), par
remotivation d´un ancien Sofla-Foua, qui
signifie en patois « Souffle-Feu » [G. Tuaillon, Nouvelles du Centre d´Études
Francoprovençales « René Willien », no 27, 1993].
-
Sault,
Saultries,
Saut,
Sauta,
Sautaux,
Sautay,
Sautou,
Sauts
- 1. Mot français saut, désigne un lieu-dit abrupt, un passage
délicat, une cascade, nom parfois associé à une légende ou un miracle. Ancien français
salt, sault, « saut, détroit, défilé », latin saltus,
« saut, bond ; col, gorge, pas, défilé », de salire, « sauter, bondir ».
Le Sault, Sau en 1225,
Locus Rhodani qui vulgariter dicitur Saut Lou en 1280, lieu-dit où se trouvait une
chute du Rhône (Sault-Brénaz, Bugey, Ain) ;
Pertuis du Sault, lieu-dit en forêt
(Ville de Neuchâtel) ;
Bois du Saut, colline boisée (Commune de Faucigny, Haute-Savoie) ;
Saut à Bosson, avec le patronyme Bosson, patois Sauta Bochon,
lieu-dit dans les rochers (Montagne de Fully, district de Martigny, Valais) ;
Saut à l´Ane, cascade (Champfromier, Michaille, Ain) ;
Saut à l´Ours, ravin en forêt (La Rippe, district de Nyon, Vaud) ;
Saut de l´Ane, ravin (Lucey, Avant-Pays savoyard, Savoie) ;
Saut de la Pucelle, lieu-dit (Estavayer-le-Lac, district de la Broye, Fribourg) ;
Saut de l´Eau, cascade (Sainte-Croix, district de Grandson, Vaud) ;
Le Saut du Chamois, falaise en forêt (Cohennoz, Val d´Arly, Savoie) ;
Saut du Chien, lieu-dit (Vex, district d´Hérens, Valais) ;
Tête entre deux Sauts, 2729m, et
Col entre deux Sauts, 2524m (Val Ferret, vallée d´Aoste).
Diminutif avec le suffixe -et :
Le Sautet, où il faut sauter une large brèche, sommet, 2622m
(Grand Massif, Faucigny, Haute-Savoie).
2. Terrain boisé, clairière, par extension pâturage. Vieux français sault,
« bois », bas latin saltus, « espace à la fois boisé et
herbeux », latin saltus, « terrain boisé, clairière ; pâturage ».
En terminologie géographique, c´est l´intermédiaire entre la silva, la forêt, et
l´ager, le champ cultivé.
Saut Pécaz, lieu-dit (Evionnaz, district de Saint-Maurice, Valais) ;
Croix du Saut, colline avec une croix, 908m
(Le Glèbe, district de la Sarine, Fribourg).
Peut aussi être une variante de Chottes :
La Sauta ou La Sautaz, maison isolée en forêt, et
Torrent de la Sauta, affluent de la Sarine (Rossinière, Pays-d´Enhaut, Vaud).
Dérivé avec le suffixe collectif -ay :
Sautay, lieu-dit (Le Glèbe, district de la Sarine, Fribourg).
Avec le suffixe -aux :
Sautaux, forêt (Bulle, district de la Gruyère, Fribourg).
Avec le suffixe désignant un terriroire
-erie :
Les Saultries, lieu-dit (Perrignier, la Côte en Chablais, Haute-Savoie).
Avec le suffixe -ou :
Champ du Sautou, lieu-dit (Reconvilier, district de Moutier, Jura bernois).
Voir aussi Sauta.
-
Saummont,
Saumont
- Composé d´un premier terme indéterminé, et de
Mont.
Sur Saummont, lieu-dit (Saint-Aubin, district de la Broye, Fribourg) ;
Le Saumont, forêt déclive (L´Abbaye, Vallée de Joux, Vaud) ;
Saumont, hameau (Montreux, district de Vevey, Vaud).
-
Saunerie,
Saunier,
Saunière
- Patronyme Saunier, « saunier », nom de métier, « personne qui récolte, transporte
ou vend du sel », latin médiéval salinarius, « saunier, fabricant de sel », latin
vulgaire *salinare, « produire du sel », latin salinae, « salines ».
Saunier, lieu-dit (Bouvesse-Quirieu, L´Isle-Crémieu, Isère) ;
Maison Saunier, maison isolée (Primarette, Bièvre, Isère) ;
Le Saunier, hameau (Roche, Pays viennois, Isère).
Par féminisation, aussi le lieu où l´on conserve le sel :
La Saunière, maison isolée (La Ferrière, district de Courtelary, Jura bernois) ;
La Saunière, hameau (Champagneux, vallée du Guiers, Savoie) ;
Rochers de la Saunière, lieu-dit en forêt (Talloires, Bornes, Haute-Savoie) ;
Les Saunières, maison isolée (Saint-Quentin-Fallavier, La Tour-du-Pin, Isère).
Français saunerie, « bâtiment destiné au blanchissage et à l´épuration du sel » :
Chemin de la Saunerie (Colombier, district de Boudry, Neuchâtel).
-
Sauquenil
- Sauquenil, forêt déclive, nom monté à la Tête de Sauquenil, petit sommet
(1085m), commune de Roche, district d´Aigle (Vaud), Trucce de Socquenin en 1214,
Socceny et Soquenil en 1792, peut-être un diminutif apparenté à
Suche.
-
Saussarde
- La Saussarde, maison isolée de la commune de Grandevent (District de Grandson,
Vaud), par féminisation d´un patronyme Saussard attesté en France.
-
Sautelière,
Sauteret,
Sauteri,
Sauterot,
Sautery,
Sautier,
Sautieux
- Ancien français saultier, sautier, « garde-forestier, particulièrement dans
les pays de montagne », bas latin saltarius, « garde-forestier, messier », voir
Sault.
Patronyme Sautier :
Pra Sautier, maisons isolées
(Huémoz, Ollon, district d´Aigle, Vaud).
Patronyme Sautieux :
Le Sautieux, lieux-dit (Vailly, Chablais, Haute-Savoie).
Probablement dérivés de sautier, pour des terres soumises à l´autorité d´un
sautier :
Dérivés avec les suffixes collectifs
-et, -y :
Sauteret, habitat dispersé d´alpage
(Les Avants, Montreux, district de Vevey, Vaud) ;
Le Sauteret, lieu-dit en forêt (Orcier, la Côte en Chablais, Haute-Savoie) ;
La Sautery, maisons isolées (Huémoz, Ollon, district d´Aigle, Vaud).
Avec le suffixe collectif -ière :
La Sautelière, maisons isolées, et Bois de la Sautelière, petite forêt
(Dompierre-sur-Veyle, Bresse, Ain).
Avec le suffixe collectif -i :
Sauteri, maisons isolées (Châtel-Saint-Denis, district de la Veveyse, Fribourg).
Avec le suffixe diminutif -ot :
Sauterot, hameau (Hérémence, district d´Hérens, Valais).
-
Sauteru
- Le Sauteru, Sauteruz en 1906, cours d´eau affluent de la Mentue
(Districts d´Echallens et d´Yverdon, Vaud), probablement « ruisseau en forêt »,
composé de Saut,
« forêt », et Ru, « ruisseau ».
-
Sautodoz
- Maison isolée de la commune de Veytaux (District de Vevey, Vaud), probablement par
composé de Saut, « forêt », et d´un patronyme Odoz,
voir Champ Dodoz.
-
Sauvabelin
- Lieu-dit de la commune de Lausanne (Vaud), anciennement Sylva Beleni, qui
pourrait tirer son nom du latin silva, « forêt », et du
théonyme
Belenos.
Ce serait donc la « forêt [sacrée] de Belenos ».
-
Sauverny
- Commune et village du Pays de Gex, et hameau de la commune de Versoix (Genève),
première mention en 1164 sous le nom de Sovernei, puis
villa de Soverniaco et Sovernay en
1225, Sovernyer en 1316, Sauvernier en 1317, Souvernier et
Souverniez en 1319, Sovernie en 1332, Sovernier en 1371,
Sauvergnier en 1730, Sauverny en 1734. Soit d´un patronyme romain comme
Sovernius, avec le suffixe -acum,
soit, plus probablement et comme l´indique la forme la plus ancienne Soverney, une
composé de « sous Verney »,
la forme Soverniaco étant alors une interprétation tardive erronée.
-
Savagnier,
Savagnière,
Suvagnier
- Soit du latin silvaniacum [locum], « [lieu] boisé », avec les suffixes
collectifs -ier, -ière,
soit de même origine que Salvagny.
Savagnier, Savaigner en 1143, Sauvegnez et Savagny en
1179, Sauvagnie en 1276, Savagnier en 1309, Savaignie et
Savagniei en 1349, Savigny en 1453, commune et village
(District du Val-de-Ruz, Neuchâtel) ;
Savagnière Dessous et Savagnière Dessus, par féminisation de
Savagnier, maisons isolées (Saint-Imier, district de Courtelary, Jura bernois) ;
Grand Suvagnier et Petit Suvagnier, maisons isolées en clairière
(La Côte-aux-Fées et Buttes, district du Val-de-Travers, Neuchâtel).
-
Savagnier,
Saveney,
Savignière,
Savin,
Savoune
- Lieu où croissent des genévriers sabines (Juniperus sabina), du
patois savena [Jaccard],
ancien français saviniere, « sabine ».
Savin, hameau (Gignod, vallée d´Aoste).
Avec les suffixes collectifs -ier, -ière :
Savagnier, Savenières en 1251, nom formé avec le suffixe collectif
-ière, germanisé
en Saunerron en 1270, Savnerron en 1284, Saphernerum en 1286,
Saverrim et Sauerren en 1290, Savenerron en 1294,
Saphnerun en 1296, Saffnerren en 1348, Safneren au
XVème siècle, nom allemand actuel Safnern, commune et village
(District de Nidau, Berne) ;
La Savignière, lieu-dit (Crésuz, district de la Gruyère, Fribourg).
Patois savouna, « genévrier sabine » :
Savoune, forêt clairsemée (Champéry, district de Monthey, Valais).
Avec le suffixe collectif -ay :
Saveney, Savenay en 1906, lieu-dit
(Vallon de Van, Salvan, district de Saint-Maurice, Valais).
-
Savannes
- Pluriel du patois Tsavanne
par mutation de
ts en s après s [Guex].
Savannes Bellecrete, hameau (Vercorin, district de Sierre, Valais).
-
Savarin
- Le Savarin, lieu-dit de la commune de Liddes (District d´Entremont, Valais),
pourrait être un patronyme Savarin, variante de Séverin, du latin
severus, « rigoureux, sévère », ou un dérivé du latin silva, « forêt ».
-
Savarins
- Les Savarins, lieu-dit de la commune de Vuarmarens, district de la Glâne
(Fribourg), Servanens en 1482, Sarvanens en 1486,
Serverens et Serverin en 1548, nom d´origine burgonde, peut-être d´un nom
latin Silvan(i)us [Aebischer].
-
Savarisa,
Savary
- Patronyme Savary, dérivé de l´anthroponyme germanique Sabaric, Savaric,
« homme puissant », ou mot régional suisse savary, « terre pauvre »
[Pégorier].
Savary, lieu-dit (Saint-Maurice, Valais).
Par féminisation approximative du patronyme Savary :
La Savarisa, ferme isolée (Bulle, district de la Gruyère, Fribourg)
[Aebischer].
-
Savaronnes
- Lieu-dit de la commune de Court (District de Moutier, Jura bernois), pourrait être dérivé
de l´ancien français savart, « terre non cultivée, friche », éventuellement par un
patronyme Savaron.
-
Savas
- Hameau de la commune de Savas-Mépin (Pays viennois, Isère), ancienne commune,
in villa Sabodatis au IXème
siècle, Savassii au XVème siècle, d´un nom de domaine gallo-romain
avec le nom d´homme romain Sapaudus
[Nègre 1990].
-
Save
- La Save, cours d´eau affluent du Rhône (Brangues, L´Isle-Crémieu, Isère),
Saveria au Xème siècle, d´un primitif *Sabara, puis
*Savre, avec une racine préceltique indo-européenne *sab-, « liquide, suc,
jus, sève », et un suffixe préceltique *-ara
[Nègre 1990].
-
Savel
- Ancienne commune jusqu´en 1965 et village qui fait maintenant partie de la commune de
la Matheysine de Mayres-Savel, chef-lieu de la commune du même nom,
capella de Savel au XIème siècle, domus Savellum au
XIIIème siècle, occitan savèl, savèu, « terre
sablonneuse, facile à cultiver » [Nègre 1990].
-
Savernaz
- Hameau de la commune de Saint-Jean-de-Tholome (Faucigny, Haute-Savoie),
[villa] Savernatis à l´époque romaine, nom
dérivé avec le suffixe d´appartenance -atis
du surnom Savernus, puis Saverna en 1561.
-
Saverou,
Saveure,
Savoireu,
Savoireux,
Savoiroux,
Savorat,
Savoret,
Savorex
- Ces nome pourraient dériver de l´ancien mot régional suisse romand saveur,
« fines herbes, cerfeuil », et désigner des endroits où l´on cultivait ou
récoltait ces plantes.
Saveure, lieu-dit en forêt (Tanay, Port-Valais, district de Monthey, Valais).
Avec les suffixes -eux, -oux :
Saverou, alpage (Chamois, vallée d´Aoste) ;
Plan Savoireu, clairière (Ollon, district d´Aigle, Vaud) ;
Le Savoireux, maison isolée (Val-d´Illiez, district de Monthey, Valais) ;
Ruisseau du Savoiroux, temporaire (Massongy, Bas-Chablais, Haute-Savoie).
Avec les suffixes collectifs -at, -et, -ex,
ancien français savoret, « savoureux » :
Savorat, lieu-dit (Vouvry, district de Monthey, Valais), et
Fossé du Savorat, canal (Collombey-Muraz et Vouvry, district de Monthey, Valais) ;
En Savoret, lieu-dit (Saint-Gingolph, district de Monthey, Valais) ;
Savorex, lieu-dit (Aubonne, Vaud).
-
Savièse
- Commune valaisanne du district de Sion, Savisia en 1001, Saviesi[y] en
1217, Savesia en 1306, Saviesy en 1341, Saveysie en 1425,
Saviesia en 1476, nom allemand Safiesch, nom d´origine inconnue.
-
Savigneux,
Savignières,
Savigny
- Du nom de domaine latin [fundus]
Sabiniacus ou Saviniacus formé avec le suffixe
-acus,
domaine d´un colon gallo-romain Sabinius, Savinius,
cognomen dérivé
de Sabinus, « des Sabins, sabin, habitant de la province de la Sabine ».
Savigneux, duas curtes quarum una vocatur Savignei en 934,
Saviniacus en 939, Ecclesia de Savigne vers 1250,
Savigniacus en 1491, Savignieu en 1655, Savigneu en 1662,
commune et village de la Dombes
(Saint-Trivier-sur-Moignans, arrondissement de Bourg-en-Bresse, Ain) ;
Savigny, terram de Saviniaco en 1164, Savinie en 1228,
Savignie en 1267,
Saguignie en 1274, commune et village (District de Lavaux, Vaud) ;
Savigny, commune et village du Genevois
(Arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois, Haute-Savoie) ;
Le Savigny, alpage, (Rougemont, Pays-d´Enhaut, Vaud), pourrait
venir d´un patronyme Savigny, nom monté à la Dent de Savigny, sommet,
2252m, et à la Porte de Savigny, passage, entre
les cantons de Fribourg (Charmey) et Vaud ;
Bois de Savigny, forêt (Brenthonne, la Côte en Chablais, Haute-Savoie).
Par adjectivisation d´un patronyme Savigny issu du toponyme :
Savignières, maisons isolées (Biziat, Dombes, Ain).
-
Savoie,
Savoyarde,
Savoyardes,
Savoyardière
- Savoie, région et département, ancien pays des Sabaudes. D´abord
Sapaudia en 354 [Ammien Marcellin], nom
qui signifie « [le pays des] sapins », du gaulois *sapo-, « sapin », et uidu-,
« arbre, bois », puis Sabaudia, Sabogla, Saboia à l´époque
carolingienne, et Savogia, Savoia au Moyen Age.
Par transfert :
Savoie, maison isolée (Saint-André-sur-Vieux-Jonc, Bresse, Ain) ;
Savoie, lieu-dit en forêt (Saint-Baudille-et-Pipet, Trièves, Isère) ;
Pré Savoie, lieu-dit (Varambon, Bresse, Ain) ;
Mas Savoie, hameau
(Villette-sur-Ain, Dombes, Ain) ;
Tour de Savoie, maison isolée (Ambérieu-en-Bugey, Bugey, Ain).
Savoyard, Savoyarde, adjectif dérivé de Savoie, nom des habitants de
la Savoie :
La Savoyarde, montagne de la commune de Francin (Combe de Savoie, Savoie) ;
La Savoyarde, lieu-dit en forêt (Echirolles, Grenoble, Isère) ;
Les Villas Savoyardes, lotissement, nom récent
(Menthon-Saint-Bernard, Bornes, Haute-Savoie).
Adjectif féminin dérivé du patronyme Savoy répandu dans le canton de Fribourg :
La Savoyarde, ferme isolée (Semsales, district de la Veveyse, Fribourg).
Par adjectivisation du patronyme Savoyard :
Savoyardière, maisons isolées (Proveysieux, Chartreuse, Isère).
Voir aussi Haute-Savoie.
-
Savoises
- Les Savoises, ancien quartier de Plainpalais (Genève), anciennement
Les Servoises, du bas latin silvensis, adjectif formé sur le latin
silva, « forêt, bois, bosquet » [Jaccard].
-
Savolaire,
Savolaires,
Savolayres,
Savoleire,
Savoleyres,
Savolière,
Savolyres,
Savouaire,
Savoyères
- D´un nom collectif *silvularia, dérivé avec le suffixe collectif
-aria du latin
silvula, « bosquet, petit bois », diminutif avec le suffixe
-ula de
silva, « forêt, bois, bosquet ».
Savolaire, pâturage (Morgins, Troistorrents, district de Monthey, Valais) ;
Pointe de Savolaire, 1987m, et Passage de Savolaire, 1930m
(Abondance et Saint-Jean-d´Aulps, vallée de la Dranse, Haute-Savoie) ;
Pointe des Savolaires, sommet, 2294m (Bex, district d´Aigle, Vaud) ;
Les Savolayres, lieu-dit (Val Ferret, Orsières, district d´Entremont, Valais) ;
La Savoleire, maisons isolées (Cerniat, district de la Gruyère, Fribourg) ;
Savoleyres, sommet, 2354m
(Verbier, Bagnes, district d´Entremont, et Saxon, district de Martigny, Valais) ;
La Savolière, hameau (Le Praz-de-Lys, Taninges, Faucigny, Haute-Savoie) ;
Les Savolyres, alpage (Cleuson, Nendaz, district de Conthey, Valais).
Dérivé par vocalisation :
Les Savouaires, alpage (Bagnes, district d´Entremont, Valais).
De même origine, ou par adjectivisation du patronyme Savoy :
Savoyères, maisons isolées en clairière (Claix, Pays grenoblois, Isère) ;
Les Savoyères, maison isolée (Murinais, Chambaran, Isère).
-
Savonne,
Savonnettes,
Savonnière
- Déformation paronymique
de tsavonne, tsavonnette, dérivés du patois tsavonna, voir
Chavonne ou, moins
probable, du patois savoyard tsavanna, voir
Chavannaz.
La Savonne, alpage (Sainte-Foy-Tarentaise, Savoie).
Diminutif avec le suffixe -ette :
Les Savonnettes, maisons isolées (Sainte-Foy-Tarentaise, Savoie).
Avec le suffixe collectif -ière :
Savonnière, lieu-dit en forêt (Marchamp, Bugey, Ain).
-
Savonnière
- Lieu-dit du canton de Genève (commune de Collonge-Bellerive), dont le nom pourrait
être une déformation paronymique
de La Sablonnière.
-
Savoyances
- Les Savoyances, hameau de la commune d´Anthy-sur-Léman (Bas-Chablais,
Haute-Savoie), de savoyance, nom d´une plante médicinale.
-
Savoyarde
- La Savoyarde, ferme isolée de la commune de Semsales (District de la Veveyse,
Fribourg), pourrait être un adjectif féminin dérivé du patronyme Savoy répandu
dans le canton.
-
Savoyarde
- La Savoyarde, montagne de la commune de Francin (Combe de Savoie, Savoie),
adjectif dérivé de Savoie.
-
Savuit
- Hameau de la commune de Lutry, district de Lavaux (Vaud), Savuist au
XIVème siècle, Salvit en 1360, Savit ou Sawit en
1390, Savuy en 1861, du latin silvaniacus désignant un lieu défriché sur
la forêt, de silva, « forêt, bois, bosquet », avec le
suffixe -acus.
-
Savy
- Savy, Mansus Stephani de Savers
en 1227, Savyers en 1532, Saviez en 1573, hameau, et
Teppe de Savy,
lieu-dit de la commune de Saint-Jean-sur-Veyle (Bresse, Ain) d´un nom de domaine d´origine
gallo-romaine *Saviacum, dérivé avec le suffixe
-acum du nom d´homme Sabius.